Hillary Clinton compare Trump à Nixon et sa démission
L'ancienne candidate démocrate à la présidence américaine, Hillary Clinton, a fait vendredi un parallèle entre la démission de l'ancien président Richard Nixon et Donald Trump, lors d'un discours devant les diplômés de son ancienne université.Candidate malheureuse lors de deux campagnes présidentielles, en 2008 et 2016, Hillary Clinton n'a pas prononcé le nom de Donald Trump, mais ses références n'ont pas échappé aux étudiantes du Wellesley College, qui ont donné de la voix.
L'ancienne avocate a évoqué l'état de la société américaine l'année de l'obtention de son diplôme, en 1969.
"Nous étions furieux de l'élection présidentielle" qui venait de se dérouler l'année précédente et avait vu la victoire du candidat républicain Richard Nixon, a-t-elle expliqué, "un homme dont la présidence allait finalement s'achever dans la honte avec sa destitution pour obstruction à la justice".
Elle a commis, au passage, une erreur factuelle, car si une procédure de destitution a bien été engagée contre Richard Nixon, il a démissionné le 8 août 1974, avant qu'elle ne soit allée à son terme.
Hillary Clinton a rappelé qu'après la révélation du scandale du Watergate, Richard Nixon avait limogé le responsable de l'enquête désigné par le ministre de la Justice, pour tenter de faire dérailler les investigations le concernant.
L'ancienne candidate démocrate faisait là un parallèle avec Donald Trump, qui a limogé, le 9 mai, le directeur du FBI James Comey qui dirigeait l'enquête sur de possibles liens entre le gouvernement russe et l'équipe de la campagne Trump.
A l'époque, "nous avons réussi à traverser cette période difficile", a expliqué Hillary Clinton à un auditoire qui lui était tout acquis.
"Des millions de citoyens ordinaires, particulièrement des jeunes", se sont battus, au début des années 70, pour renforcer les droits des minorités, avec succès, a-t-elle ajouté.
Wellesley College est une université privée proche de Boston (nord-est), réservée aux femmes, qui compte environ 2.350 étudiantes.
(©AFP / 27 mai 2017 07h46)
(Avant, c'était, je veux être vizir, maintenant, c'est, je veux être vizir à la place du vizir ou est-ce une condition pour que les pèpètes continuent à tomber dans le gouffre insondable du compte bancaire de sa fondation ? note de rené)
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