(La seule différence réelle est qu'au lieu que la dépendance monétaire se fasse avec la banque de France, elle se fait désormais avec la Banque Centrale Européenne. Donc, accords de libre échange tout azymut qui vont couler les économies locales, dépendance aux produits agricoles et d'élevages d'exportation, réduction des effectifs de la fonction publiques ou privatisation, etc, etc, etc, Décidément, les élus africains, comme en France, continuent de vendre leur pays aux intérêts étrangers. Ce qui passerait pour de la trahison s'appelle mondialisation.
D'ailleurs entre-nous et sans rapport avec le sujet, cet article est le type de texte qui n'apporte strictement rien qui pourrait être écrit par une intelligence artificielle. note de rené)
D'ailleurs entre-nous et sans rapport avec le sujet, cet article est le type de texte qui n'apporte strictement rien qui pourrait être écrit par une intelligence artificielle. note de rené)
Économie. En Afrique de l’Ouest, le franc CFA va devenir l’Eco
Huit pays d’Afrique de l’Ouest et la France ont décidé une réforme d’envergure du franc CFA, qui va changer de nom pour s’appeler l’Eco, a annoncé, samedi 21 décembre 2019, le président ivoirien Alassane Ouattara, en présence d’Emmanuel Macron.
avec ReutersPublié le 21/12/2019 à 21h17
La fin du Franc CFA est actée. L’Union économique ouest-africaine (UEMOA) et la France ont signé, samedi, un accord « historique » pour une réforme en profondeur du franc CFA, considéré comme l’une des dernières survivances de la « Françafrique », qui deviendra « l’Eco » en 2020 mais restera arrimé à l’euro.
Créé en 1945, le franc CFA (acronyme alors pour « Colonies françaises d’Afrique ») est actuellement commun à 14 pays africains, soit quelque 150 millions d’habitants pour un produit intérieur brut (PIB) d’environ 235 milliards de dollars.
« Un sujet de crispation »
Aux termes de l’accord annoncé par le président ivoirien Alassane Ouattara et Emmanuel Macron, au deuxième jour de la visite du président français en Côte d'Ivoire, il est mis fin à l’obligation pour la Banque centrale d’Afrique de l’Ouest de placer 50 % de ses réserves de change sur le compte d’opérations géré par le Trésor français.
Ce compte, « un souci, un sujet de crispation », sera supprimé, a confirmé Emmanuel Macron.
La France, par ailleurs, ne siégera plus dans les organes de décision et de gestion de l’UEMOA, qui regroupe le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d'Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo.
« La question du franc CFA cristallise de nombreux débats et de nombreuses critiques sur le rôle supposé de la France en Afrique. C’est la jeunesse africaine qui la pose », a relevé Emmanuel Macron lors d’une conférence de presse au côté de son homologue ivoirien.
Les « oripeaux » du colonialisme
Le franc CFA est de plus en plus dénoncé par les opinions publiques africaines comme une monnaie « post-coloniale ».
« Donc rompons les amarres, ayons le courage d’avancer, de regarder et de bâtir ensemble un partenariat décomplexé. La France n’a rien à cacher, n’a aucun privilège à avoir », a souligné le président français.
Alassane Ouattara, président en exercice de la conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’UEMOA, a justifié cet accord « historique » par la nécessité d'« entreprendre des réformes encore plus ambitieuses afin de consolider notre dynamique de croissance, préserver le pouvoir d’achat de nos populations ».
« Une page nouvelle »
Les huit pays de l’union monétaire ont toutefois souhaité maintenir la parité fixe de la monnaie avec l’euro et la garantie de convertibilité par la France « afin d’attirer les investissements privés, de créer des emplois et de poursuivre le développement de nos pays ».
Emmanuel Macron a salué « une page nouvelle de notre histoire commune qui fin aux oripeaux du passé, aux malentendus, parfois à des dispositifs qui n’avaient plus beaucoup de sens ».
Le président français, qui avait qualifié la colonisation de « crime contre l’humanité »lors d’un déplacement de campagne en février 2017 à Alger, a regretté que la France soit encore lestée « d’un regard d’hégémonie et des oripeaux d’un colonialisme qui a été une erreur profonde, une faute de la République ».
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