Un bras robotique pour tester les textiles intelligents de Google
PAR JULIETTE RAYNAL PUBLIÉ LE À 11H30 source : Veille technologique
Pour tester l'efficacité et la robustesse de ses textiles intelligents, développés dans le cadre du projet Jacquard, Google a utilisé un bras robotique de l'entreprise Kuka.
Il y a bientôt un an, Google présentait ses ambitions en matière de textiles connectés à travers son projet Jacquard(en référence à l’inventeur du métier à tisser semi-automatique programmable par cartes perforées, le lyonnaisJospeh-Marie Jacquard).
Développé au sein de l’entité ATAP, le projet vise à industrialiser la fabrication de tissus communicants pour que les vêtements et les meubles se transforment en surfaces tactiles et interactives. Dans cette optique, Google et ses partenaires industriels ont développé un fil conducteur composé de fins alliages métalliques et de fils naturels et synthétiques. Ces fils conducteurs sont ensuite reliés à de minuscules circuits électroniques pour enregistrer les interactions tactiles de l’utilisateur, ensuite traduites par un algorithme.
Toutefois, avant d’industrialiser une telle innovation, la firme de Mountain View a souhaité s’assurer de la qualité de ses tissus connectés. Pour cela, elle s’est appuyée sur un bras robotisé du fabricant Kuka Robotics.
Une durée de vie de trois ans et 200 jours
Dans un article de recherche, qui sera présenté officiellement en mai prochain lors d’une conférence sur les interactions hommes-robots, les membres du projet expliquent avoir utilisé un bras robotique pour éprouver la résistance et l’efficacité des tissus en faisant glisser de manière répétée et pendant plusieurs heures un échantillon sur une sorte d'éponge souple, visant à simuler la flexibilité du corps.
Après 10 heures de tests et plus de 12 000 frottements, les chercheurs ont conclu que le tissu avait une durée de vie de trois ans et 200 jours, en se basant sur un rythme de 200 frottements quotidiens. Durée de vie pendant laquelle, le tissu intelligent était capable de reconnaître les gestes du robot avec un taux de fiabilité de 95 %. Les chercheurs ont mené une autre série d’expérimentations avec des gestes réalisés par des humains pour se rapprocher des conditions réelles d’usage. Cette fois-ci, le taux de reconnaissance des gestes, moins uniformes que ceux du robot, ne s’élevait qu’à 77 %. Interrogé par laMIT Technology Review, Ivan Poupyrev, responsable du projet, a néanmoins précisé que cette performance avait été améliorée de manière significative grâce à de nouveaux travaux.
Pour rappel, dans le cadre du projet Jacquard, Google a noué un partenariat avec la marque de jeansLevi’s. Les deux entreprises avaient alors annoncé qu’elles proposeraient une collection de vêtements intelligents dès 2016.
Développé au sein de l’entité ATAP, le projet vise à industrialiser la fabrication de tissus communicants pour que les vêtements et les meubles se transforment en surfaces tactiles et interactives. Dans cette optique, Google et ses partenaires industriels ont développé un fil conducteur composé de fins alliages métalliques et de fils naturels et synthétiques. Ces fils conducteurs sont ensuite reliés à de minuscules circuits électroniques pour enregistrer les interactions tactiles de l’utilisateur, ensuite traduites par un algorithme.
Toutefois, avant d’industrialiser une telle innovation, la firme de Mountain View a souhaité s’assurer de la qualité de ses tissus connectés. Pour cela, elle s’est appuyée sur un bras robotisé du fabricant Kuka Robotics.
Une durée de vie de trois ans et 200 jours
Dans un article de recherche, qui sera présenté officiellement en mai prochain lors d’une conférence sur les interactions hommes-robots, les membres du projet expliquent avoir utilisé un bras robotique pour éprouver la résistance et l’efficacité des tissus en faisant glisser de manière répétée et pendant plusieurs heures un échantillon sur une sorte d'éponge souple, visant à simuler la flexibilité du corps.
Après 10 heures de tests et plus de 12 000 frottements, les chercheurs ont conclu que le tissu avait une durée de vie de trois ans et 200 jours, en se basant sur un rythme de 200 frottements quotidiens. Durée de vie pendant laquelle, le tissu intelligent était capable de reconnaître les gestes du robot avec un taux de fiabilité de 95 %. Les chercheurs ont mené une autre série d’expérimentations avec des gestes réalisés par des humains pour se rapprocher des conditions réelles d’usage. Cette fois-ci, le taux de reconnaissance des gestes, moins uniformes que ceux du robot, ne s’élevait qu’à 77 %. Interrogé par laMIT Technology Review, Ivan Poupyrev, responsable du projet, a néanmoins précisé que cette performance avait été améliorée de manière significative grâce à de nouveaux travaux.
Pour rappel, dans le cadre du projet Jacquard, Google a noué un partenariat avec la marque de jeansLevi’s. Les deux entreprises avaient alors annoncé qu’elles proposeraient une collection de vêtements intelligents dès 2016.
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