Merkel sonne l’alarme quant à la crise de la devise turque
source : Sputnik
Vendredi, le cours de la livre turque a chuté de 18 % suite à l'annonce par Donald Trump du doublement des taxes sur l'aluminium et l'acier en provenance de Turquie. Elles atteindront respectivement 20% et 50%.
source : Sputnik
La prospérité économique de la Turquie répond aux intérêts allemands, a déclaré Angela Merkel en se prononçant pour l’indépendance de la banque centrale turque. Depuis le 10 août, Ankara fait face à une dégringolade de sa devise nationale.
L'Allemagne veut que la Turquie soit un pays prospère, a déclaré lundi la chancelière allemande après une rencontre avec le Premier ministre de la Bosnie, en soulignant l'importance de l'indépendance de la banque centrale turque.
«L'Allemagne veut voir une Turquie économiquement prospère. C'est dans nos intérêts aussi […] Personne n'est intéressé par une déstabilisation économique en Turquie», a-t-elle lancé.
Le ministre turc des Finances a déclaré lundi que le gouvernement du pays entendait mettre en œuvre un plan d'actions économiques afin de stabiliser les marchés. La banque centrale turque a promis par la suite de fournir une réserve de liquidité et de baisser le coefficient des réserves obligatoires pour les banques.
Le Président turc a dénoncé la mesure prise par les États-Unis, en déclarant que son pays n'allait pas perdre «la guerre économique». Il doit se rendre en Allemagne le mois prochain.
(Vu ce que la Banque Centrale Européenne en fournissant des fonds quasiment gratuits aux banques pour qu'elles spéculent sur les marchés, notamment alimentaire participant aux crises alimentaires dans les pays sous développés et qu'elle assomment d'intérêts les entreprises de l'économie réelle, tout ça en abusant de la planche à billet, la chancelière n'a pas de leçon à donner. note de rené)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire