Maladie de Lyme : « La situation est explosive »…(France)
Ça nous concerne tous, le diagnostic étant très difficile, autant prendre des précautions.
Une conférence sur la maladie de Lyme se tient à Paris au moment même où d’âpres discussions sont en cours auprès des autorités de santé. La manifestation est organisée par l’ILADS, une association américaine qui lutte pour la reconnaissance de la forme chronique de la maladie.DIAGNOSTIC. “Nous les généralistes, nous sommes confrontés à la détresse de ces patients qui ont en commun ces symptômes étranges, mais à qui l’on continue de dire que c’est dans leur tête”, explique Philippe Raymond, médecin généraliste à Valence, très engagé dans la prise en charge de la maladie de Lyme. Avec d’autres médecins et représentants de l’association de malades France Lyme, il était présent à la conférence de l’ILADS (International Lyme and Associated Diseases Society) qui se tient ce vendredi et ce samedi à l’Hôtel Marriot Opéra Ambassador à Paris. L’ILADS est une organisation américaine qui lutte pour la reconnaissance de la forme chronique de la maladie de Lyme.Un grand nombre de malades échappe au diagnostic et se retrouve dans une véritable impasse thérapeutiqueEn effet, dans de nombreux pays dont la France, cette maladie infectieuse transmise par la piqûre de tiques, est essentiellement reconnue par les autorités de santé, dans sa forme aiguë. C’est-à-dire quand elle se manifeste peu de temps après la piqûre par l’apparition sur la peau d’une rougeur appelé érythème migrant, se développant autour du point de piqûre. Au-delà, le diagnostic ne peut être officiellement posé que si les tests de dépistage – Elisa et Western Blot – sont positifs. C’est du moins, ce qu’impose aux patients et aux médecins, la conférence de consensus de 2006 sur le diagnostic et le traitement de la maladie.Problème, ces tests font l’objet d’une intense controverse car ils sont considérés par beaucoup de médecins comme inefficaces. Du coup, un grand nombre de malades échappe au diagnostic et se retrouve dans une véritable impasse thérapeutique, avec toujours les mêmes symptômes : fatigue, migraines, douleurs articulaires, paralysie faciale etc… Sans diagnostic, ils ne peuvent effectivement pas bénéficier d’une prise en charge et en l’occurrence d’un traitement antibiotique qui permettrait de lutter contre la ou les bactéries du genre Borrelia, responsables de l’infection. Une situation intenable qui les expose aux pires dérives des médecines alternatives (lire notre enquête sur le scandale des pseudo-traitements).…/…Source Scienceetavenir/santéEn savoir plus:INRA; Tactique anti-tiques
Cette dernière image vient du Québec https://www.ville.gatineau.qc.ca/
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