Fruits de la politique migratoire allemande
source : Réseau International
Commandé par le gouvernement allemand, un rapport révèle que les demandeurs d’asile arrivés récemment sont à l’origine de plus de 90% de l’augmentation des crimes violents en Basse-Saxe.
D’après Die Welt, en décembre 2017, environ 600 000 demandeurs d’asile aptes au travail étaient chômeurs en Allemagne. « Plus de la moitié des bénéficiaires de l’allocation chômage pour travailleurs valides sont actuellement de descendance étrangère, » écrivait Der Spiegel le 10 avril 2018.
Pendant ce temps-là, le taux de pauvreté atteint un record historique en Allemagne, en particulier chez les retraités âgés.
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Bien que les salafistes soient en nombre record en Allemagne, et que des gangs armés de machettes se battent dans les rues du pays, les médias de l’establishment cachent non seulement les retombées de la politique d’ouverture migratoire de la chancelière Angela Merkel, mais continuent à présenter trompeusement la situation actuelle.
Selon « Cool Germany, » un article de couverture du magazine britannique The Economist, « l’Allemagne devient plus ouverte et diversifiée et que de nombreux traits du pays, en particulier son homogénéité ethnique et culturelle de société conformiste et conservatrice, est soudainement en mutation. »
The Economist attribue cette évolution à la politique migratoire de la chancelière Merkel. « Le plus grand changement vient de la politique de « porte ouverte » aux réfugiés de Mme Merkel, qui a attiré 1,2 million de nouveaux immigrants en 2015-2016. Le magazine glorifie la brusque explosion de diversité, parce qu’elle transforme l’Allemagne jadis homogène en melting-pot, et raconte que la culture patriarcale est devenue plus équilibrée entre gens des deux sexes. »
The Economist se fait aussi l’avocat du besoin urgent de politique de porte ouverte aux réfugiés, et prétend que le flux de nouveaux arrivants en Allemagne amortira la situation démographique critique.
Depuis le début de la crise migratoire, qui a débuté à l’automne 2015, une grande partie des médias grand public colportent l’idée que l’afflux de centaines de milliers d’immigrants des pays arabes et musulmans, est la solution miracle aux difficultés économiques de l’Europe. Les immigrés jeunes et robustes étayeraient la main-d’œuvre en recul de l’Europe et marqueraient le début du prochain boom économique, reproduiraient le miracle économique allemand d’après-guerre.
« Les réfugiés payeront nos pensions, » titrait le quotidien Frankfurter Rundschau en février 2016. L’afflux de migrants assure le rajeunissement dont le besoin est si urgent, et les réfugiés cotiseront bientôt à notre système de protection sociale, promettait le journal.
« Les milieux d’affaires allemands voient dans le dernier afflux de réfugiés, l’opportunité d’aider les entreprises à se développer et assurer leur prospérité à long terme, » rapportait Der Spiegel dans son numéro d’août 2015, juste avant la décision d’ouvrir les frontières. « Le monde des affaires a urgemment besoin de travailleurs, » ajoutait-il.
« Ce que les réfugiés nous apportent est plus précieux que l’or, » déclarait Martin Schulz, principal rival politique de Merkel et leader des sociaux-démocrates allemands (SPD).
« Beaucoup de migrants suivent des cours d’intégration ou attendent d’y participer, c’est pourquoi je pense que nous devrons faire preuve de patience, » déclarait Mme Merkel en septembre 2016.
Malheureusement, ces affirmations et assurances ne ressemblent à rien d’autre qu’à des rêves chimériques de libéraux voulant faire accepter la politique migratoire en Allemagne.
Au lieu de faire la queue pour rejoindre la main-d’œuvre allemande, comme nous demandait de le croire le gratin politique et la plupart des médias, ces jeunes hommes immigrés, se sont réfugiés par centaines de milliers dans le généreux système de protection sociale allemand.
« Plus de la moitié des bénéficiaires d’allocations chômage sont actuellement d’origine étrangère, » rapportait le journal Der Spiegel le 10 avril 2018. « Selon les dernières statistiques publiées en septembre 2017, sur les 4,3 millions de bénéficiaires d’aide sociale, 55,2% étaient d’origine immigrée. En 2013, ce chiffre se montait à 43%. »
À partir de décembre 2017, environ 600 000 demandeurs d’asile aptes au travail étaient au chômage en Allemagne, révélait le journal Die Welt en décembre 2017. Pour la première fois dans l’après-guerre allemande, le nombre d’étrangers vivant de prestation chômage a franchi le seuil des deux millions.
Tout cela arrive au moment où la pauvreté, en particulier des retraités âgés, atteint un record historique. Sous le regard de Merkel, près de 20% des Allemands voient la pauvreté à leur porte, selon le Bureau fédéral allemand des statistiques. Le taux de pauvreté actuel est « plus grand que jamais depuis l’unification de la République fédérale et de la République démocratique allemande, » a rapporté la radio publique allemande Deutsche Welle.
Contrairement à ce que les médias de l’establishment font croire, rien n’indique que les centaines de milliers de jeunes immigrés affluant en Allemagne, prendront le relais de la main-d’œuvre vieillissante du pays ou devenir d’une autre façon des citoyens productifs.
Non seulement ces nouveaux arrivants exercent une pression sur les finances de l’Allemagne, mais depuis leur arrivée, il y a eu une poussée de crimes violents dans le pays. Un rapport récent commandé par le ministère allemand des Affaires familiales, révèle que les demandeurs d’asile nouvellement arrivés sont à l’origine de plus de 90% de l’augmentation des crimes violents en Basse-Saxe. Des tendances similaires s’observent dans tout le pays.
En 2017, d’après le rapport annuel de la criminalité dans le pays, rapport compilé par le Bureau fédéral de la criminalité (BKA), l’Allemagne a connu 50% d’augmentation des crimes chez les migrants par rapport à l’année précédente. Cette minorité minuscule mais grandissante, qui représente actuellement moins de 2% de la population allemande, a été accusée de près de 15% de tous les crimes violents, comme les viols et les voies de fait graves.
En mars, des bandes de Turcs et d’Arabes « armées de machettes, de massues et de bâtes de base-ball, » se sont affrontées dans les rues allemandes. Ces gangs tentaient violemment de marquer leurs territoires. Le pays est aussi en proie à une épidémie d’attaques à l’arme blanche, les agresseurs se révélant souvent être des « mineurs isolés » ayant le statut de réfugiés.
Pendant que les organes de presse, comme The Economist, qualifient l’Allemagne de Merkel de « modèle de l’Occident » pour sa « diversité » nouvellement acquise, le pays s’enfonce peu à peu dans un marécage social, économique et démographique. La tête enfouie dans le sable, beaucoup de gens de l’establishment et des médias semblent vouloir que le reste du monde occidental ouvre les frontières à l’immigration de masse non régulée, à l’exemple de l’Allemagne. Malheureusement, les fruits actuels de la politique de porte ouverte de l’Allemagne, indiquent que tous ces articles favorables semblent n’être rien d’autre qu’une minutieuse campagne de tromperie ou de désinformation.
Vijeta Uniyal, journaliste et analyste de presse, réside en Allemagne.
Gatestone Institute, Vijeta Uniyal
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