Une fuite détectée dans la partie nucléaire de Doel 1 (Belgique)
Une fuite a été détectée dans la partie nucléaire de Doel 1, à l'arrêt depuis le début de la semaine pour une maintenance au niveau du circuit de refroidissement. C'est au cours de ces travaux que la fuite a été découverte, a confirmé Engie Electrabel à la télévision locale TV Oost, ce qui suscite l'inquiétude dans les rangs des partis d'opposition.
Lundi, le réacteur de la centrale nucléaire de Doel 1, à Beveren, a été arrêté de manière imprévue pour une "maintenance au niveau du circuit de refroidissement". Mais selon la télévision locale TV Oost, une fuite aurait été détectée dans la partie nucléaire de la centrale lors de cette opération. La porte-parole d'Engie Electrabel a confirmé l'information à la chaîne locale.
La fuite se situe à une soudure dans la conduite de réserve du système de refroidissement du réacteur et il s'agit d'une fuite qui ne concerne que quelques litres d'eau par jour, a précisé samedi Engie Electrabel. La cuve du réacteur va être vidée afin que les travaux de réparation soient effectués. L'Agence fédérale de contrôle nucléaire (AFCN) fait quant à elle état d'une fuite "minime ne comportant aucun problème de sécurité".
"Nous faisons le nécessaire pour pouvoir débuter les travaux. La centrale doit dès lors être fermée et la cuve vidée", a expliqué Anne-Sophie Hugé, la porte-parole d'Engie Electrabel.
Ces travaux doivent par ailleurs être bien planifiés afin de ne pas exposer le personnel à de la radioactivité, le groupe ayant fixé la limite à 10 mSv (milliSievert), tandis que la limite légale est de 20 mSv.
Le réacteur de la centrale nucléaire du pays devrait rester à l'arrêt au moins jusqu'au premier octobre.
La fuite se situe à une soudure dans la conduite de réserve du système de refroidissement du réacteur et il s'agit d'une fuite qui ne concerne que quelques litres d'eau par jour, a précisé samedi Engie Electrabel. La cuve du réacteur va être vidée afin que les travaux de réparation soient effectués. L'Agence fédérale de contrôle nucléaire (AFCN) fait quant à elle état d'une fuite "minime ne comportant aucun problème de sécurité".
"Nous faisons le nécessaire pour pouvoir débuter les travaux. La centrale doit dès lors être fermée et la cuve vidée", a expliqué Anne-Sophie Hugé, la porte-parole d'Engie Electrabel.
Ces travaux doivent par ailleurs être bien planifiés afin de ne pas exposer le personnel à de la radioactivité, le groupe ayant fixé la limite à 10 mSv (milliSievert), tandis que la limite légale est de 20 mSv.
Le réacteur de la centrale nucléaire du pays devrait rester à l'arrêt au moins jusqu'au premier octobre.
Inquiétudes
"La centrale de Doel est périmée depuis 2015. Ses nombreux arrêts posaient jusque là essentiellement des questions quant à la pertinence économique de la prolongation. Aujourd'hui, cette vétusté devient carrément dangereuse", a ainsi commenté Jean-Marc Nollet, chef de groupe Ecolo-Groen à la Chambre.
"Pour une énergie qui se veut 'stable', l'indisponibilité globale de nos 7 réacteurs dépasse l'entendement. Et la menace qui pèse sur la population est réelle, avec ou sans pilule d'iode chez soi. Ce nouveau signal envoyé par Doel 1 doit être le déclencheur d'un mouvement vers la sortie rapide et réelle du nucléaire", a-t-il ajouté.
Le PS, lui, demande une réunion d'urgence de la commission sécurité nucléaire de la Chambre. "Le ministre Jambon et le directeur de l'AFCN doivent venir s'expliquer en commission ce lundi", a estimé le député Eric Thiébaut.
"La succession d'incidents dans nos centrales était déjà préoccupante, mais ici le problème se situe au sein même de la zone nucléaire du réacteur. Le nucléaire est une énergie dangereuse et la prolongation de nos centrales vieillissantes représente un risque non négligeable pour la sécurité", a-t-il poursuivi en exigeant "au plus vite une communication transparente sur la situation exacte à Doel 1".
(30 ans de durée de vie, un investissement qui ne vaut pas le coût de la mise au rebut. note de rené)
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