(Les grecs ont défié les dieux olympiens de l'Union Européenne qui vont les transformer en araignées.
(source : Mythologie grec, le mythe d'Arachné). note de rené)
Des milliers d’araignées ont envahi un village grec !
Des milliers d’araignées ont envahi le littoral près du petit village insulaire d’Aitoliko, en Grèce. Vous remarquerez sur place une toile géante de 300 mètres de long. Mais que viennent faire tous ces arachnides ?
Arachnophobes, s’abstenir. Elles recouvrent tout sur leur passage sur une zone de 300 mètres de long. Les habitants d’Aitoliko, en Grèce, ne peuvent que constater le phénomène en partageant des photos et vidéos sur les réseaux sociaux. Mais qu’on se le dise, ces araignées (du genre tetragnatha), habituées à tisser leur toile près des rives, ne représentent aucun danger. «Ces araignées ne sont pas dangereuses pour l’Homme et ne causeront aucun dommage à la flore», explique la biologiste moléculaire Maria Chatzaki, de l’Université Démocrite de Thrace, en Grèce. «Elles auront leur fête et mourront bientôt». Car oui, le phénomène est éphémère.
Ce que la chercheuse appelle une “fête” est un en fait un buffet de moustiques, suivi d’une période d’accouplement. Car ce sont bien les raisons de leur présence ici. Les moustiques ont en effet été particulièrement nombreux cet été dans la région. «Quand un animal trouve une nourriture abondante, des températures élevées et une humidité suffisante, il dispose des conditions idéales pour être capable de générer de grandes populations», poursuit la chercheuse. «Les araignées profitent de ces conditions et font une sorte de fête. Elles mangent, s’accouplent, et engendrent une nouvelle génération».
Le phénomène n’est pas nouveau – il est d’ailleurs saisonnier. Il semblerait ainsi que plus de monde ait simplement été invité cette année, tant les conditions ont été favorables cet été.
Ainsi, les plages grecques attirent non seulement les Hommes pour les températures et la bonne chère, mais également les araignées. En témoigne cette vidéo signée de Giannis Giannakopoulos, publiée sur YouTube :
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