A savoir : Qui combat vraiment en Syrie ? La liste noire de la honte de l’Occident
source : Les brindherbes engagés
Encore des éléments dans la lutte anti-propagande et l’on peut dire que la Syrie est un cas d’école du genre.
Voilà qui devrait vous permettre de vous faire une idée précise de la nature des groupes de combattants présentés faussement sous le terme de « rebelles » par les MMS atlantistes. Cet article fournit ses références, et vous le comprendrez, ces soit-disant gentils rebelles « portés par un idéal démocratique pour lutter contre le vilain Bachar Al Assad bourreau de son peuple », sont loin d’être ce que l’on essaye de nous faire croire.
Un article salutaire pour réaliser ce qui se passe réellement en Syrie si vous aviez encore des doutes, Si ça ce n’est pas de l’ingérence, qu’est-ce que c’est ? Aucune ambassade occidentale ne peut ignorer ces informations : Réalisez-vous à quel point nous avons été et nous sommes manipulés dans ce conflit Syrien ?
Pour rappel, les grandes agences de presses occidentales, ignorant les témoignages sur place, ont puisé leurs informations sur le conflit auprès du très douteux et très contesté Oussama Ali Suleima, opposant à Bachar Al Assad, qui dirige depuis son fauteuil londonien le fameux OSDH formé d’un réseau de quelques « amis » forcément très objectifs. Quasiment aucun témoignage contradictoire de personnes sur place n’a été pris en compte ailleurs que dans les médias alternatifs.
Qui combat vraiment en Syrie : la liste noire de la honte de l’Occident
L’Occident, très pathétique, déplore la chute d’Alep. Ce que l’Union européenne et le gouvernement fédéral allemand ne disent pas : à Alep, comme en Syrie, combattent surtout des détachements de mercenaires, qui sont financés par l’Occident et ses alliés. Sans eux, il n’y aurait pas eu de guerre en Syrie.
Le 18 décembre 2016 – Deutsche Wirtschafts Nachrichten
Pour l’opinion publique allemande, il n’est souvent pas clair de démêler qui combat contre qui en Syrie. Un seul côté semble clair : une alliance de la Russie, de la Syrie, de l’Iran et du Hezbollah islamique. Mais contre qui combat au juste cette alliance ? La désignation des opposants au président élu Bachar al-Assad va des « rebelles » à l’« opposition » en passant par les « insurgés ». En effet, il y a même un parti d’opposition au Parlement syrien aujourd’hui, il y détient même un ministère (de la Réconciliation nationale). Pourtant les combattants « rebelles »sont presque exclusivement soutenus par des gouvernements étrangers et des services de renseignement.
Dans l’inventaire qui suit, nous nous basons presque exclusivement sur des sources occidentales – qui font clairement ressortir que l’engagement des mercenaires est connu des médias internationaux.
Cette liste est une liste de la honte : des services de renseignements et des gouvernements occidentaux financent une guerre en Syrie avec l’argent des contribuables, échappant à tout contrôle. Cela s’explique par des intérêts de politique énergétique, et vaut pour l’Occident comme pour la Russie et l’Iran.
L’armée russe est venue à l’aide d’Assad. Elle l’a fait en conformité avec le droit international – même si la guerre est toujours horrible et que la Russie ne pouvait pas éviter que des civils soient touchés. Les mercenaires décrits ici et leurs « souteneurs »agissent tous à l’encontre du droit international.
Le Front Sud :
Actif à Daraa et à Kuneitra, rapporte Al Jazeera.
Le groupe est financé et dirigé par le Centre des opérations militaires (COM) à Amman, qui dépend des États-Unis, selon la Fondation Heinrich-Böll.
La BBC précise que pour le Front Sud, il s’agit du regroupement de divers groupes, doté d’une force de combat de 38 000 hommes, soutenu par la CIA.
Elle est décrite par des représentants occidentaux comme le « groupe rebelle » le mieux organisé, selon Reuters.
Le Front Sud est dirigé par l’ancien général syrien Bachar al-Zoubi. Celui-ci est un riche homme d’affaires qui a surtout fait fortune dans le secteur touristique. En outre, il est membre du clan al-Zoubi, selon le magazine NOW.
La Légion al-Rahman et Jaysh al-Islam :
Actifs dans la Ghouta-Est, dans la périphérie de Damas et à Qalamoun-Est, rapporte Asharq al-Awsat.
Le groupe opère systématiquement avec l’armée de mercenaires de Jaysh al-Islam. La Légion al-Rahman et Jaysh al-Islam ont été levés et financés par l’Arabie saoudite. Riyad utilise le groupe comme organisation principale pour financer d’autres armées mercenaires en Syrie. Il y a eu par le passé des « rencontres de coordination » entre l’ancien chef des services secrets saoudiens Bandar, l’ambassadeur américain en Syrie Robert Ford et le ministre des Affaires étrangères du Qatar, Khaled al-Attiyah. Les rencontres secrètes entre des représentants de l’Arabie saoudite, des États-Unis et du Qatar avaient lieu sur le territoire turc, rapporte le Guardian.
Le nombre des combattants se situe entre 40 000 et 70 000 hommes, d’après le rapports de l’Université Stanford. Le porte-parole de Jaysh al-Islam, Mohammed Alloush, a participé en tant que représentant des mercenaires aux pourparlers de paix de Genève, qu’il a unilatéralement rompus, rapporte Al Jazeera.
Le fondateur de Jaysh al-Islam, Zahran Alloush, a été tué lors d’une attaque aérienne russe, rapporte le Guardian. L’actuel chef militaire du groupe est Essam al-Buwaydhani. Il n’y a pas d’informations fiables sur al-Buwaydhani.
Le Front du Levant (Jabhat al-Shamiyah) :
Actif au nord de la Syrie / province d’Alep.
Le groupe est soutenu tant par des États occidentaux que par l’Arabie saoudite, nous dit Reuters. Au cours de la guerre en Syrie, il a reçu des armes antichars étasuniennes.
Le nombre des combattants de ce groupe s’élève, selon des données de Medium.com, à 7000 environ.
Le commandant suprême du Front du Levant est Abdelaziz Salamah. Selon les informations du Carnegie Middle East Center, Salamah est un « mercenaire » de la ville syrienne d’Adnan qui avait déjà dirigé d’autres troupes mercenaires.
Nour al-Din al-Zenki :
La troupe de mercenaires de Nour al-Din al-Zenki est active dans la province d’Alep – en particulier dans les faubourgs nord-ouest de la ville d’Alep, rapporte le Militant Leadership Monitor de la Fondation Jamestown
Le groupe est alimenté en argent et en armes par les États-Unis. Le Centre des opérations militaires (COM) des États-Unis joue ici un rôle clé, mais la CIA doit contrôler l’usage de l’argent et du matériel. Le groupe devrait aussi avoir reçu des armes antichar étasuniennes de la CIA et d’Arabie saoudite, rapportent le Guardian et NOW.
Selon des indications de Medium.com le groupe disposerait de plus de 3 000 combattants.
Le commandant suprême du groupe est Cheik Tawfik Schahabuddin, selon le CarnegieMiddle East Center.
La Brigade des Faucons de la Montagne :
La Brigade des Faucons de la Montagne est active dans la province d’Idlib, au nord-ouest de la Syrie.
Le groupe est soutenu financièrement et fourni en armes par la CIA. Ses actions sont coordonnées par le Centre des opérations militaires en Turquie, qui est dirigé par des membre des services secrets occidentaux et arabes, rapporte Radio Free Europe/Radio Liberty.
Le groupe a une force combattante de 1000 personnes, selon le magazine Medium.com.
Le commandant suprême de ce groupe de mercenaires est Hassan Hadj Ali, un ancien capitaine de l’Armée syrienne. Les combattants du groupe sont formés au Qatar et en Arabie saoudite, selon Radio Free Liberty/Radio Europe.
La Brigade des Faucons de la Montagne a combattu jusqu’ici avec le Front al-Nusra et Ahrar al-Sham contre l’Armée syrienne.
La 13e division :
La 13e division est surtout active dans la province d’Idlib, selon Business Insider.
Elle est financée par le Qatar et l’Arabie saoudite, rapporte Al Jazeera.
D’après des informations du New York Times la CIA aurait équipé le groupe avec des armes antichar étasuniennes. Il dispose d’une force de combat de 1800 personnes, écrit Medium.com.
Le commandant suprême du groupe est le lieutenant-colonel Ahmed al-Saoud, dit la BBC. Al-Saoud a déserté en 2012 de l’Armée syrienne, où il avait servi pendant 20 ans auparavant, selon Al Jazeera.
Jaysh al-Nasr :
Le groupe Jaysh al-Nasr est actif dans la province de Hama et à Idlib.
Selon des informations de Middle East Eye, Jaysh al-Nasr est armé et soutenu par la CIA.
Le commandant suprême du groupe est le major Mohamed al-Mansour, rapporte RFS North. Al-Mansour est un déserteur de l’Armée syrienne.
Jaysh al-Nasr a 3 000 combattants. Le groupe est soutenu par l’Occident et a abattu en mars 2016 un avion de combat syrien avec une arme anti-aérienne, rapporte le L.A. Times.
La Division du Nord :
La Division du Nord est active dans les provinces d’Idlib, de Hama et d’Alep.
La Division du Nord appartient aux troupes mercenaires armées et soutenues par la CIA. La CIA avait équipé le groupe notamment avec des armes antichars, rapporte The Daily Mail.
Le commandant suprême du groupe est le lieutenant-colonel Fares al-Bayousch, qui avait auparavant servi dans l’Armée syrienne et avait travaillé comme ingénieur aéronautique, rapporte la Fondation Jamestown
Le groupe a une force de combat de 3 250 personnes, selon le magazine Medium.com.
La 1ère Division côtière :
La 1ère Division côtière est active dans les provinces d’Idlib et à Lattaquié.
Le groupe fait également partie des troupes mercenaires soutenues par la CIA, rapporte le Wall Street Journal. Il avait auparavant reçu des armes antichars étasuniennes, selon Stratfor. Son commandant suprême est le major-général Muhammad Hadj Ali.
Hadj Ali est le déserteur du rang le plus élevé de l’Armée syrienne qui ait rallié les troupes mercenaires. Il a obtenu un doctorat à l’Académie Nasser en Égypte, rapporte Al Araby.
La 1ère Division côtière dispose d’environ 2 800 combattants, selon Medium.com.
La Légion Sham / Faylaq al-Sham :
La Légion Sham est active à Homs, Hama, Idlib et Alep.
La Légion Sham est soutenue par les États-Unis, nous informe le portail militaire russe South Front.
Elle a cependant également participé à l’opération Bouclier de l’Euphrate, ce qui a conduit à ce que les milices kurdes soutenues par les États-Unis attaquent le groupe au nord de la Syrie. Le groupe mercenaire se consacre actuellement aux milices kurdes au nord de la Syrie, peut on lire dans le New York Times. Auparavant, il avait lutté presque exclusivement contre l’Armée syrienne.
Le groupe dispose de 4 000 combattants, rapporte Medium.com.
Le chef du groupe est Mondher Saras, annonce Carnegie. Il n’existe pas d’informations publiquement accessibles sur Saras.
Ahrar al-Scham :
La troupe de mercenaires Ahrar al-Scham est active surtout dans la province d’Idlib.
Elle appartient aux groupes mercenaires soutenus par la CIA, nous dit The International Reporter. D’après des informations de la chaîne de télévision publique russe Sputnik News, l’Arabie saoudite soutiendrait également le groupe financièrement. Al-Masdar News décrit le groupe comme l’un de ceux soutenus par l’« Occident ».
Son commandant actuel est Abu Yahya al-Hamawi, un ingénieur de Hama, qui a étudié à l’Université Tishreen, nous apprend Joshua Landis sur son site internet. C’est toutefois Abu Ammar al-Omar qui doit reprendre le commandement de Ahrar al-Scham, rapporte AP. Al-Omar passe pour un partisan de la ligne dure, qui rejette un cessez-le-feu avec l’Armée syrienne, selon Alalam.
Ahrar al-Scham a une force combattante de 15 000 personnes, d’après Medium.com.
Le Front al-Nusra (Fatah al-Sham) :
Le Front al-Nusra est principalement actif dans les provinces d’Idlib et de Deir-Ezzor.
Selon des recherches menées par le journaliste britannique Peter Oborne, les États-Unis et la Grande-Bretagne soutiennent le Front al-Nusra – la branche syrienne d’al-Qaïda – et de nombreuses troupes mercenaires en Syrie. Cela ressort clairement du documentaire The Report de la BBC Radio. Les États-Unis et le Front al-Nusra seraient dans le même camp lorsqu’il s’agit de combattre le président Bachar al-Assad.
Le commandant en chef du Front al-Nusra est Abu Mohammed al-Julani, selon la BBC. Al-Julani est d’origine syrienne. Auparavant, il avait rejoint al-Qaïda en Irak et a été détenu à Camp Bucca, écrit Orient News.
La Front al-Nusra a 12 000 combattants, selon Medium.com
Le cas particulier du MI6 dans la guerre en Syrie :
Après le renversement de Kadhafi, le MI6 et la CIA ont établi un réseau d’exfiltration de la Libye vers la Syrie. Des armes et des combattants ont été déplacés en Syrie pour renverser Assad.
Les Britanniques et les Français ont formé les rebelles de l’Armée syrienne libre et étaient stationnés sur une base turque. Les rebelles auraient été situés entre autres au nord du Liban et dans certaines de la Libye, rapporte le site militaire du Royaume-Uni Elite & Special Forces.
Asia Times informe que le MI6 et la DGSE française auraient entraîné les rebelles dans la région turque de Hatay et à Tripoli en Libye.
À cela s’ajoute que le MI6, avec la CIA et des instructeurs français, forme et arme des rebelles contre la Syrie en Jordanie, selon le Guardian.
La Brigade des Martyrs de l’Islam / Liwa’ Shuhada al-Islam :
Ce groupe est actif dans la périphérie de Damas / Daraya. C’est la troupe mercenaire la plus importante à Daraya, rapporte Orient News.
Entre 2012 et 2016, le groupe a reçu des armes antichars américaines de la CIA, rapporte le site internet Democratic Revolution, Syrian Style. L’utilisation de telles armes ressort également des vidéos de la troupe.
Le chef militaire de ces mercenaires est le capitaine Saeed Enker. Il a dit à Orient Newsque son groupe soutiendra à l’avenir les groupe à Idlib, dans la lutte conte Assad.
Medium.com rapporte que le groupe a plus de 1000 combattants.
Le Mouvement islamique al-Muthanna / Harakat al-Muthanna al-Islamiya :
Ce groupe est actif dans la province de Daraa.
L’allié du Mouvement islamique al-Muthana est la milice terroriste d’ISIS (Liwa Shuhada’ al-Yarmouk). Le financement du groupe est opaque. D’après des indications du journaliste arabe Nabegh Soror le groupe aurait, à ses débuts, obtenu des aides financières d’une personne venant des États du Golfe, qui se présentait comme un membre des services secrets. Plus tard, il est cependant apparu qu’il s’agissait d’une personne privée, rapporte Zaman al Wasl.
L’organisation est aussi considérée comme un intermédiaire entre divers groupes islamistes, selon Zaman al Wasl.
Le commandant suprême et « émir » du groupe est Abu Ayyup, sur lequel on sait peu de choses, nous apprend Al Jazeera.
Le groupe a 2 000 combattants, rapporte Medium.com
La Brigade Sultan Mourad :
La Brigade Sultan Mourad opère dans la province d’Alep.
Le groupe est soutenu par la Turquie et participe à l’opération Bouclier de l’Euphrate.
Son commandant est le colonel Ahmet Othman Fehim Isa, nous informe Voice of America.
Le groupe a 1 000 combattants, qui sont principalement des Turkmènes, selon Medium.com. Le groupe appartient à l’organisation militaire principale Armée syrienne turkmène (STO dans son sigle anglais).
Armée syrienne turkmène (STO) :
La STO a été fondée en août 2013. Elle est active à Lattaquié, Alep, Idlib, Homs et Hama, rapporte Turkomania.org.
La STO est soutenue par la Turquie. L’aile politique de la troupe est le Parlement turkmène de Syrie, dont le siège est à Istanbul et qui a d’autres représentations à Gaziantep et Yayladag.
Le fondateur et commandant de ces mercenaires est le colonel Abu Bakir Muhammed Abbas, qui est un déserteur de l’Armée syrienne, rapporte Haberler.
Le journal turc Yeni Safak annonce que la STO a plus de 5 000 combattants.
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Dans ce contexte, il devient clair pourquoi l’Occident ne peut rien faire pour protéger la population en Syrie : il doit faire sortir ses gens de la zone des combats, ce qui est toujours difficile après une bataille perdue. On ne sait pas si les Russes et les Syriens feront en sorte que les mercenaires puissent être éloignés en toute sécurité. On ne sait pas non plus où les mercenaires se rendront à la fin.
Il faut lire les déclarations de l’UE et de l’Allemagne dans ce contexte. L’AFP résume :
Les chefs d’État et de gouvernement de l’Union européenne ont appelé à la protection de la population d’Alep, mais ont en même temps avoué leur impuissance dans le conflit syrien. Dans la déclaration finale du sommet de l’UE à Bruxelles, ils ont condamné dimanche soir les attaques sur la grande ville syrienne et demandé que les habitants puissent quitter Alep-Est « dans la sécurité et la dignité ». La chancelière allemande Angela Merkel (CDU) a parlé d’une situation « très déprimante » et a émis de sévères accusations à l’égard de la Russie et de l’Iran.
L’évacuation d’Alep-Est entamée jeudi doit avoir lieu sous la surveillance des Nations Unies, affirme la déclaration finale. En même temps, de l’aide et des médicaments doivent pouvoir être amenés dans la ville. Les médecins et les hôpitaux doivent être protégés dans tout le pays.
Le président du Conseil de l’UE Donald Tusk a demandé à l’issue du sommet européen la mise en place immédiate de « corridors humanitaires » : « La protection des civils est une priorité absolue. »
Dans le même temps, Tusk a admis que dans le conflit syrien, l’UE n’était « pas aussi efficace que nous le souhaiterions » étant donné la « brutalité du régime » et de ses alliés la Russie et l’Iran. Mais l’UE n’est pas indifférente à la souffrance des gens en Syrie et continuera à faire « pression » sur les acteurs.
Merkel aussi s’est exprimée avec tristesse sur la situation en Syrie : « Cette partie de la discussion, je ne veux pas vous le cacher, était très déprimante, parce que nous voyons tous, au XXIe siècle, quelque chose dont nous avons honte, qui nous brise le cœur, et que nous ne pouvons pas agir politiquement comme nous le voudrions. »
En même temps, elle a reproché à la Russie et à l’Iran d’être coresponsables des attaques sur les civils et les hôpitaux d’Alep. Ce sont « des crimes, qui devront aussi être punis ».
Jeudi, l’évacuation des habitants de la partie orientale assiégée a commencé dans la ville d’Alep. À Bruxelles, le président français Hollande a cependant alerté sur le fait que 50 000 personnes étaient encore « piégées » à Alep.
Les menaces de sanctions contre la Russie ne se trouvent pas dans la déclaration finale – les chefs d’État et de gouvernement de l’UE n’ont aucun espoir d’exercer une véritable pression sur Moscou par ce moyen. Dans la déclaration du sommet, il est simplement écrit :« L’UE prend en considération toutes les options disponibles. » Hollande a dit que des sanctions n’étaient pas exclues à l’avenir, mais que « nous n’en sommes pas encore là ».
Le dernier sommet de l’année de l’UE s’est tenu sous l’impression de la situation dramatique à Alep. Le maire de la partie est de la ville, Brita Hagi Hassan, était invité à la rencontre de Bruxelles [Qui n’est pas du tout maire, NdT].
« Nous avons urgemment besoin d’une coalition pour contraindre le régime et les milices iraniennes sur place à respecter le cessez-le-feu, a dit Hassan. Et nous devons organiser l’évacuation des civils en toute sécurité. » Il a averti : « L’Histoire se souviendra du silence international face aux crimes contre l’humanité en Syrie. »
Le 18 décembre 2016 – Deutsche Wirtschafts Nachrichten
Traduit par Diane pour le Saker francophone
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