(La question est de savoir, "Qui ne vend pas nos données ? note de rené)
Les applications pour arrêter de fumer vendent vos données à Google
Les applications censées permettre d’arrêter de fumer ou de sortir de la dépression vendent les données personnelles de leurs utilisateurs à Google et Facebook. C’est ce que révèle une étude menée par des experts en santé mentale…
Il existe de nombreuses applications pour smartphone permettant de trouver la motivation nécessaire pour arrêter de fumer ou pour lutter contre la dépression. De telles applications font partie de celles qui démontrent que la forte présence des smartphones dans nos vies a aussi des points positifs, et permettent peut-être à des millions de personnes d’avancer dans la vie. Malheureusement, une grande partie de ces applications ne reposent pas que sur de bonnes intentions…
C’est ce que révèle une étude publiée dans le journal JAMA Network Open. Une équipe internationale d’experts en santé mentale ont découvert qu’un grand nombre des applications de ce genre vendent les données personnelles de leurs utilisateurs à Google et Facebook.
Sur 36 applications populaires inspectectées par les chercheurs, 33 d’entre elles transmettent des données personnelles. Parmi elles, 29 les vendent directement à Facebook ou Google. Pourtant, seules 12 applications mentionnaient cette pratique de vente de données dans leurs conditions d’utilisation…
Sur 36 applications pour arrêter de fumer ou surmonter la dépression, 33 vendent les données
Ainsi, alors qu’elles sont censées aider leurs utilisateurs en détresse à arrêter de fumer ou à surmonter la dépression, ces applications exploitent les difficultés des usagers en vendant ensuite leurs données personnelles. Il devient alors aisé pour Google et Facebook de proposer à ces personnes des publicités pour des produits ou des services pouvant leur apporter une aide supplémentaire…
Selon les chercheurs à l’origine de cette étude, ce phénomène est directement lié au manque de régulation autour de telles applications. Pour l’un d’entre eux, le psychiatre John Torous, il faut prendre conscience que » les données ne disparaissent pas « .
Toujours selon lui » le véritable risque est que l’on ne sait jamais vraiment qui va s’emparer des données, qui va les assembler, et dans quel contexte « . Il ajoute par ailleurs que » les données semblent de plus en plus terminer entre les mains de mauvaises personnes « …
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