vendredi 31 mai 2019
Greenpeace publie une carte des déchets nucléaires en France : "Il y en a un peu partout"
par France Inter publié le 28 mai 2019 à 17h23 source France Inter
Greenpeace France a publié ce lundi une carte des déchets nucléaires recensant tous les sites de stockage de matières radioactives utilisées pour créer de l'énergie sur le territoire. L'ONG pointe du doigt la façon de transporter ces matières et "le danger du volume de déchets qui continue d'augmenter".
Quels sont les sites qui abritent des déchets nucléaires près de chez vous ? Greenpeace France a publié ce lundi une carte des déchets nucléaires sur le territoire français, proposant un moteur de rechercher par commune. Et selon l'ONG, il fallait bien ça : l'hexagone, dit-elle, est envahi de "poubelles radioactives".
Environ un million de mètres-cubes de déchets produits par l’industrie électronucléaire sont aujourd’hui stockés en France, 400 000 tonnes (tML) de "matières radioactives" s’entassent, près des centrales ou à l’usine Orano de la Hague dans le Cotentin et 19 000 convois par an traversent le pays, selon les chiffres de l'Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra) cités par l'ONG.
Greenpeace France a compilé ces chiffres avec un travail d'enquête mené par ses militants sur le repérage des transports de matières radioactives. Alix Mazounie, chargée de campagne nucléaire à Greenpeace France nous détaille les enseignements de cette carte.
FRANCE INTER : Quelles sont les zones les plus touchées en France ?
ALIX MAZOUNIE : "Difficile de le dire... Quand on regarde une carte de France, on se rend compte qu'il y a des déchets nucléaires un peu partout sur le territoire, des passages et transports de matières. Ceci étant dit, ce qui est particulièrement grave, c'est qu'il y a des transports et entreposage de déchets qui passent par des zones densément peuplées (l'Île-de-France, la rocade de Bordeaux, la gare de Lyon Part-Dieu ; par camion ou voie ferrée) et où la population n'est pas suffisamment informée alors qu'elle est directement concernée.
En Normandie, autour de l'usine de La Hague, il y a un point central pour l'industrie nucléaire. C'est là que transitent énormément de matières et de déchets nucléaires et on se rend compte, au final, que tout le territoire est quadrillé par ces transports. Certains déchets très dangereux, comme par exemple le combustible usé de plutonium, traversent le territoire du nord-ouest vers le sud-est. C'est un cercle sans fin de déchets qui se baladent partout et passent près de chez nous. La carte n'est pas forcément exhaustive car sur le transport, c'est un travail d'enquête sur les points les plus emblématiques. Elle ne contient pas non plus les informations sur les anciennes mines d'uranium fermées et non recensées, elles sont fermées mais sont toujours sous surveillance aujourd'hui."
FRANCE INTER : Quel est le danger pour nous ?
"Il faut garder en tête que ces déchets sont intrinsèquement dangereux. Ils font l'objet d'un confinement particulier mais en cas d'acte malveillant, d'accident, dans une gare ou sur une route, ces matières pourraient se retrouver au contact de la population ou d'une route. Ce sont des substances qui ne seront jamais assez bien surveillées à partir du moment où elles sont transportées de manière si prévisible.
Ce que l'on pointe, c'est le danger du volume de déchets qui continue d'augmenter chaque année, puisqu'on en produit à chaque fois que l'on allume la lumière ou la télévision. Ces déchets sont entreposés près de chez nous, sont transportés sur nos routes et plus on multiplie les déchets, plus on multiplie les transports et les sites nécessaires pour les entreposer. Ces installations risquent d'arriver bientôt à saturation, donc nous disons 'Attention, peut-être que la meilleure solution serait de réduire la production nucléaire'."
FRANCE INTER : Que faut-il faire ?
"On peut effectivement réduire notre consommation d'électricité, parce qu'à chaque fois on produit des déchets. On peut aussi interpeller les autorités qui sont en charge de la bonne gestion de ces déchets, comme le ministre de la Transition écologique. C'est un fardeau que nous sommes entrain de léguer aux générations futures. Cela menace de polluer notre air, notre eau, et la santé humaine en cas d’irradiation. Mais aujourd'hui, on estime que cette gestion peut être améliorée et surtout, on peut encore essayer de couper le robinet à la source. On est tous concernés par ce sujet."
(Ouh, là, là, c'est pas bon pour la Suisse tout ça. note de rené)
DES MILLIONS DE BRITANNIQUES SONT DE PLUS EN PLUS PAUVRES
Une étude révèle qu'après dix ans d'austérité, les inégalités de revenus au Royaume-Uni étaient les plus élevées parmi les pays riches, excepté les Etats-Unis.
22.05.2019 source : Le Matin
L'austérité a plongé des millions de Britanniques dans la pauvreté. Un rapport de l'ONU publié mercredi dénonce un gouvernement agissant par «idéologie» et en violation de ses obligations en matière de droits de l'homme.
Selon ce rapport, réalisé après une mission de 12 jours sur le terrain du responsable chargé de la pauvreté et des droits de l'homme à l'ONU Philip Alston, un cinquième de la population du pays vivent dans la pauvreté. Cela représente 14 millions de personnes.
Et malgré «ses conséquences sociales tragiques», les mesures d'austérité «rétrogrades» introduites depuis 2010 par les Conservateurs au pouvoir «se poursuivent à un rythme soutenu», «en claire violation des obligations en matière de droits de l'homme du pays».
«L'espérance de vie chute»
«Près de 40% des enfants devraient vivre dans la pauvreté d'ici 2021. Les banques alimentaires prolifèrent, le nombre de sans-abri a énormément augmenté (...), l'espérance de vie chute pour certains groupes et le système d'aide judiciaire a été décimé», constate le rapport, selon qui le «gouvernement est resté déterminé dans son déni».
Pour Philip Alston, ni «la croissance de l'économie, ni le niveau d'emploi élevé et un surplus budgétaire n'ont inversé l'austérité, une politique menée plus par idéologie que selon un agenda économique». Le ministère britannique du Travail et des Retraites a réagi en dénonçant un rapport «à peine croyable» et «complètement inexact».
«Les propres données de l'ONU montrent que le Royaume-Uni est un des endroits au monde où les gens sont les plus heureux de vivre», a déclaré à l'agence de presse britannique PA un porte-parole, selon qui Philip Alston a passé trop peu de temps dans le pays pour s'en faire une image correcte.
La semaine dernière, une étude du respecté organisme indépendant britannique Institute for fiscal studies (IFS) avait révélé qu'après dix ans d'austérité, les inégalités de revenus au Royaume-Uni étaient les plus élevées parmi les pays riches à l'exception des Etats-Unis, et s'étaient rarement faites autant sentir dans la société, si bien qu'elles représentent une menace pour la démocratie et la cohésion du pays. (ats/nxp)
Créé: 22.05.2019, 13h39
Des opérateurs décident de ne plus vendre les smartphones de Huawei
23 mai 2019 @ 9:15Jean-Baptiste A. soure : Kulturgeek
De plus en plus de partenaires de Huawei sont en train de lâcher le fabricant, suite aux sanctions des États-Unis. Des opérateurs ont décidé de cesser la vente des smartphones de Huawei.
La nouvelle est d’abord tombée à Tokyo, où KDDI et SoftBank Corp ont choisi de reporter le lancement de nouveaux smartphones pour évaluer l’impact des sanctions américaines. Le pionnier NTT Docomo a indiqué de son côté « stopper les commandes » d’un téléphone Huawei qu’il prévoyait de lancer cet été, sans pour autant déclarer qu’il différait la commercialisation.
Du côté du Royaume-Uni, l’opérateur EE a exclu Huawei du lancement de son réseau 5G et de la précommande de smartphones compatibles. La commercialisation ne reprendra pas « jusqu’à ce que nous ayons l’information, la certitude et l’assurance à long terme que nos consommateurs qui achètent ces produits seront soutenus tout au long de la durée de vie de l’appareil qu’ils ont acquis auprès de nous », a indiqué le patron de l’opérateur.
Autant dire que la situation est tendue pour Huawei. Hier, ARM a annoncé qu’il coupait les ponts avec le fabricant, ce qui va empêcher ce dernier de créer ses propres processeurs Kirin utilisés dans l’ensemble de ses smartphones. Huawei doit aussi créer son propre système d’exploitation vu que sa licence d’Android va être révoquée. L’année 2019 va être compliquée pour lui.
A single oil tanker could become a factor in both the China trade war and Iran tensions
PUBLISHED THU, MAY 30 2019 11:03 AM EDTUPDATED THU, MAY 30 2019 5:58 PM EDT
Leila Gharagozlou source : CNBC.com
- The oil industry is watching the progress of a Chinese tanker that is loaded with Iranian crude, potentially in violation of U.S. sanctions.
- Two websites that tracks oil vessels, documented the first departure of a supertanker carrying crude oil out of Iran since the Trump administration ended oil waivers earlier this month.
- The U.S. State Department warns the U.S. government will enforce its sanctions on Iranian oil.
Chinese-owned tanker Pacific Bravo loading up crude oil at Kharg Island in Iran
Courtesy of Planet Labs and TankerTrackers.com
As trade tensions rise between the U.S. and China, the oil market is watching the progress of a Chinese ship loaded with Iranian crude to see whether it heads home with its cargo — in possible violation of U.S. sanctions.
The supertanker, Pacific Bravo, was documented by tanker-tracking firms TankerTrackers.com and KPLR carrying crude out of Iran, possibly to China for what is believed to be the first shipment since the Trump administration ended oil waivers on May 1.
“Are the Chinese actually going to flout the sanctions or not? This would be the first outright flouting of the sanctions, and if they’re committed to them it’s important to Iran and a big outlet for them, for the regime to stay afloat,” said John Kilduff, partner at Again Capital.
The State Department would not comment on whether the Pacific Bravo has violated sanctions, but it did say it would enforce sanctions by cracking down on ships or facilities that defy them.
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Pro says oil could go to $80 a barrel
“Treasury continues to target ships and companies facilitating illicit trade with Iran, and has made it clear to the maritime shipping community that we will vigorously enforce our sanctions,” a spokesman said.
U.S. government officials have warned China and specifically Hong Kong, to avoid violating sanctions against Iran, according to news reports. The warning came after the Chinese-owned oil tanker was spotted picking up a shipment of oil from Iran in early May.
The Trump administration has vowed to get Iran’s oil exports to zero as part of its maximum pressure campaign, ending oil exemptions for countries like China, India, Syria and Turkey on May 1.
The Pacific Bravo was recently purchased by the Bank of Kunlun, a holding of the state-owned China National Petroleum Corp. It is a bank known to work closely in facilitating trade between China and Iran.
Tracking the ship
After loading Iranian oil, Pacific Bravo was spotted in the Persian Gulf around May 11 by the two tanker tracking firms. Once there, the tanker is believed to have shut off its automatic identification system transponder and made its way to Iran’s Kharg Island where it made its first loading of crude, according to TankerTrackers.com
Pacific Bravo was subsequently seen at the Soroosh offshore oilfield, according to the tracking website. Samir Madani, co-founder of TankerTrackers.com, said that once the vessel had loaded up, it turned its automatic identification system back on and broadcast that it was headed to Indonesia.
Scrutiny of Pacific Bravo comes at a time when tensions between the United States and China are elevated. The escalating trade war and national security concerns between Washington and Beijing have put China’s past relationship with Iran under increased pressure.
China had publicly taken a step back from Iran and promised to comply with U.S. sanctions. However, if Pacific Bravo were to deliver Iranian crude to China that would violate U.S. sanctions, possibly complicating ongoing trade talks.
The global oil industry has kept an eye on Iran and its trading partners like China and India, monitoring any possible shipments out of the country. Iran had seen no orders put through for the month of May and had seen its oil exports slow since the Trump administrations sanctions went into place in November. The U.S. Treasury Department however, has made it clear that any violation of sanctions would not be tolerated.
‘Outside the scope of the UN’
Hong Kong, a hub for global finance and a city more vulnerable to U.S. sanctions than other Chinese cities, has echoed China’s stance against U.S. sanctions on Iran. In response to a warning from U.S. government officials, the Hong Kong Commerce and Economic Development office, told CNBC that the city follows sanctions decided by the United Nations Security Council.
“Restrictions imposed by the UN Security Council on Iran have been fully implemented in the HKSAR under the United Nations Sanctions [Joint Comprehensive Plan of Action – Iran] Regulation [Chapter 537BV of the Laws of Hong Kong]. However, the UN Security Council has not imposed any restrictions on the export of petroleum from Iran. Certain countries may impose unilateral sanctions against certain places on the basis of their own considerations. Those sanctions are outside the scope of the UN Security Council sanctions implemented by the HKSAR.”
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Kilduff: Key level for crude
The U.S. had been a party to the Joint Comprehensive Plan of Action but President Donald Trump withdrew from agreement, which is still in place. At the time, the U.S. said it was concerned the agreement was one-sided and that it should be renegotatiated.
Pacific Bravo is not the only vessel on the radar for potential Iranian oil shipments to China. On May 16, Reuters reported that after a five-month trek beginning in January, a vessel called the Marshall Z unloaded nearly 130,000 tons of Iranian oil to the Chinese City of Zhoushan, violating U.S. sanctions.
Currently sailing away from Sri Lanka
Madani said his team expects that the Pacific Bravo could eventually head toward the Strait of Malacca, where it might switch hands to the Chinese, through a ship-to-ship transfer, a common practice for Kunlun-owned vessels. It could take months before the oil is actually delivered to China. Madani also points out that despite U.S. warnings to Hong Kong, the city is an unlikely final destination for the tanker, due to a lack of oil refineries. Currently, the tanker is sailing away from Sri Lanka.
Alex Booth, head of market analysis at KPLR, said a change in the destination is likely.
“It is quite common for vessels to change their destinations. Indonesia could be a checkpoint on the journey rather than the end destination,” Booth said.
Although Booth said it is quite likely that the vessel will end up in China rather than Indonesia, he stresses that ultimately there is no way to be certain until the delivery has been completed.
This is not the first time China’s Bank of Kunlun has faced warnings from U.S. officials. In the past, the bank had been used as China’s conduit for trade with Iran. After having continued its trade with Iran during the last sanctions regime, the Obama administration moved to impose sanctions on the Chinese bank.
In April 2019, however, the bank informed its customers of a change in policy, stating that it would no longer clear Iranian transactions once the U.S. oil waivers ended on May 1 this year.
The latest delivery could signal a shift in the bank’s — and China’s — policy toward Iran.
The Chinese government has been vocal about its opposition toward Trump’s Iran policy and in the past has gone against U.S. sanctions to help Iran.
Iran’s foreign minister, Mohammad Javad Zarif, paid a visit to Beijing earlier this month to discuss China, Iran relations in the wake of the U.S. maximum pressure campaign. He called on China and the EU to take, “concrete action” to preserve the nuclear deal.
But during the ongoing trade negotiations with the U.S., the Chinese took a much harder stance against Iran.
Prior to Trump’s renewed sanctions on Iran, China was one of Tehran’s largest trading partners, and its biggest crude customer — buying nearly 585,400 barrels per day.
The Chinese embassy did not immediately return a request for comment on the Chinese-owned vessel.
— With reporting by CNBC’s Patti Domm.
(Erdogan est un joueur de domino, pas d'échec. note de rené)
EXCLUSIF : Trump approuve l’offre turque de créer un groupe d’étude conjoint sur le S-400
Lors d’une conversation avec Recep Tayyip Erdoğan, Donald Trump a accepté la constitution de ce groupe visant à trouver le moyen de permettre à Ankara d’acheter tant les avions de combat américains F-35 que le système de défense antiaérienne russe S-400
Les responsables américains craignent que l’achat par Ankara du système de missiles russe ne mette en péril les F-35 américains (AFP)
Par Ragip Soylu - ANKARA, Turquie source : Middle East Eye
Date de publication: Vendredi 31 mai 2019 - 11:00 | Dernière mise à jour: il y a 32 sec
Le président des États-Unis, Donald Trump, a accepté l’offre turque de constituer un groupe d’étude technique conjoint afin d’examiner les inquiétudes de Washington concernant l’achat par Ankara du système de défense antiaérienne S-400 de fabrication russe, a appris Middle East Eye.
Plusieurs responsables turcs ont rapporté à MEE que lors d’un appel téléphonique avec son homologue Recep Tayyip Erdoğan mercredi, Trump a rejeté l’avis du Pentagone et du département d’État américain, qui sont opposés au groupe d’étude.
Ils craignent que l’achat du système russe par Ankara ne mette en péril les avions de combat américains F-35 que la Turquie a commandés aux États-Unis, faisant valoir que le radar du S-400 pourrait permettre à Moscou de voler des informations sensibles.
Les responsables américains de la défense ont par conséquent refusé de participer au groupe d’étude à plusieurs reprises au cours des deux derniers mois.
Mais en un seul appel téléphonique, cette politique a changé.
La Maison-Blanche et le département américain de la Défense n’ont pas répondu aux demandes de commentaires formulées par MEE.
Libération de Serkan Gölge
Cette décision est une victoire majeure pour les responsables turcs, qui ont affirmé que le groupe d’étude pourrait permettre de trouver le moyen de faire cohabiter les achats de S-400 et de F-35, lesquels revêtent une importance capitale pour les besoins de la Turquie en matière de défense à long terme.
Ankara fait partie du consortium F-35 qui développe l’avion de combat et a déjà déboursé plus d’un milliard de dollars pour s’en pourvoir.
EXCLUSIF : Lors d’un appel secret, Pence a demandé à Erdoğan de renoncer aux missiles russes
Au cours du même appel téléphonique, Erdoğan a déclaré à Trump que le Turco-Américain Serkan Gölge, ancien scientifique de la NASA, allait être libéré de prison.
Accusé d’appartenir au groupe qui a planifié la tentative de coup d’État en Turquie en juillet 2016, Gölge était en détention préventive depuis la fin de cette année.
Il a été libéré mercredi sous contrôle judiciaire, ce qui signifie qu’il n’est pas autorisé à quitter le pays et devra se présenter régulièrement aux autorités locales.
Ce jeudi, Trump a remercié Erdoğan devant les caméras pour avoir facilité la libération de Gölge.
Les marchés ont réagi positivement à l’appel téléphonique, la livre turque gagnant plus de 2 % par rapport au dollar américain ce jeudi.
Visite d’État
Au cours de l’appel, Erdoğan a également réitéré au président américain son invitation à se rendre en Turquie pour une visite d’État.
Donald Trump a de nouveau accepté l’invitation et annoncé qu’il se rendrait à Ankara en juillet.
Plus tôt ce mois-ci, le Département d’État s’était opposé à la visite en raison du moment choisi, affirmant que cela coïnciderait avec l’arrivée du système de missiles S-400 en Turquie.
Le ministère a suggéré à la Turquie de retarder de neuf mois la livraison du système afin de faciliter la visite, mais les autorités turques ont refusé.
Erdoğan et ses proches conseillers estimaient que Trump pourrait utiliser son influence politique pour éviter une crise bilatérale liée à l’achat du S-400.
« Trump entretient de bonnes relations avec Erdoğan. Il réalise que la Turquie ne peut pas revenir sur son achat du S-400. D’autres responsables américains se démarquent de lui », a déclaré à MEE un haut responsable turc ce mois-ci.
Cependant, les responsables de la politique étrangère en Turquie et aux États-Unis s’accordent pour dire que la Maison-Blanche n’a pas beaucoup de pouvoir face aux membres du Congrès qui sont déterminés à appliquer des sanctions contre la Turquie en raison de son achat du système de missile russe.
La semaine dernière, une version finale de la loi relative aux autorisations de la Défense nationale a interdit le transfert de F-35 vers la Turquie dans le cas de l’achat par Ankara du S-400.
Les législateurs américains ont également menacé le gouvernement Trump de ratifier des lois spécifiques ciblant la Turquie si le président n’appliquait pas la loi existante qui prévoit des sanctions contre Ankara.
Traduit de l’anglais (original).
La Saperie Française : le site qui référence les marques françaises
Pour nous aider à s'assurer de la qualité et de la provenance des produits qu'on achète, La Saperie Française référence les marques de textiles français.
Publié le 28 mai 2019 à 17:17 - Mis à jour le 29 mai 2019 à 9:56 source : +Positivr
POSIPITCH Avec le format POSIPITCH, on donne la parole aux acteurs du changement pour vous permettre de découvrir des projets inspirants. Les réponses à notre questionnaire sont libres et n'engagent pas la Rédaction POSITIVR. - Proposer un POSIPITCH
Manches courtes, taille basse, rose, vert, local ou Made in France, ce n’est pas toujours simple de trouver des vêtements à sa convenance ! Pour faire face à cette problématique, Julien Olagnier et Léonore Azzopardi se sont associés pour créer un site internet référençant un maximum de produits textiles français. Ils sont classés par marque, item ou encore par localisation géographique. Julien a répondu à nos questions. Interview #POSIPITCH.
Pouvez-vous nous présenter votre projet ?
La Saperie Française est un site internet qui référence gratuitement les marques Françaises de textile :
- Prêt-à-porter
- Accessoires / maroquinerie
- Chaussures
- Linge de Maison
L’objectif est de faciliter les recherches des consommateurs qui désirent acheter Français et les informer sur la qualité et la provenance des produits, ainsi que les rassurer sur la véracité des informations fournies par les marques. Si vous souhaitez trouver un jean ou une paire de chaussures fabriquées en France à partir de matériaux français, il faut avoir du temps devant soi car les informations ne sont pas toujours faciles à trouver. C’est ainsi que l’idée de concevoir une plateforme simple et complète est née. Chaque utilisateur pourra trouver rapidement le maximum d’informations sur la marque française de son choix.
Explications en vidéo :
Nous souhaitons dans un premier temps avoir 4 axes de recherches sur notre site :
- Recherche générale : l’internaute qui cherche un t-shirt blanc à manches courtes pourra soumettre sa requête et trouver une liste de toutes les marques proposant le produit correspondant.
- Recherche géographique : l’une des préoccupations majeures de notre clientèle aujourd’hui est de contribuer à l’emploi français et de soutenir les commerçants/artisans locaux. Elle recherche une certaine proximité pour ses achats. 77% des consommateurs disent ne pas connaître de boutiques physiques vendant du 100% français. Il sera donc possible, grâce à la géolocalisation et au code postal, de trouver les boutiques et revendeurs physiques des marques recherchées. Nous mettrons également en place un système de filtre en fonction des labels, matières…
- Recherche par marque : une liste alphabétique regroupe toutes les marques françaises. Le consommateur pourra se renseigner sur les caractéristiques principales des marques telles que le lieu de fabrication, l’origine des matières utilisées, les labels, la gamme de prix…
- Recherche par item : un classement par catégories précises aide à trouver les marques qui vendent l’article recherché.
Pour parvenir à une base de données solide et complète, nous souhaitons également mettre en place un système collaboratif : l’internaute pourra lui-même ajouter des marques qu’il connaît mais ne trouve pas sur le site. Les marques pourront également s’ajouter directement.
Pourquoi avez-vous décidé de vous lancer dans cette aventure ?
La Saperie Française est née d’une recherche de jean ! Je cherchais à en acheter un fabriqué en France avec des matériaux français, et là… des heures et des heures de recherche. Je me suis rendu compte que c’était un parcours du combattant pour trouver des fringues 100% Made in France. J’en ai parlé à Léonore, et nous avons commencé à chercher d’autres types de sapes : baskets, accessoires, sous-vêtements.
C’était long ! Très long… TROP long ! Souvent, il faut faire une recherche très spécifique pour découvrir des marques qui méritent vraiment d’être connues. Ces structures manquent souvent de ressources (financières, humaines ou de temps) pour mettre en place une communication suffisante et se faire une place sur le marché. Nous avons donc décidé de les aider (c’est notre côté super-héros) en créant un site qui référence ces marques françaises !
C’était long ! Très long… TROP long ! Souvent, il faut faire une recherche très spécifique pour découvrir des marques qui méritent vraiment d’être connues. Ces structures manquent souvent de ressources (financières, humaines ou de temps) pour mettre en place une communication suffisante et se faire une place sur le marché. Nous avons donc décidé de les aider (c’est notre côté super-héros) en créant un site qui référence ces marques françaises !
Quel message souhaitez-vous faire passer à travers votre action ?
Nous souhaitons mettre en avant différentes valeurs essentielles à nos yeux :
- Transparence : notre objectif est d’être honnête et transparent sur la provenance, les lieux de production et les matériaux utilisés dans la fabrication des produits vendus par les marques. Nous voulons savoir ce que nous consommons, et vous le faire savoir.
- Valorisation de l’industrie française : nous voulons participer à la réussite des marques françaises et mettre en avant leur travail, participer à des créations d’emplois, sensibiliser à l’environnement et aux modes de production…
- Simplicité : nous voulons transmettre les informations de manière simple et efficace. Pas d’informations superflues, uniquement l’essentiel !
- Collaboration : au-delà d’un site de référencement, nous voulons impliquer nos clients dans cette démarche via une plateforme collaborative, afin qu’ils deviennent acteurs de la réussite des marques proches de chez eux ! Pour cette raison, que nous avons décidé de lancer une campagne de financement participatif sur Ulule.
Pour Julien, la philosophie de La Saperie Française se résume ainsi :
En œuvrant ensemble, nous avons le pouvoir de faire changer les habitudes de consommation, de favoriser des circuits courts et par rebond de préserver notre environnement. Agissons !
Une initiative pratique et responsable ! Si vous aussi vous vous réjouissez de voir naître le site, venez soutenir Julien et Léonore sur leur campagne de crowdfunding.
En attendant l’ouverture officiel de son site internet, retrouvez la Saperie Française sur Facebook et Instagram, ainsi que sur sa chaîne YouTube.
30 mai 2019 source : l'échelle de Jacob
Conquête des selfies : Les bobos au sommet de l’Everest !
La même photo, prise il y a longtemps, mais cette fois ci la queue est constituée de pauvres, lors de la ruée vers l'or dans le klondyke :
Philippines : pour être diplômés, les étudiants devront planter 10 arbres
Le Parlement Philippin vient d'adopter une loi obligeant chaque étudiant à planter au moins dix arbres au cours de son cursus. Une condition sinequanone à l'obtention de leur diplôme.
Publié le 29 mai 2019 à 12:28 - Mis à jour le 29 mai 2019 à 19:59 source : +Positivr
Désormais, pour obtenir leur diplôme, les étudiants philippins devront planter au moins dix arbres au cours de leur cursus. Une tradition déjà existante dans le pays, formalisée par une loi depuis le 15 mai 2019.
Au début du XXe siècle, les zones forestières occupaient 70% de l’archipel des Philippines. Aujourd’hui, elles ne représentent plus que 20% et la déforestation illégale continue d’entamer les dernières ressources de sa flore.
Pour remédier à ce massacre, la tradition voulait que les élèves du primaire et du secondaire ainsi que les étudiants d’université plantent des arbres durant leur scolarité. Avec la loi « héritage des diplômés pour l’environnement », cette tradition devient une obligation légale. Gary Alejano a rédigé en grande partie ce projet de loi. Il explique :
« Avec plus de 12 millions d’élèves diplômés du primaire, près de cinq millions d’élèves du secondaire et environ 500 000 diplômés d’université chaque année, cette initiative, si elle est correctement mise en œuvre, assurera la plantation d’au moins 175 millions d’arbres chaque année. Au cours d’une génération, pas moins de 525 milliards peuvent être plantés dans le cadre de cette initiative. »
Les arbres seront plantés dans des zones bien spécifiques : des forêts déjà existantes mais aussi des sites miniers abandonnés et programme sera mis en œuvre sous la direction du Département de l’éducation afin d’inciter les étudiants à planter des espèces locales.
Au final, cette loi devrait avoir un double effet : écologique bien sûr, grâce à la reforestation de l’archipel, mais aussi éducatif car il participera sans conteste à la sensibilisation des jeunes à la préservation de l’environnement !
(Alors, ils vont le faire les bobos d'Harvard à moins qu'ils n'aient peur de se salir les mains ? note de rené)
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