Rien dans l'environnement n’explique la mort de milliers d’animaux marins en Nouvelle-Écosse
Rien d'anormal n'a été décelé pour l'instant dans l'environnement pour expliquer la mort de milliers d'animaux marins ces dernières semaines dans le sud-ouest de la Nouvelle-Écosse, selon des scientifiques.
Le ministère des Pêches et des Océans du Canada (MPO) a donné une conférence de presse, vendredi, pour faire le point sur la situation. Une douzaine d'experts du ministère et de l'Agence d'inspection des aliments étaient présents.
Les autorités affirment que les tests effectués afin de déceler de possibles toxines dans les poissons morts se sont révélés négatifs.
D'autres analystes sur la qualité de l'eau sont toujours en cours pour déterminer s'il y a une présence de pesticides dans l'eau.
Kent Smedbol, un expert du MPO, explique que les chercheurs n’ont encore aucune conclusion. Il ajoute qu’une tempête récente qui a provoqué une baisse soudaine de la température des eaux peu profondes à -5 degrés Celsius et de fortes vagues a peut-être entraîné la mort des animaux marins.
Derreck Parsons, autre représentant du MPO, souligne qu’il ne semble pas y avoir plus d’animaux marins qui meurent.
Depuis la fin de novembre, des milliers de poissons, de crustacés et d’autres animaux marins mourants ou morts se sont échoués sur les côtes entre Tusket et la rivière Annapolis. La majorité des poissons morts a été trouvée le long de la baie de Sainte-Marie.
Selon Kent Smedbol, il est improbable qu'une hydrolienne installée sur le fond de la baie en novembre soit responsable des incidents. Si c'était le cas, exliquent les scientifiques, un plus grand nombre d'espèces auraient été trouvées sur plus de plages.
Manifestation de résidents inquiets
Une manifestation se déroule vendredi après-midi, à Digby. Les résidents de la région se disent très inquiets d'une telle découverte d'animaux morts sur leurs plages.
Des manifestants qui ne sont pas convaincus de l'innocence de l'hydrolienne réclament l'arrêt des tests.
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