Obsolescence programmée : carton rouge pour les distributeurs: Un an après la mise en place de l'obligation pour les distributeurs d'informer leurs clients sur la disponibilité des pièces détachées, où en sommes-nous? L’association 60 millions de consommateurs avec Les Amis de la Terre a mené l’enquête dans 500 magasins pendant deux mois. Les résultats, publiés jeudi 25 février, sont décevants. L’information est introuvable dans 60% des magasins, et quand c’est le cas, c’est pour un nombre restreint de produits. Par ailleurs, il apparaît que les hypermarchés, gros vendeurs d'électroménager avec près de 40 % des parts de marché, jouent moins le jeu que les chaînes spécialisées.
'emQue faut-il conclure ? Que les distributeurs ne jouent pas le jeu d'orienter leurs clients vers les biens les plus durables ou réparables, ou que la grande majorité de nos biens ne sont pas réparables faute de pièces détachées ? Dans les deux cas, la logique de la surconsommation continue de primer/em', s’indigne Camille Lecomte, chargée de campagne Modes de production et de consommation responsables aux Amis de la Terre.
Car l'obligation concerne seulement l'affichage de la période durant laquelle les pièces détachées nécessaires à leur réparation sont disponibles et non la mise à disposition des pièces détachées. Et si un fabricant ne fabrique pas de pièces détachées, l'étiquette peut rester muette, selon le décret d'application de la loi Hamon sur la consommation de 2014 . En outre, cette obligation ne s'applique que pour les biens mis sur le marché après le 1er mars 2015.
Par ailleurs, le gouvernement doit remettre au Parlement un rapport sur l'opportunité de l'extension de la durée de garantie de 2 à 5 ans, voire à 10 ans, pour certaines catégories de produits, conformément à l'obligation issue de la loi de transition énergétique.
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