Des pesticides à la pollution de l'air : 8 conseils pour se désintoxiquer
Toxiques, les produits chimiques envahissent notre quotidien et menacent notre santé. Comment faire pour vivre plus sainement ? On vous dit tout
Respirer, manger et boire... Toutes ne sont pas nocives, mais plus de 100 000 substances chimiques présentes dans notre environnement accompagnent aujourd'hui les gestes basiques et vitaux de tous les jours. Des pesticides aux additifs alimentaires, en passant par les particules fines, nombre d'élément toxiques polluent de plus en plus l'eau, la terre et l'air, agressant et contaminant, parfois à notre insu, nos organismes.
La bonne nouvelle, c'est qu'on peut faire la chasse aux toxiques, comme nous y invitent Véronique Vasseur, ex-médecin chef de la prison de la Santé, et la journaliste Clémence Thévenot dans leur livre "Désintoxiquez-vous" (Flammarion), en librairie depuis ce printemps. Les deux auteures répertorient toutes les substances dangereuses pour la santé et surtout, donnent une foule de conseils pour changer nos pratiques et protéger notre santé. Voici 8 règles d'or issues de ce "guide de survie", pour vivre plus sainement et se "décontaminer".
1. Passer au bio... si possible
"La salade bio que l'on lave soi-même, revient deux fois et demie moins cher qu'une salade en sachet".Véronique Vasseur
Pour manger, boire, se laver et même nettoyer sa maison, le bon réflexe d'achat consiste à préférer les produits bio, c'est à dire sans produits chimiques. Le terme "bio" vous agace ? Pensez "naturels" ou "non toxiques".
Le caddie "vert", cher ou pas?
Les produits alimentaires issus de l'agriculture biologique sont parfois plus coûteux, mais pas toujours. Ils permettent en tout cas d'être dix fois moins exposé aux résidus de pesticides que contiennent 62% des fruits, 37% des céréales et 30% des légumes consommés. Leur rapport qualité/prix et leur valeurnutritive sont également supérieure. En évitant les plats préparés, en mangeant local et de saison, on peut se nourrir bio sans se ruiner : râper ses carottes bio revient quand même trois fois moins cher qu'une barquette de carottes râpées "industrielles"...
Les produits bio à privilégier dans votre panier
Pour ménager votre portefeuille, privilégiez les produits les plus pollués et peu chers, comme lasalade, les pommes, le lait, les oeufs, les pommes de terre. Les pommes, mais aussi les poires et les pêches, cumulent 36 traitements en moyenne. Les épinards, le céleri et le concombre sont également les plus exposés aux pesticides, comme les fraises vendues en France dont 92% contiennent contiennent un ou plusieurs résidus chimiques. Le thé du matin ou de cinq heures pouvant contenir des pesticides libérés par l'eau bouillante, boire du thé bio est une bonne idée.
>>> LE BONUS On peut faire l'économie du bio pour les fruits d'importation comme l'ananas, les avocats, les mangues, mais aussi les oignons, le chou, le maïs, l'aubergine, les petits pois ou encore les asperges (à condition de les laver ou de les peler soigneusement). Ces bons élèves de l'agriculture sont parmi les moins contaminés.
2. Laver et peler les fruits et les légumes, locaux et de saison
Un enfant de 10 ans ingère en une seule journée plus de 80 substances chimiques à travers ses repas
Cinq fruits et légumes par jour ? Oui mais à condition de ne pas ingérer par la même occasion un cocktail de pesticides, mis en cause dans l'augmentation d'un certain nombre de maladies et de cancers. Si l'on a du mal à se décider à acheter bio, on lavera et on frottera (avec une brosse à légumes et du vinaigre blanc ou du bicarbonate) ses fruits et légumes "conventionnels", avant de les consommer, et on épluchera les plus pollués, comme les courgettes, aubergines et concombres. Cela permet d'éliminer une partie des pesticides.
On pensera aussi à retirer les feuilles extérieures des poireaux, salades et choux.Si une pomme bio se mange en entier, il faut enlever la peau et un centimètre de chair pour ne pas avaler la quarantaine de produits chimiques d'une pomme "industrielle". En revanche, s'ils ne sont pas bio, oubliez la rondelle de citron dans la tisane du soir et les zestes d'orange dans les gâteaux.
3. Manger moins de viande, mais de qualité
66 kilos par habitant et par an
Avec une consommation de viande de 66 kilos par habitant et par an, les Français restent de gros carnivores, même si leur appétit pour la viande bovine décline depuis plusieurs années, au profit des volailles. Or, si les hormones sont interdites en France depuis 1976, les bovins continuent à recevoir desantibiotiques. Le bétail et les volailles peuvent aussi être contaminés si leur alimentation contient des résidus de pesticides que l'on retrouve ensuite notamment dans le lait, le foie et les reins des animaux.
Place aux viande labellisées
La solution ? Commencer par limiter sa consommation de viande à 500 grammes de viande rouge par semaine (3 steaks environ). C'est bon pour la planète et pour la santé. Par la même occasion, on économise sur son budget pour acheter de la viande de meilleure qualité, en privilégiant les labels tels queLabel Rouge, IGP, AOP, STG, Bio, Nature et Progrès. Ou, mieux encore, en s'approvisionnant directement auprès de petits producteurs, sur le marché ou par Internet. Dans tous les cas, on privilégiera les viandes maigres (volailles, rumsteak, filet mignon...), qui contiennent moins de toxiques que les viandes grasses (gigots, entrecôtes, travers de porcs...) ou les abats (foie, rognons).
Des phtalates dans les hamburgers des fast-food ?
Une étude réalisée aux États-Unis et publiée dans la revue Environmental Health Perspectiveshamburgers vient de pointer du doigt les hamburgers, qui contiendraient desphtalates. Utilisés depuis 50 ans pour rendre les plastiques souples dans les domaines de la construction, de la cosmétique et des emballages alimentaires, ces produits chimiques sont suspectés de provoquer des troubles du développement et de la fertilité. Est-ce aussi le cas en France ? Quoi qu'il en soit, importée la plupart du temps et achetée à bas prix, la viande des fast-food comme celle des plats préparés est le plus souvent riche en mauvaises graisses, responsables de la hausse des maladies cardiovasculaires : mieux vaut l'éviter.
>>>LE BONUS Manger de la viande bio ne vous mettra pas sur la paille. Certes, les lardons, le boeuf et le poulet bio sont plus chers à l'achat que la viande "industrielle". Mais cette dernière, pleine d'eau, fond dans la poêle et se réduit jusqu'à 30 % à la cuisson... Le choix du bio implique de changer ses habitudes alimentaires et de réorganiser ses achats pour ne pas plomber son budget, mais s'avère plus "rentable"pour le consommateur.
4. Privilégier le poisson, oui, mais lequel ?
Du mercure dans les arêtes
La viande rouge, à la traçabilité hasardeuse, est de plus en plus décriée: probablement cancérigène selon l'OMS, contaminée par les OGM, les pesticides et les antibiotiques... Avec ses omégas 3 et ses micronutriments, lepoisson est devenu l'aliment star de nos repas. Sauf que les produits de la pêche, désormais victimes de la contamination par les métaux lourds qui empoisonnent les océans, véritables réservoirs à mercure, ne sont pas toujours recommandés pour la santé. A tel point que l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail a émis des recommandations à leur sujet, le 3 juin 2013... Mais tout n'est pas perdu.
Plus c'est petit, moins c'est contaminé
C'est bien connu, chez les poissons (entre autres), les plus petits sont croqués par les moyens qui finissent à leur tour dans l'estomac des gros.Véritables bioaccumulateurs, les poissons concentrent dans leurs tissus toute une série de polluants dont la teneur augmente au gré de la chaîne alimentaire. Aussi, onévitera de manger les gros poissons prédateurs (requin, marlin, thon rouge, espadon, lotte, raie, bar commun, grenadier, daurade...) qui cumulent les toxiques et dont certains dépassent les niveaux de sécurité alimentaire définis par l'OMS, au profitdes petits, comme la sardine, l'anchois, le maquereau...
Alterner et diversifier les espèces
La règle vaut aussi pour les poissons d'eau douce (anguille, barbeau, brème, carpe, silure...), très fortement bioaccumulateurs : mieux vaut en consommer très rarement et mettre dans son assiette les petits spécimens. Le secret d'une alimentation plus saine : alterner et varier les espèces en diversifier les sources d'approvisionnement (sauvage, élevage, lieux de pêche...).
>>> LE BONUS Alors, le saumon, bio ou pas ? Selon une étude de 60 Millions de consommateurs publiée en juin 2014, le saumon, très apprécié des Français, n'est pas toujours meilleur quand il est bio: les doses les plus importants de métaux lourdsont été retrouvés dans le Saumon Carrefour Agir bio d'origine norvégienne. En outre, si le label d'agriculture biologique impose des critères stricts (absence de pesticides), il ne peut empêcher une contamination environnementale des fermes bio par des élevages standards situés à proximité. En 2014, le top, selon les experts de la revue, c'était le saumon surgelé sauvage pêché dans le Pacifique, de chez Leader Price, Intermarché, Findus ou Picard.
5. Attention à la qualité de l'eau et gare au plastique
Triste constat: tous les fleuves de France sont pollués. 93% des eaux de surface et des cours d'eau, et les deux tiers des nappes phréatiques et des eaux souterraines sont contaminées, essentiellement par les activités humaines (nitrates, phosphates, pesticides, métaux lourds, hydrocarbures, résidus médicamenteux pollutions bactériologiques...).
S'informer sur la qualité de son eau
Résultat, si l'eau que boivent les Français respecte des taux satisfaisants de minéraux, nitrates et résidus de pesticides, et si 98% des consommateurs ont accès à une eau "dite de bonne qualité", il arrive que l'eau potable du robinet ne soit pas toujours idéale pour la santé. Pour avoir une eau courante de bonne qualité, mieux vaut habiter dans une grande métropole, comme Bordeaux,qui affiche de bons résultats. Toutes les régions n'étant pas logées à la même enseigne, deux sites internet permettent de savoir ce qu'il en est de l'eau qu'on boit : celui du ministère de la Santé et celui de l'UFC Que Choisir.
Eau minérale ou eau filtrée ?
En cas de situation à risque, mieux vaut privilégier l'eau de source en bouteille pour les femmes enceintes et les jeunes enfants, en choisissant bien la marque : certaines eaux minérales en bouteille contiennent en effet parfois des résidus de polluants. On peut encore filtrer l'eau du robinet. Le meilleur système, le filtre à osmose, est aussi le plus cher (à partir de 200 euros, sans les recharges). A défaut, on peut utiliser des carafes filtrantes, d'un prix plus abordable (à partir de 20 euros, sans les cartouches filtrantes).
Le plastique, c'est vraiment pas fantastique
Attention aux bonbonnes en PVC(utilisées dans les collectivités et les entreprises) à cause d'une possible contamination au bisphénol A (BPA). Ce perturbateur endocrinien est interdit en France, mais pas partout dans le monde.
De même, les bouteilles en plastiqueque l'on recharge en eau, en vieillissant ou en chauffant au soleil peuvent libérer des phtalates, ces agents plastifiants toxiques pour l'organisme.
>>> LE BONUS Et le vin ? C'est l'un des secteurs où l'usage des pesticides est le plus important : 3 à 12 traces de pesticides sont régulièrement retrouvées dans le vin. Choisir du vin bio ou élevé en biodynamie est encore la meilleure solution, même si certaines bouteilles contiennent une ou deux traces de pesticides. Sinon, privilégier les vins blancs (moins risqués pour les pesticides car leur temps de macération est plus court, ils contiennent toutefois des sulfites qui peuvent causer des allergies), les vins des régions sèches et éviter les années pluvieuses (2008, 2009) pour éviter les résidus de fongicides.
6. Refuser les aliments bourrés d'additifs et décrypter les étiquettes
Colorants artificiels, édulcorants, conservateurs, glutamate de sodium, matières grasses oxygénées... N'en jetez plus, la coupe est pleine ! En intégrant en excès sel, sucre, gras, émulsifiants et additifs alimentaires, la "cuisine prête-à-consommer" qui tient plus de la chimie que de la gastronomie, fait des ravages dans la chaine agroalimentaire. Au détriment de notre santé. Selon des chercheurs, 35% des tumeurs cancérigènes proviendraient de l'alimentation industrielle. Autre signe de la malbouffe et de la sédentarité, l'obésité menace partout sur la planète : en 2020, un enfant français sur trois devrait être obèse.
400 additifs autorisés au niveau européen
Pour remplir plus sainement son panier au supermarché, quatre règles de base. Règle numéro 1 : éviter les aliments transformés, bourrés d'additifs et sans grand intérêt nutritionnel, et les plats tout prêts, raffinés à outrance, pour cuisiner soi-même et se tourner vers des produits bruts, frais de saison, locaux et régionaux.
Règle n°2 : renoncer à sucrer à tout-va, avec du vrai et du faux sucre, et passer ausucre de canne complet (rapadura, sucanat et muscovado), bio si possible.
Trois additifs au maximum
Règle numéro 3 : éviter les étiquettes à rallonge et privilégier l'achat d'aliments contenant trois additifs au maximum. Au delà de dix lignes, on tourne les talons.
Règle numéro 4 : proscrire certains additifs alimentaires. Les colorants artificiels, lesE1. Le glutamate de sodium, E 621. Les édulcorants de synthèse, dont l'aspartame (E951). Les antioxydants E321 (BHT) et E320 (BHA, perturbateur endocrinien classé cancérigène possible par le CIRC), que l'on retrouve dans des barres chocolatées, des céréales pour le petit-déjeuner, des chewing-gums, des soupes en sachet et des plats préparés). Et enfin, la série des conservateurs E214 à 219, qui contiennent desparabens. Ces substances qui figurent parmi les polluants les moins connus et les moins réglementés sont suspectées d'entraîner problèmes de fertilité, puberté précoce chez l'enfant et cancers hormono-dépendants.
>>> LE BONUS Il existe des applications à télécharger sur smartphone, commePrixing (Android ou iPhone), qui scannent le code-barre des produits et permettent d'obtenir des informations sur de nombreux produits.
7. Aérer maison et voiture
La pollution de l'air, classée cancérigène, est devenue le premier risque environnemental pour la santé : elle est à l'origine de 5,5 millions de décès prématurés dans le monde chaque année, selon une récente étude américaine du Health Effects Institutes, dus aux maladies cardio-vasculaires et aux cancers. En France, 3 millions d'habitants sont exposés aux particules fines, à des niveaux de contamination de l'air au-dessus des normes de l'OMS, responsables de 40 000 décèspar an. En cause : le transport automobile, les industries, le chauffage, les épandages agricoles...
En cas de pic de pollution, comment respirer sainement à la maison comme dans la rue ?
On recense en tout 900 substances chimiques émises dans nos maisons
Paradoxalement, l'air intérieur d'un bureau ou d'un appartement est parfois plus toxique que celui de nos rues. Les particules fines pénètrent jusque dans nos intérieurs et des polluants chimiques se retrouvent dans les produits d'entretiens, les moquettes, les meubles, les peintures... Aussi, lors d'un épisode de pollution atmosphérique aux particules fines, inutile de se barricader chez soi (sauf en cas de pollution à l'ozone qui pénètre moins facilement dans les maisons). On continue d'aérer en ouvrant ses fenêtres au moins dix minutes par jour, tôt le matin ou tard le soir. En cas de pollution à l'ozone, si l'on est fragile, on reste chez soi, notamment entre 12 h et 16h. Sinon, on continue de sortir, en évitant jogging, sport intensif et efforts violents.
La marche, le vélo et le bus
De manière générale, on privilégiera les déplacements doux (la marche et le vélo, en évitant les axes routiers les plus encombrés) et le bus, au métro et à l'automobile. Quand ils roulent en périphérie des grandes villes, tôt le matin, les accros à la voiture veilleront à aérer l'habitacle de leur véhicule qui concentre particules fines, dioxyde de carbone, oxyde d'azote ou encore benzène. Mais ils garderont fermées les fenêtres de leur véhicule en zones urbaines et préfèreront lesdiffuseurs d'huiles essentielles aux désodorisants, suspectés de contenir des substances nocives.
Deux ou trois plantes purifient une pièce d'environ 20 mètres carrés
>>> LE BONUS. A la maison, les plantes vertes sont nos alliées. La Nasa l'a découvert en cherchant des solutions pour remédier à la pollution de l'air dans les stations orbitales :certaines plantes absorbent les substances polluantes en suspension pour les éliminer naturellement et les transformer en air purifié.Champignons, moisissures, oxyde d'azote, monoxyde de carbone, benzène, ammoniaque... Les gloutonnes vertes peuvent assurer jusqu'à 96% de dépollution en 24 heures.
A titre d'exemple, l'azalée qui adore l'ammoniaque présent dans les produits d'entretien, sera le meilleur ami de votre salle de bain et de votre cuisine. Le lierreélimine presque totalement le benzène et les solvants en 24 heures...
8. Pour faire le ménage, adopter les trucs de grand-mères
Réputés "super efficaces", de très nombreux produits ménagers contiennent une ou plusieurs substances chimiques "indésirables", de plus, pas toujours utiles. S'ils décapent, ils peuvent aussi causer des dégâts sur nos organismes : irritation de la peau, des yeux, du système digestif, allergie, asthme... Des études ont démontré le lien entre l'exposition à ces produits et des cas de cancer chez des femmes de ménage ou de malformations congénitales chez les bébés de femmes enceintes exposés.
Dans une enquête publiée le 13 avril 2016, les experts de la revue 60 Millions de consommateurs ont évalué plus d'une centaine de produits, parmi les plus courants : mauvaise nouvelle, la quasi-totalité d'entre eux contient une ou plusieurs substances allergisantes, irritantes, corrosives, et/ou risquées pour l'environnement... Une vraie liste noire d'éléments chimiques qui polluent l'air et qui, en s'additionnant, peuvent créer un effet cocktail nocif.
La solution ? Entretenir sa maison au naturel, avec des produits non toxiques labellisés par des éco-labels (NF Environnement ou Eco-label européen). Sinon, mettre des gants et éviter les sprays plus facilement inhalables, de même que les lingettes, souvent imprégnées de produits potentiellement toxiques.
Vinaigre blanc, bicarbonate de soude et savon noir
Mais le plus simple et le moins cher,c'est encore de se tourner vers les bonnes vieilles recettes de grand-mère qui marchent et ne polluent pas. Pour briquer efficacement sa maison, il suffit d'avoir sous la main trois ingrédients de base naturels, : le bicarbonate de soude, le vinaigre blanc d'alcool et le savon noir, véritables produits miracles.
Le premier, mélangé à de l'eau, nettoie, récure et détartre les surfaces des sanitaires (laisser agir cinq minutes avant de rincer). La poudre à tout faire écolo peut aussi remplacer les lessives. Le second, également dilué dans l'eau, détartre, désinfecte et dégraisse : c'est l'arme multiusage pour la propreté des salles de bains, sanitaires, vitres, sols et même pour la plupart des meubles. A raison de quelques gouttes dans la lessive, le vinaigre blanc adoucit le linge et ravive même blanc et couleur ! Le savon noir ménager (à ne pas confondre avec le savon cosmétique pour le corps) nettoie aussi sols, sanitaires, four, plaques de cuisson et vaisselle.
Vite, un coup d'aspirateur !
Comme elles restent longtemps en suspension dans l'air, les poussières provoquent des allergies et fixent d'autres polluants. Pour chasserpoussières fines et acariens, on préfèrera l'aspirateur et la serpillère au balai qui les remet en suspension.
>>> LE BONUS Pensez aux huiles essentielles bio. Dès lors qu'un produit ménager "classique" sent bon, il émet des polluants. Une vingtaine de gouttes d'huile essentielle (au choix mandarine, orange, menthe poivrée, citron, pin ou arbre à thé) dans vos liquides nettoyants naturels, diffuseront une bonne odeur et parfumeront la maison. Avant de passer l'aspirateur, aspirez un petit coton après y avoir déposé quelques gouttes de votre huile essentielle préférée: cela répandra une bonne odeur dans toute la maison.
A LIRE
Ex-médecin-chef à la prison de la Santé, aujourd'hui médecin à l'Hopital Saint-Antoine, Véronique Vasseur avait créé en 2000 un électrochoc dans l'opinion en dénonçant les conditions de vie dans les prisons avec son livre "Médecin-chef à la prison de la Santé". Désormais sur les traces des lanceurs d'alerte Dominique Belpomme et Gilles-Eric Seralini, elle signe avec la journaliste Clémence Thévenot"Désintoxiquez-vous" (Flammarion, 19 euros), un guide de survie dans nos quotidiens contaminés par les pesticides, additifs alimentaires et autres particules fines, ces innombrables substances toxiques qui nous emprisonnent au quotidien.
Véritable mine d'informations, de livre donne aussi des solutions pour les produits d'hygiène et de beauté, les ondes électromagnétiques et la téléphonie et aborde la question des nanoparticules, dont on a encore du mal à évaluer la nocivité potentielle.
"Entretenir sa maison au naturel et à moindre prix" : outre la liste noire des produits ménagers toxiques, le hors-série de 60 Millions de consommateur du mois de mai-juin 2016 (5,90 euros) donne plus de 400 recettes naturelles et fiches-produits. Pour l'acheter en ligne : cliquer ICI
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire