jeudi 3 mars 2016

NON CE N’EST PAS UNE VÉRITABLE CRISE, MAIS UN COLOSSAL SYSTÈME DE DÉTOURNEMENT DE CAPITAUX!

Il y a certaines vérités qui dépassent tellement l’entendement, qu’elles en deviennent difficile à croire, ce qui est le cas pour cette crise systémique. Depuis des années, on nous explique que nous sommes en crise, que les problèmes entrainent inévitablement des solutions parfois contestées sans pour autant nous expliquer les véritables origines des-dits problèmes, certains expliquent même que la situation est tellement catastrophique que nous n’avons pas encore été confronté au pire, et/ou que tout devient totalement incontrôlable, ce qui fut le cas dernièrement avec plusieurs journaux français quoi qu’en dise Michel Sapin qui pour le coup est soit complètement déconnecté, soit malhonnête et menteur comme un politicien (en fait c’est les trois à la fois…):
Braquage
  • Les échos: Crise : pourquoi 2016 pourrait être pire que 2008: « Au vue du récent krach boursier de janvier, l’économie mondiale se dirige vers une crise économique et monétaire d’une intensité inégalée. Elle dépasserait celle des subprimes en 2008« .
  • Le Huffingtonpost.fr: Pourquoi une nouvelle crise économique serait pire que celle de 2008
  • Le Monde: Revivons-nous la crise de 2008 ?
  • Le Figaro: Banques : les fantômes de la crise de 2008
  • Atlantico.fr: 2008, le retour ? Cette jolie crise financière qui s’amorce avec le matraquage des banques européennes dans la chute des bourses mondiales
  • FranceTVinfo: Un krach boursier bien plus grave qu’en 2008 se prépare
  • Bfmbusiness.bfmtv.com: Les banques ont supprimé plus de 600.000 emplois depuis 2008
  • Lesechos.fr: De nouvelles chaines de Ponzi plus dangereuses que l’affaire Madoff ont été découvertes.
Bien évidemment nous ne pouvons que constater deux faits bien établis: tout n’est pas expliqué car toute vérité n’est pas bonne à dire, et nous-même avons largement entretenu ce climat parfois anxiogène en relayant nombre d’informations sérieuses et vérifiables, mais offrant une un champs de vision limité de la situation.
Nous sommes donc en crise, nous ne pouvons le nier, la situation est plus que critique, mais il ne s’agit pas d’une crise accidentelle, due à l’incompétence de certains, mais d’une crise organisée, voulue, qui suit un agenda bien précis, rien n’est fait au hasard, ce que nous allons voir par la suite.
La crise est effectivement là, le krach financier total et planétaire n’est pas très loin, les médias se délectant de tout cela ne se comptant plus. Parmi le nombre d’articles disponibles sur le sujet (et ils se comptent pas milliers), nous pouvons par exemple citer:
    • ZeroHedge: L’exposition de la Deutsche Bank aux Produits Dérivés est totalement inconsciente et irresponsable
    • Letemps.ch: Les dérivés d’UBS, Credit Suisse et d’autres prépareraient un «Fukushima bancaire»
    • Occ.gov (site gouvernemental américain): les plus grandes banques américaines ont collectivement plus de 247.000 milliards de dollars d’exposition sur les produits dérivés.
    • Bis.org (Banque Internationale des Règlements): La valeur théorique de l’ensemble des contrats de produits dérivés en circulation équivaut au montant inimaginable de 552.900 milliards de dollars.
    • The Atlantic: Près de 47 millions d’américains vivent dans la pauvreté, et 46 millions d’américains vivent de coupons alimentaires, deux faits tragiques parmi beaucoup d’autres
    • Lesechos.fr: De nouvelles chaines de Ponzi menacent les Etats-Unis, dont certaines pires que celle de Madoff.
    • Theexaminer.com: La FED ne sauvera plus aucune banque en cas de défaillance, terminé les « to big to fail »…
    • Fortune.com: « Les 6 plus grandes banques américaines représentent 67% de la finance mondiale.
    • Lebilan2: Selon le FMI, la plus grosse bulle financière de l’Histoire va bientôt exploser
Les faits ne mentent généralement pas, la crise est bien là, mais il serait intéressant de savoir si celle-ci touche réellement tout le monde, ou si elle ne concerne qu’une partie des humains… Suivant la réponse trouvée, l’on peut découvrir que cette crise ne serait en fait qu’un argument, un outil pour atteindre des buts non affichés, et non un problème imprévu. Cette crise dans la réalité ne serait qu’un système d’appropriation des capitaux, des biens et des ressources de la planète par une poignée de financiers sans scrupules, et cela fonctionne, quels que soient les moyens utilisés.
Nous allons citer quelques exemples, bien que beaucoup plus pourraient être mis en avant, mais le mieux étant l’ennemi du bien, nous allons nous limiter à quelques exemples donc certains ne concernent que la France.

Exemple N°1: La dette française

Incontournable, le détournement des capitaux français via une simple loi qui n’aurait jamais du exister.
La loi Pompidou-Rothschild passée en Janvier 1973 a interdit à l’état d’emprunter à la Banque de France pour emprunter sur des marchés privés, en clair, une trahison qui n’avait rien de bénéfique pour la France, obligeant celle-ci à emprunter à des taux variables plutôt qu’aux taux extrêmement bas que pouvait proposer la BDF. Cette loi porte le nom de « Loi Pompidou-Rothschild », la banque Rothschild étant celle dont est issu notre cher Ministre de l’économie Manuel Macron, un homme très dangereux à plus d’un titre qui ne travaille en aucun cas pour la France, mais pas que, puisque cette banque a également employé Georges Pompidou en tant que Directeur Général.
Ce qu’il faut bien comprendre, c’est que:
  • la dette publique française se serait élevée, fin 2008, à 21,4 milliards d’euros au lieu de 1327,1 milliards si une telle loi n’était pas passée, et qu’en 2015
  • elle a atteint les 96,9% du PIB en Janvier pour atteindre 2 103,2 milliards d’euros
  • Avec l’Europe, la loi Pompidou-Rothschild a laissé place aux traités de Maastrich et de Lisbonne, l’article 123 de ce dernier étant on ne peut plus clair:
Article 123 : « Il est interdit à la Banque centrale européenne et aux banques centrales des États membres, ci-après dénommées « banques centrales nationales », d’accorder des découverts ou tout autre type de crédits aux institutions, organes ou organismes de l’Union, aux administrations centrales, aux autorités régionales ou locales, aux autres autorités publiques, aux autres organismes ou entreprises publics des États membres. L’acquisition directe, auprès d’eux, par la Banque centrale européenne ou les banques centrales nationales, des instruments de leur dette est également interdite. » L’article 123 reprend l’article 104 du traité de Maastricht, également identique à l’article 181 dutraité constitutionnel européen.
dette-interets-illegitimeLe véritable problème de la France, c’est cette dette qui n’a pu être mise en place que grâce à Georges Pompidou, cela suite à la démission un peut forcée de Charles De Gaulle. À l’heure actuelle, l’ensemble des impôts sur le revenu sert à payer les intérêts de la dette, l’intégralité des impôts est détourné vers des investisseurs privés et ne reste pas en France, tout simplement. N’est-ce pas là un détournement de capitaux colossal? Et qu’on fait nos politiciens pour empêcher cela? Rien en fait… Nous sommes dans une guerre économique comme l’avait expliqué François Mitterand, et rien n’est fait, pas même une bataille…
C’est une guerre inconnue, une guerre permanente, sans mort apparemment et pourtant une guerre à mort. »François Mitterrand juste avant de mourir.
(Source : Le dernier Mitterrand de Georges-Marc Benamou – Date de publication : 27/1/1997 – Editeur : Plon – Omnibus).
INFc16705e0-66c6-11e5-a1ae-c9cc2b00ea6e-801x598Source de l’infographie: Lefigaro.fr
La dette souveraine française est déjà un exemple magnifique de détournement de capitaux, le tout légalisé et couvert par les plus hautes instances politiques depuis des décennies, alors qu’il y a des solutions qui ne sont ni envisagées, ni même suggérées. Mais si cette dernière et ultime trace de souveraineté du pays l’a bien affaibli économiquement, il y a encore mieux, encore plus osé, et c’est passé, ce sont les emprunts dits toxiques.

Exemple N°2: Les emprunts toxiques

Les emprunts toxiques sont phénoménaux, comment une telle escroquerie, d’une telle ampleur, a-t-elle pu passer dans un pays comme la France? Demandez à nos politiques, ils sauront peut-être vous répondre, s’ils en ont le courage. Le scénario est simple, proposer un maximum d’emprunts « toxiques sécurisés » aux collectivités françaises, augmenter les taux d’intérêts, pousser les collectivités à se saigner un maximum pour payer sans pouvoir se défendre, et continuer à faire le maximum d’économies notamment en licenciant des employés, tout cela pour détourner l’argent. Impossible? Et pourtant, c’est e qui est arrivé…
Des emprunts ont été proposés à un grand nombre de communes, de départements, de régions, d’institutions et d’établissements à travers le pays avec la même promesse: de gros avantages à la clé dont sur les taux d’intérêts. Le souci, c’est que ces taux d’intérêts étaient variables, et lorsque la victime est coincée, les taux explosent. L’ensemble des collectivités se sont donc retrouvées prises à la gorge financièrement parlant suite à de fausses promesses, et ont commencé à se retourner par voie de justice contre les banques, sachant que celles qui se faisaient de gros profits étaient entre autres la Goldman Sachs, la JP Morgan, la RBS, la Dexia…
carte-emprunts-toxiques-dexiaCarte des emprunts toxiques en France de la Dexia, et uniquement de la Dexia, imaginez en y ajoutant toutes les autres banques… Source de la carte: Impots-economie.com
Ces «emprunts toxiques» sont vendus, non seulement par des banques d’affaires étrangères telles que la Royal Bank of Scotland (RBS) ou la Deutsche Bank, mais surtout par des banques usurpant la bonne réputation de la Caisse des dépôts et consignations (CDC), telles que Dexia Crédit Local (dont la CDC possède 17,6%) et Natixis, assignées devant les tribunaux par un nombre croissant d’élus de collectivités locales acculées à des réductions budgétaires dramatiques, voire à la faillite.

En France, de nombreuses collectivités territoriales, de droite comme de gauche, petites ou grandes, sont embourbées dans ce type d’emprunts toxiques.
5.500 collectivités locales et établissements publics français ont souscrit des emprunts toxiques entre 1995 et 2009, selon un document confidentiel de la banque Dexia crédit local (DCL), dont a fait état Libération le 20.09.11. sic…
Et les grands gagnants sont :
Mais le grand gagnant de l’opération n’est pas Dexia crédit local (DCL), car elle s’était à l’époque couverte en revendant ces emprunts à des grandes banques internationales dont JP Morgan, Goldman Sachs et Royal Bank of Scotland.
Du coup, Dexia n’a même plus le pouvoir d’offrir une alternative à ses clients.
Au final, les 3,9 milliards d’euros d’intérêts iront dans la poche des banques internationales. Et on voit mal pourquoi JP Morgan (712 millions d’€uros ), Royal Bank of Scotland (676 millions), Goldman Sachs (507 millions) et les autres, décideraient de renoncer à leurs gains.
Source et article complet sur Archives-lepost.huffingtonpost.fr
Soit-dit en passant, l’état français est actionnaire dans la banque Dexia qui est en faillite depuis longtemps, et si la Dexia touche de l’argent entre autre grâce aux emprunts toxiques, ce sont également les caisses de l’état qui se remplissent.
Les collectivités ont donc commencé à se retourner contre les banques, et le gouvernement pour qui « la finance est l’ennemie intime » se devait de réagir, ils ont proposé des aides financières, des rallonges à condition d’abandonner toute poursuite devant les tribunaux des banques, alors que ces emprunts ont été reconnus comme étant illégaux!!! Les collectivités se sont retrouvées au bord du gouffre, les banques ont alors été protégées par le gouvernement socialiste qui ont fait passer une loi pour protéger les banques de toute attaque:
Les élus locaux crient au scandale après que l’État a fait voter une loi leur enlevant leur principal argument de recours contre les banques dans ce dossier à 17 milliards.
David contre Goliath! Dans la guerre qu’ils ont lancée contre les banques, les élus locaux viennent de perdre une bataille. Avant la crise, de nombreuses collectivités se sont endettées en souscrivant des emprunts dont les taux d’intérêt étaient libellés en devises étrangères ou en matières premières. Des emprunts qui sont vite devenus «toxiques», les taux souscrits grimpant en flèche et entraînant des niveaux de remboursement insurmontables pour les collectivités fragiles.

En juillet, le Conseil constitutionnel a validé une loi protégeant les banques de multiples recours. Avec ce texte, un établissement ne pourra plus se faire condamner pour ne pas avoir mentionné ou avoir mal mentionné le taux effectif global (TEG, mesurant le coût total du crédit) ou d’autres indicateurs (taux de période, durée de la période) dans les documents échangés avec un client. Les communes, départements et régions se voient donc désormais privés d’un argument d’attaque efficace, qui avait permis à plusieurs collectivités de gagner des procès face aux banques.

Source et article complet sur Le Figaro
Le 15 Janvier 2015, la Suisse a abandonné la parité franc/euro, jusqu’à ce jour, un franc suisse plafonnait à 1,20 euro, mais avec l’abandon de cette parité, cela à entrainé un maximum de vagues qui ont empiré l’endettement des collectivités:
Le 15 janvier dernier, la Banque centrale suisse a décidé brutalement de renoncer à maintenir le cours plafond de 1,20 franc suisse pour 1 euro. La réaction des marchés des changes a été immédiate : le même jour, le franc suisse s’envole et 1 euro s’échange contre 0,9944 franc suisse.
Si cette envolée du franc suisse a eu pour conséquence un net recul de la Bourse de Zurich, de l’ordre de 8,7 %, les entreprises exportatrices suisses, les hedge funds et les riches particuliers spécialisés dans la spéculation sur le marché des devises n’ont pas été les seules victimes de ce changement de politique. Plus près de nous, en France, des collectivités locales, des hôpitaux publics et des organismes de logement social piégés par des emprunts toxiques dont le taux est indexé sur l’évolution de l’euro et du franc suisse, sont frappés de plein fouet. Plus sur Mediapart
Si les impôts locaux augmentent autant, c’est donc AUSSI à cause des emprunts toxiques qui sont un véritable scandale d’état, le gouvernement à autorisé la spoliation des villes, régions, départements et hôpitaux du pays tout en protégeant les banques!
L’arnaque n’est-elle pas géniale? Des milliards de détournés au profit des banques intouchables, certaines régions ne sont même plus en mesure de verser le RSA, et des taux qui montent, qui montent… Et cela passe comme dans du beurre! Pourtant, il y a des solutions, dont celle-ci.
Cet argent pourrait être utilisé POUR LA FRANCE, il ne fait que fuiter vers des groupes privés et rarement situés en France.
Et comme si cela ne suffisait pas, si les capitaux sont détournés afin d’affaiblir le pays, il faut également les empêcher de rentrer, ce que nous connaissons sous le nom de scandale Luxleaks.

Exemple N°3: le scandale Luxleaks

Combien de milliards d’impôts n’ont jamais été payés en France par certaines multinationales? Allez, avançons un chiffre, 1000 milliards pour l’Europe, et suivant Ladepeche.fr, ce sont entre 60 et 80 milliards échappent au fisc français chaque année!!! Alors tous les regards se sont tournés vers le Luxembourg, mais celui-ci n’est qu’un maillon de la chaine, le petit poisson qui cache le banc de requins.
Un petit rappel des faits s’impose:
Quelque 28 000 documents fiscaux luxembourgeois, issus d’accords passés par PricewaterhouseCoopers ont été révélés mercredi. Découvrez les en intégralité…
Le Consortium international des journalistes d’investigation a eu accès à des dizaines de milliers de pages de documents de «tax ruling» montrant comment des grandes entreprises «s’appuient sur le Luxembourg et ses règles fiscales souples, mais aussi sur les déficiences de la règlementation internationale, pour y transférer des profits afin qu’ils n’y soient pas taxés, ou très faiblement», selon le quotidien français Le Monde.

Cette pratique, qui est légale, permet à une entreprise de demander à l’avance comment sa situation sera traitée par l’administration fiscale d’un pays, et d’obtenir certaines garanties juridiques. Les groupes concernés – sont cités notamment Apple, Amazon, Verizon, AIG, Heinz, Pepsi, Ikea ou les Français Axa et Crédit agricole – réalisent ainsi des milliards d’euros d’économies chaque année grâce à la création d’une filiale, d’une holding ou au déplacement d’un siège social sur le territoire du Grand-Duché. Avec pour but de payer le moins d’impôt possible.
Pour permettre de s’y retrouver parmi toutes ces informations, un site a été mis en place. Reprenant les différentes thématiques présentes dans les documents – énergie, finance ou bien encore santé -, le site permet de connaitre les sociétés concernées par ces avantages fiscaux. Et ce, dans 85 pays à travers la planète…
Source: Lessentiel.lu
Il fallait donc que les états réagissent, la Commission Européenne l’a fait, elle a mis en place une commission d’enquête dont les droits sont limités, merci à Jean-Claude Junker qui a tout fait pour bloquer les enquête et pour étouffer le scandale, tout est normal, la fraude peut continuer. Et petite cerise sur le gâteau, il n’y a pas que des multinationales d’impliquées, un ex-président a également tenté la fraude sans être inquiété.
Trois exemples parmi beaucoup d’autres, puisque la situation est similaire pour la Grèce, pour l’Italie, pour l’Irlande, pour l’Espagne, l’argent est détourné, celui des contribuables, celui des impôts, des taxes, celui que vous vous échinez à gagner chaque jour, est détourné au lieu de rester en France.
On vous présente cette crise comme étant un véritable problème, mais le problème vient des fraudes et de la spoliations des capitaux qui sont organisées, légalisées, validées par nos politiques.
Et pourquoi parler de crise alors s’il y a l’argent? Pour justifier les décisions politiques comme l’augmentation des taxes et impôts (la France battant des records), les mesures d’austérités plus ou moins officielles, toujours pour récupérer un maximum de capitaux, c’est un détournement massif sur le dos des populations, et il suffit juste de relier les points pour le comprendre.Et les banques peuvent continuer le braquage…
Depuis le 1er Janvier 2016, les banques ont reçu l’autorisation de braquer les comptes des clients en cas de problème financier important, c’est exactement la technique expérimentée à Chypre, cela a fonctionné sans déclencher de révolution, alors cela peut être appliqué à d’autres pays comme la France, ce qui avait été annoncé dès 2014. Nos banques, aussi malhonnêtes et confrontées à des risques de faillites comme jamais auparavant vont donc pouvoir nous faire les poches en toute tranquillité, surtout si celles-ci contiennent plus de 100 000 euros officiellement, un plancher qui risque de ne pas tenir bien longtemps surtout lorsque l’on connait l’état des fondations. Mais il n’y a pas que ceux ayant un minimum d’argent qui font être dépouillés, il y a également ceux qui détiennent des « parts sociales ».
Pour l’instant, leurs petites économies sont censées être protégées, pour l’instant, mais parmi nous, certains ont ce qui s’appelle des « parts-sociales » dans leur banque. C’est sympathique les parts-sociales, le journal Le Monde nous explique d’ailleurs que ce bon placement de « bon père de famille » a « perdu de sa splendeur »:
À la belle époque, c’est-à-dire avant 2009, les parts sociales faisaient le bonheur de leurs détenteurs. Considérées comme un placement sans risque, elles offraient plus de 4 % de rendement brut par an et ne supportaient aucun frais. Alors quand les banques mutualistes (ce sont les seules pouvant proposer des parts sociales) conseillaient à leurs clients de souscrire des parts, souvent lors de la signature d’un prêt immobilier, histoire de les fidéliser, ils avaient l’impression de faire un bon placement.
Aujourd’hui les caisses régionales du Crédit agricole, de la Caisse d’épargne, de la Banque populaire et du Crédit Mutuel incitent toujours leurs clients à devenir sociétaires. Pour elles, c’est l’occasion de renforcer leurs fonds propres à moindres frais. Mais pour l’épargnant ce placement de « bon père de famille » a perdu de sa superbe.
Article complet sur Le Monde
Mais dans la réalité, il en est tout autrement, car concrètement, ceux ayant des parts sociales ont beaucoup, beaucoup à perdre comme l’explique cet article à lire absolument en intégralité:
On a beaucoup glosé ces derniers temps sur le risque de spoliation qui pesait désormais sur les comptes clients supérieurs à 100 000 euros. Mais savez-vous qu’en cas de faillite de votre banque, quel que soit le montant de votre épargne, vous pourriez être amenés à couvrir ses pertes bien au-delà des sommes que vous lui avez confiées, voire à être contraint de vendre vos biens pour payer la note ? En effet, si vous possédez des parts sociales de votre établissement bancaire, vous avez sans le savoir engagé votre responsabilité financière à des niveaux que vous ne soupçonnez même pas.
 Suite sur Loretlargent.info
Et il est vain de vouloir revendre ses parts sociales, car le système est verrouillé, tant et si bien que même si vous parvenez à revendre ces parts à la banque émettrice, « votre retrait ne vous exonèrera pas toujours de vos responsabilités en cas de faillite, même si celle-ci intervient APRÈS que vous ayez revendu vos parts sociales ; par exemple, pour les ex-sociétaires de la Caisse d’Épargne, leur responsabilité reste engagée à hauteur du montant de leurs parts sociales pendant cinq années à compter de leur date de retrait. »
À se demander si là aussi la situation est avant tout un prétexte pour récupérer le maximum d’argent, ou s’il y a réellement urgence pour ces banques qui vont vous braquer encore et toujours plus. Il y a quand-même quelque chose qui ne va pas et qui éveille quelques soupçons:
On estime à plus de 56 000 milliards $ la dette mondiale des États en 2015. Un rapportde 2012 réalisé par le Tax Justice Networkindique qu’il y a aurait entre 21 000 et 32 000 milliards $ dans les paradis fiscaux. Aujourd’hui, cette somme est sûrement plus élevée. L’économiste français Gabriel Zucman estime le montant à 7 600 milliards$ en 2013. Il avoue toutefois que sa méthode prend uniquement en compte les richesses financières et non les actifs tangibles comme les œuvres d’art, les immeubles ou l’or. On sait aussi que plusieurs propriétaires d’immeubles de luxe « résident » dans les paradis fiscaux. Zucman calcule une perte fiscale de 200 milliards $ par année en raison de l’évasion fiscale. Enfin, il estime que 8% de la richesse mondiale se trouvait dans les paradis fiscaux en 2013.
Source et plus sur Esuqam
Le journal La Tribune donne des chiffres similaires également, entre 20 000 et 30 000 milliards dans les paradis fiscaux, officiellement, mais officieusement? Difficile de quantifier le montant, sachant que chaque jour, le phénomène prend de l’ampleur. Si réellement les banques sont en difficulté, pourquoi sont-elles aussi présentes dans les paradis fiscaux? Combien de milliards ont-elles amassés sans que ceux-ci n’apparaissent dans leurs bilans?
Au niveau des fraudes, le Crédit Mutuel a été citéUBS également, mais ce n’est pas tout:
  • Les banques françaises massivement présentes dans les paradis fiscaux: « Les grandes banques françaises sont massivement présentes dans les paradis fiscaux, selon une étude relayée par France Info. Diligentée par la plateforme « Paradis fiscaux et judiciaires », qui réunit plusieurs associations de lutte contre l’évasion fiscale, cette enquête révèle notamment qu’un tiers des filiales à l’étranger des cinq plus grands établissements français sont installées dans les paradis fiscaux. D’après France Info, « BNP-Paribas détient 31 % de ses filiales étrangères dans des paradis fiscaux, et le Crédit mutuel 54 % ». 26 % du chiffre d’affaires international des grandes banques françaises serait ainsi réalisé dans les paradis fiscaux. Le Luxembourg est le pays le plus prisé avant la Belgique, les Pays-Bas, l’Irlande et la Suisse. Les établissements enregistrent dans ce pays près d’un quart du chiffre d’affaires qu’elles réalisent dans les paradis fiscaux ».
  • 2014 : Que font les plus grandes banques françaises dans les paradis fiscaux? : « Combien les cinq plus grandes banques françaises font-elles de chiffre d’affaires dans chaque pays où elles sont implantées, y compris dans les paradis fiscaux et judiciaires (PFJ) ? Combien y ont-elles de salariés et de filiales et quelle est la nature de leurs activités ? En 2014, pour la première fois, les banques françaises ont rendu ces informations publiques, conformément aux nouvelles obligations introduites par la loi bancaire de juillet 2013 [1] ».
  • Les banques françaises adorent les paradis fiscaux: « Un tiers des filiales à l’étranger des cinq plus grands établissements bancaires sont installées dans les paradis fiscaux, selon une récente étude ».
Pourquoi ne rien faire pour lutter réellement contre cela si ce n’est par ce que le but final est de détourner au maximum les richesses des pays? Les beaux discours durent un moment, mais la réalité est là, ce sont des sommes colossales qui sont détournées. Ajoutez juste les sommes détournées avec la dette souveraine française, plus celles des emprunts toxiques, et enfin celle du Luxleaks, combien de milliards cela représenterait-il chaque année? Suffisamment pour redresser le pays, et eut-être même pour redevenir une des plus grandes puissances économiques de la planète, tout simplement…
Il y a les moyens de lutter surtout que l’ensemble des noms sont connus, et que les banques favorisant l’évasion fiscales sont elles aussi connues.
Une dernière information, et non des moindres qui montre bien que tout cela est voulu et organisé. Dernièrement, un amendement a été déposé pour lutter contre la fraude fiscale en France, une avancée magnifique qui aurait pu changer les choses! Celui-ci a été validé en première lecture, un résultat qui ne plaisait pas, un autre vote a alors été réalisé dans une assemblée nationale pratiquement vide, seuls 3% des députés ont voté, les 97% restants étaient absents, et l’amendement a été rejeté!!!
Cet amendement 340 a d’abord été adopté en première lecture le 4 décembre. Puis dans la soirée du 15 décembre, vers 1 heure du matin, sur un total de 577 députés, 52 étaient présents pour le vote de deuxième lecture dont le résultat a été en faveur de la transparence.
Or, 40 minutes plus tard, a eu lieu une procédure inhabituelle. L’amendement a été soumis à un second vote. Certains députés sont partis, d’autres arrivés. En tout, 46 présents. 25 députés vont voter contre la transparence fiscale et 21 pour. L’amendement est refusé.
Article en intégralité sur Huffingtonpost.fr via Les moutons enragés

(Cette fois-ci, je suis d'accord, la grande crise à venir n'est qu'un enfumage des médias pour camoufler la plus vaste escroquerie et soumettre ce qu'il reste des états ! note de rené) 

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