L'Académie nationale de Médecine colombienne souligne les risques des vaccins HPV et écrit au Ministère de la Santé
20 mars 2016 source Initiative Citoyenne
C'est officiel et quel coup de tonnerre! En effet, alors que la revue médicale mondialement connue Nature vient encore il y a peu d'affirmer dogmatiquement et péremptoirement que "le monde doit accepter que les vaccins HPV sont sûrs" et que la France vient encore de sortir il y a peu des dépliants mensongers et dangereux tentant à faire croire que les effets secondaires de ces vaccins se limitent à de la fièvre, voilà que l'Académie nationale de Médecine d'un pays semble-t-il plus libre, comme la Colombie, a écrit le 14 mars dernier un courrier recommandé au Ministère de la Santé du pays pour alerter sur les risques de maladies auto-immunes liés à ces vaccins et appeler à une modification urgente des protocoles de vaccination ainsi qu'une information plus correcte et loyale du public au vu des bénéfices non avérés de ces vaccins qui ne respectent pas du tout le principe "D'abord ne pas nuire"!
Et ci-dessous, sa traduction française, très aimablement effectuée par Françoise Joët que nous remercions ici bien chaleureusement pour toute sa longue action au service de la santé publique depuis déjà de nombreuses années (nb: pour les références, cf document original).
Académie Nationale de Médecine
Créée par la loi 71/1890 ratifiée par la loi 02/1979
14 mars 2016
Présidence
A l’attention du Docteur
Alejandro GAVIRIA URIBE
Ministre de la santé et de la protection sociale
République de Colombie
Destinataire : Ministre de la santé
Expéditeur : Académie Nationale de Médecine
A consulter sur http://www.minsalud.gov.coCodveri:302c6
Monsieur le Ministre,
La Sous-Commission ad hoc pour l’étude du vaccin contre le papillomavirus humain (HPV) de la commission de santé de l’Académie Nationale de Médecine, après avoir entendu différents experts indépendants, ainsi que le docteur Fernando de la HOZ, ex-directeur de l’Institut National de Santé, la doctoresse Nubia MUÑOZ et deux médecins de MERCK, et après avoir analysé attentivement la littérature scientifique disponible, juge nécessaire de demander au Ministère de la Santé et de la Protection Sociale (MSPS) que soient modifiés les protocoles actuels de vaccination contre le HPV.
Les raisons qui justifient une telle demande sont fondées sur l’existence de données de plus en plus nombreuses, tant nationales qu’internationales, sur le lien observé entre l’administration du vaccin et l’apparition ou l’aggravation de diverses maladies auto-immunes. S’il est vrai que la faible incidence de ces maladies rend difficile la réalisation d’études comportant des statistiques suffisantes pour permettre des résultats solides et concluants, le nombre de cas de personnes vaccinées qui ont développé ces maladies est de plus en plus grand (1-3). En effet, une incidence élevée de pathologies de type auto-immunes et auto-inflammatoires associées à la vaccination contre le HPV et un risque significatif de développer un lupus érythémateux systémique, une vascularite et une arthrite ont été documentés récemment dans des études basées sur le système de notification des effets indésirables des vaccins (VAERS, sigle anglais pour « Vaccine Adverse Event Reporting ») (2-3). En outre, le nombre de cas rapportés de perte d’autonomie est croissant (4-5).
La Commission reconnaît, bien entendu, l’importance de prévenir une maladie sérieuse comme l’est le cancer du col de l’utérus, mais elle pense qu’il est de la plus haute importance d’attirer l’attention du Ministère (MSPS) sur les faits suivants :
1. Le rapport bénéfice-risque en ce qui concerne le développement de maladies auto-immunes après vaccination contre le HPV n’est pas encore établi.
2. Les données disponibles sont insuffisantes pour permettre des conclusions définitives sur la relation causale entre le vaccin et les symptômes qu’ont présenté les personnes vaccinées.
3. Etant donné l’augmentation récente des notifications d’effets indésirables, on attend que des études portant sur des échantillons de taille suffisante puissent confirmer la sécurité de la vaccination contre le papillomavirus chez des jeunes filles atteintes de maladies auto-immunes.
4. Etant donné que le cancer du col de l’utérus met longtemps à se développer, on ne possède pas d’information suffisante, et on ne peut pas en avoir encore, sur l’efficacité de la prévention du cancer du col de l’utérus par le vaccin HPV (6). L’information dont on dispose concerne la prévention d’autres lésions génitales causées par des souches de HPV ou des lésions précancéreuses qui, en accord avec les données disponibles, ont de très forts pourcentages de rémission spontanée.
5. Dans ces circonstances, les exigences sur la sécurité du vaccin doivent être beaucoup plus strictes, d’autant que ce vaccin est administré à des personnes au préalable en bonne santé.
6. Le précepte hippocratique « primum non nocere » doit imprégner toutes les actions médicales et de santé publique.
7. Il est important que les experts nationaux et internationaux qui se prononcent sur la sécurité du vaccin, rendent publics leurs liens d’intérêts lorsqu’ils reçoivent un financement de l’industrie pharmaceutique.
8. Les actuelles incertitudes connues du public sur les effets du vaccin contre le HPV et l’absence d’une information transparente ébranlent la confiance de la population envers les autres vaccins et peut engendrer des effets négatifs sur la couverture vaccinale du Programme Elargi de Vaccination (PEV).
La Commission de santé considère que le MSPS doit exclure explicitement de la vaccination toutes les personnes ayant des antécédents de maladies auto-immunes ou qui sont atteintes d’une de ces maladies (7, 8). Pour cela, il faut modifier les protocoles de vaccination et mettre cette information à la disposition du public.
La Commission suggère également que l’on procède à une analyse personnalisée de chaque candidat(e) à la vaccination, dans laquelle sera incluse l’évaluation de l’auto-immunité individuelle ou familiale dans le cadre du système de médecine P5 (Connaissance de chaque Population et des facteurs associés aux maladies, Prédiction, Prévention, Personnalisation et Participation) (9) ; la plus grande importance sera donnée également à la pharmacovigilance de façon à tenir compte des possibles effets secondaires de toute vaccination (10).
Il est nécessaire que la vaccination s’accompagne d’une solide stratégie d’éducation sanitaire sur la sexualité et la reproduction visant tous ceux à qui elle s’adresse, ce qui n’a pas été fait jusqu’à présent. De plus on doit exiger un consentement éclairé dans le cas des jeunes filles ayant une histoire de maladies auto-immunes.
Enfin, nous voudrions signaler que les références qui accompagnent ce document ne correspondent pas à un examen systématique de la littérature et qu’elles ne sont là que pour appuyer les opinions et la demande exprimées dans la présente. Nous tenons à dire aussi qu’aucun membre de cette Commission ne s’oppose aux bénéfices du programme de vaccination, qu’aucun ne fait partie d’une association d’opposants à la vaccination et qu’aucun, en outre, n’a de conflit d’intérêts avec un quelconque laboratoire pharmaceutique.
Nous vous remercions pour l’attention que vous porterez à cette lettre et restons à votre disposition pour éclairer toute question supplémentaire.
Bien cordialement.
Jean MENDOZA VEGA José Felix PATIÑO RESTREPO Coordinateur de la Commission de la Santé
Président
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Note 9
« Accès à l’attention dans le domaine de la santé. A la recherche d’une médecine personnalisée et le système P5 ».
Voir aussi:
Sclérose en plaques après Gardasil: ne fermons pas les yeux!
Mais pendant ce temps, les autorités françaises continuent de désinformer en diffusant ce genre de publicité mensongère sans aucune base scientifique sérieuse:
Sclérose en plaques après Gardasil: ne fermons pas les yeux!
Faites attention à la propagande mensongère! Ces vaccins HPV ne sont PAS sans danger... le savoir à temps vous évitera de regretter après coup d'y avoir laissé votre santé...
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