vendredi 5 février 2016

Exit Genève. Retour à la solution militaire avec la victoire de l’armée arabe syrienne à Alep !

Exit Genève. Retour à la solution militaire avec la victoire de l’armée arabe syrienne à Alep !
Un bon terroriste est un terroriste mort. Pas un terroriste dit « modéré » par Washington, Riyad ou Paris assis à une table de négociation en Suisse. Exit donc Genève ! L’ONU a suspendu mercredi les pourparlers sur la Syrie à Genève, théoriquement jusqu’au 25 février
En Syrie, la solution est militaire, libération du territoire national. Genève se clôture, et ce n’est pas un hasard, au moment où Damas, appuyé par les frappes de son allié russe, effectue une importante percée militaire à Alep (nord), « rendant vaines toutes discussions » selon les terroristes formant la soi-disant « opposition ».
Paris et Washington ont dénoncé ces frappes, et ont lié le naufrage du processus de Genève à la situation sur le terrain. La France du régime Hollande a elle condamné «l’offensive brutale menée par le régime syrien, avec le soutien de la Russie», et jugé que les «circonstances dramatiques» sur le terrain «privaient de sens» les discussions de Genève «auxquelles ni le régime de Bachar al-Assad ni ses soutiens ne souhaitent visiblement contribuer de bonne foi, torpillant ainsi les efforts de paix». Paris chien courant de Riyad et porteur de valise de Washington, pauvre France !
IMPORTANTE PERCEE DE L’ARMEE ARABE SYRIENNE A ALEP :
SANS DOUTE UNE ETAPE DECISIVE …
L’Armée arabe syrienne a réussi à resserrer l’étau ce mercredi autour des terroristes dans la ville d’Alep, ex capitale économique du pays, après avoir coupé leur principale route d’approvisionnement, marquant un nouveau succès pour Damas depuis l’intervention de Moscou dans le conflit fin septembre.
Les troupes du président Bachar al-Assad, aidées par des milices populaires citoyennes et des combattants du Hezbollah libanais, encerclaient les rebelles à Alep par l’ouest, le sud et l’est, et ont pris plusieurs villages et localités dans le secteur. Selon le soi-disant « Observatoire syrien des droits de l’Homme » (OSDH), en fait une officine de désinformation des services secrets britanniques Mi5 et Mi6, « cette avancée est la plus importante du régime dans la province d’Alep depuis 2012 ».
Elle a été appuyée par d’intenses bombardements russes – plus de 320 frappes depuis lundi -. Et le chef de la diplomatie russe Serguei Lavrov a martelé qu’il n’était « pas question pour Moscou de cesser ses bombardements avant d’avoir réellement vaincu les groupes terroristes ».
VERS UN « CHAUDRON » MORTEL POUR LES DJIHADISTES
Un « chaudron » est un terme militaire issu de la Seconde Guerre Mondiale à l’Est, quand les armées soviétiques anéantissaient la Wehrmacht, il a été repris récemment concernant les batailles d’encerclement des armées de la DNR (Donetsk) et LNR (Lugansk), les deux républiques populaires du Donbass, qui écrasèrent l’Armée ukrainienne à l’été 2014. Il pourrait bien très vite concerner la Syrie …
Comme l’ont indiqué les militaires syriens, l’armée poursuit son offensive au nord d’Alep et avance vers la frontière turque. « L’armée syrienne a coupé les voies de ravitaillement des djihadistes reliant la Turquie avec le nord d’Alep », a annoncé à RIA Novosti une source au sein de l’armée. « L’armée a coupé les routes Mayer-Anadan et Azaz-Alep. De la sorte, les combattants ne peuvent plus recevoir de renforts et de munitions acheminés depuis la Turquie jusqu’au nord d’Alep ». Selon lui, il s’agit « du corridor d’Azaz qui est long d’une cinquantaine de kilomètres et fait parfois à peine quinze kilomètres de large. Il relie la Turquie, via le poste frontière de Bab al-Salam, à la grande ville d’Alep ».
L’armée syrienne traque maintenant les djihadistes au sud d’Alep. Comme l’ont indiqué les militaires syriens, « l’armée poursuit son offensive au nord d’Alep et avance vers la frontière turque. Des combats se déroulent près des villes de Nubel et de Zahra, assiégées par les djihadistes depuis trois ans. L’artillerie syrienne pilonne la ville de Retyan qui abrite un important détachement de terroristes. Les avions russes et syriens réalisent des frappes contre les postes de commandement, les dépôts de munitions et les positions d’artillerie des djihadistes ». Selon les militaires syriens, « les djihadistes désertent en masse les localités où se déroule l’offensive de l’armée gouvernementale ».
REPRISE DES POURPARLERS DE GENEVE INCERTAINE.
SECONDE BONNE NOUVELLE …
Après six jours de discussions avec le gouvernement légal syrien d’une part, l’opposition (en fait des terroristes liés à Riyad, à l’OTAN et à al-Qaida) d’autre part, de tergiversations et de rendez-vous annulés ou reportés, l’émissaire de l’ONU Staffan de Mistura a annoncé une «pause» dans le processus de discussions sur la Syrie, censé enclencher une solution politique pour mettre un terme au conflit. «J’ai conclu, après une première semaine de discussions préparatoires, qu’il y a encore du travail à faire, non seulement par nous, mais par toutes les parties prenantes» à la crise syrienne, a déclaré M. de Mistura, renvoyant la balle dans le camp des grandes puissances du Groupe international de soutien à la Syrie, qui doivent se réunir le 11 février à Munich.
Le diplomate onusien s’est refusé à parler «d’échec» et a déclaré avoir fixé la date du 25 février pour une reprise des discussions. Mais « celle-ci semble tout sauf certaine » commente l’AFP. « L’opposition syrienne ne reviendra pas à Genève tant que ses demandes sur le volet humanitaire ne seront pas satisfaites » (sic), a déclaré son coordinateur Riad Hijab lors d’une conférence de presse à Genève. Le Haut comité des négociations (HCN), comité fantoche aux mains des saoudiens et des USA, qui regroupe « des politiques et des représentants des groupes armés », la plupart terroristes liés à al-Qaida, réclame rien moins que « l’arrêt des bombardements russes, la libération de détenus, et la levée des sièges d’une quinzaine de villes en Syrie ».
De son côté, Damas a rejeté l’échec du processus sur l’opposition. « Depuis son arrivée, la délégation de l’opposition a refusé de prendre part à des discussions sérieuses avec l’émissaire de l’ONU » a déclaré l’ambassadeur syrien à l’ONU Bachar al-Jaafari, qui dirigeait la délégation syrienne. Lui aussi a également laissé entendre que la reprise des discussions le 25 février n’était pas acquise. « Dans les trois prochaines semaines, nous ferons une analyse de ce qui s’est passé à Genève afin de prendre les décisions appropriées », a-t-il dit, cité par l’agence de presse syrienne SANA.
Luc MICHEL
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Exit Genève. Retour à la solution militaire avec la victoire de l’armée arabe syrienne à Alep !

Exit Genève. Retour à la solution militaire avec la victoire de l’armée arabe syrienne à Alep !
Un bon terroriste est un terroriste mort. Pas un terroriste dit « modéré » par Washington, Riyad ou Paris assis à une table de négociation en Suisse. Exit donc Genève ! L’ONU a suspendu mercredi les pourparlers sur la Syrie à Genève, théoriquement jusqu’au 25 février
En Syrie, la solution est militaire, libération du territoire national. Genève se clôture, et ce n’est pas un hasard, au moment où Damas, appuyé par les frappes de son allié russe, effectue une importante percée militaire à Alep (nord), « rendant vaines toutes discussions » selon les terroristes formant la soi-disant « opposition ».
Paris et Washington ont dénoncé ces frappes, et ont lié le naufrage du processus de Genève à la situation sur le terrain. La France du régime Hollande a elle condamné «l’offensive brutale menée par le régime syrien, avec le soutien de la Russie», et jugé que les «circonstances dramatiques» sur le terrain «privaient de sens» les discussions de Genève «auxquelles ni le régime de Bachar al-Assad ni ses soutiens ne souhaitent visiblement contribuer de bonne foi, torpillant ainsi les efforts de paix». Paris chien courant de Riyad et porteur de valise de Washington, pauvre France !
IMPORTANTE PERCEE DE L’ARMEE ARABE SYRIENNE A ALEP :
SANS DOUTE UNE ETAPE DECISIVE …
L’Armée arabe syrienne a réussi à resserrer l’étau ce mercredi autour des terroristes dans la ville d’Alep, ex capitale économique du pays, après avoir coupé leur principale route d’approvisionnement, marquant un nouveau succès pour Damas depuis l’intervention de Moscou dans le conflit fin septembre.
Les troupes du président Bachar al-Assad, aidées par des milices populaires citoyennes et des combattants du Hezbollah libanais, encerclaient les rebelles à Alep par l’ouest, le sud et l’est, et ont pris plusieurs villages et localités dans le secteur. Selon le soi-disant « Observatoire syrien des droits de l’Homme » (OSDH), en fait une officine de désinformation des services secrets britanniques Mi5 et Mi6, « cette avancée est la plus importante du régime dans la province d’Alep depuis 2012 ».
Elle a été appuyée par d’intenses bombardements russes – plus de 320 frappes depuis lundi -. Et le chef de la diplomatie russe Serguei Lavrov a martelé qu’il n’était « pas question pour Moscou de cesser ses bombardements avant d’avoir réellement vaincu les groupes terroristes ».
VERS UN « CHAUDRON » MORTEL POUR LES DJIHADISTES
Un « chaudron » est un terme militaire issu de la Seconde Guerre Mondiale à l’Est, quand les armées soviétiques anéantissaient la Wehrmacht, il a été repris récemment concernant les batailles d’encerclement des armées de la DNR (Donetsk) et LNR (Lugansk), les deux républiques populaires du Donbass, qui écrasèrent l’Armée ukrainienne à l’été 2014. Il pourrait bien très vite concerner la Syrie …
Comme l’ont indiqué les militaires syriens, l’armée poursuit son offensive au nord d’Alep et avance vers la frontière turque. « L’armée syrienne a coupé les voies de ravitaillement des djihadistes reliant la Turquie avec le nord d’Alep », a annoncé à RIA Novosti une source au sein de l’armée. « L’armée a coupé les routes Mayer-Anadan et Azaz-Alep. De la sorte, les combattants ne peuvent plus recevoir de renforts et de munitions acheminés depuis la Turquie jusqu’au nord d’Alep ». Selon lui, il s’agit « du corridor d’Azaz qui est long d’une cinquantaine de kilomètres et fait parfois à peine quinze kilomètres de large. Il relie la Turquie, via le poste frontière de Bab al-Salam, à la grande ville d’Alep ».
L’armée syrienne traque maintenant les djihadistes au sud d’Alep. Comme l’ont indiqué les militaires syriens, « l’armée poursuit son offensive au nord d’Alep et avance vers la frontière turque. Des combats se déroulent près des villes de Nubel et de Zahra, assiégées par les djihadistes depuis trois ans. L’artillerie syrienne pilonne la ville de Retyan qui abrite un important détachement de terroristes. Les avions russes et syriens réalisent des frappes contre les postes de commandement, les dépôts de munitions et les positions d’artillerie des djihadistes ». Selon les militaires syriens, « les djihadistes désertent en masse les localités où se déroule l’offensive de l’armée gouvernementale ».
REPRISE DES POURPARLERS DE GENEVE INCERTAINE.
SECONDE BONNE NOUVELLE …
Après six jours de discussions avec le gouvernement légal syrien d’une part, l’opposition (en fait des terroristes liés à Riyad, à l’OTAN et à al-Qaida) d’autre part, de tergiversations et de rendez-vous annulés ou reportés, l’émissaire de l’ONU Staffan de Mistura a annoncé une «pause» dans le processus de discussions sur la Syrie, censé enclencher une solution politique pour mettre un terme au conflit. «J’ai conclu, après une première semaine de discussions préparatoires, qu’il y a encore du travail à faire, non seulement par nous, mais par toutes les parties prenantes» à la crise syrienne, a déclaré M. de Mistura, renvoyant la balle dans le camp des grandes puissances du Groupe international de soutien à la Syrie, qui doivent se réunir le 11 février à Munich.
Le diplomate onusien s’est refusé à parler «d’échec» et a déclaré avoir fixé la date du 25 février pour une reprise des discussions. Mais « celle-ci semble tout sauf certaine » commente l’AFP. « L’opposition syrienne ne reviendra pas à Genève tant que ses demandes sur le volet humanitaire ne seront pas satisfaites » (sic), a déclaré son coordinateur Riad Hijab lors d’une conférence de presse à Genève. Le Haut comité des négociations (HCN), comité fantoche aux mains des saoudiens et des USA, qui regroupe « des politiques et des représentants des groupes armés », la plupart terroristes liés à al-Qaida, réclame rien moins que « l’arrêt des bombardements russes, la libération de détenus, et la levée des sièges d’une quinzaine de villes en Syrie ».
De son côté, Damas a rejeté l’échec du processus sur l’opposition. « Depuis son arrivée, la délégation de l’opposition a refusé de prendre part à des discussions sérieuses avec l’émissaire de l’ONU » a déclaré l’ambassadeur syrien à l’ONU Bachar al-Jaafari, qui dirigeait la délégation syrienne. Lui aussi a également laissé entendre que la reprise des discussions le 25 février n’était pas acquise. « Dans les trois prochaines semaines, nous ferons une analyse de ce qui s’est passé à Genève afin de prendre les décisions appropriées », a-t-il dit, cité par l’agence de presse syrienne SANA.
Luc MICHEL
(Il n'y a pas à se demander pourquoi la Turquie veut intervenir militairement en Syrie soi disant pour protéger la minorité turkmène. Erdogan ressemble de plus en plus à un psychopathe affolé par la peur de ne plus pouvoir voler le pétrole syrien et irakien ! note de rené)

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