(blog à finir et à corriger)
Il est temps, mes chers cinq lecteurs, que les américains se battent pour recouvrer leur liberté.
Pourquoi ?
Parce que leurs hommes politiques les ont vendus à Wall Street et aux grandes multinationales américaines. Un modèle de société que les différents gouvernements américains dont celui d'Obama avec l'accord de zone de libre échange avec l'Europe, ont cherché à nous imposer et à imposer au Monde.
Reagan affirmait, à l'époque, que l'URSS était l'empire du mal, sauf qu'aujourd'hui, le système de domination des trusts américains est devenu la source du mal, en premier lieu pour le peuple américain.
Car, on ne mesure pas la puissance d'un pays à sa capacité à écraser ses propres citoyens, mais, à sa capacité de lui apporter un mieux être.
L'un des exemples de cet affirmation sont les grands semenciers, mais, il y a tout les autres, les banquiers, les sociétés d'exploitation pétrolière, l'industrie pharmaceutique...etc.
(source : Novethic)
vvv
Il est temps, mes chers cinq lecteurs, que les américains se battent pour recouvrer leur liberté.
Pourquoi ?
Parce que leurs hommes politiques les ont vendus à Wall Street et aux grandes multinationales américaines. Un modèle de société que les différents gouvernements américains dont celui d'Obama avec l'accord de zone de libre échange avec l'Europe, ont cherché à nous imposer et à imposer au Monde.
Reagan affirmait, à l'époque, que l'URSS était l'empire du mal, sauf qu'aujourd'hui, le système de domination des trusts américains est devenu la source du mal, en premier lieu pour le peuple américain.
Car, on ne mesure pas la puissance d'un pays à sa capacité à écraser ses propres citoyens, mais, à sa capacité de lui apporter un mieux être.
L'un des exemples de cet affirmation sont les grands semenciers, mais, il y a tout les autres, les banquiers, les sociétés d'exploitation pétrolière, l'industrie pharmaceutique...etc.
(source : Novethic)
Comment les géants de l'agrochimie
contrôlent les agriculteurs américains
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Publié le 08-04-2013
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Une étude publiée en février
par l'ONG américaine Center
for food safety détaille les
pratiques agressives des
compagnies semencières
pour imposer leurs règles.
Restriction des droits
des agriculteurs, enquêtes
et procès font partie du
contrat lors de l'achat de
semences brevetées.
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Les juges de la Cour suprême américaine ont balayé la
plaidoirie de l’avocat d’un agriculteur de l’Indiana, venu défendre son droit
à replanter des graines. Le Président de la Cour suprême a donné le ton en
début de séance : « Pourquoi quelqu'un dépenserait-il de
l’argent pour essayer d'améliorer des semences si, aussitôt qu'il a vendu la
première, quiconque peut en cultiver plus et multiplier les graines autant
qu'il le veut ? ». Cette audition du 27 février n’est qu’une étape
dans le procès en appel qui oppose Hugh Bowman à Monsanto. Le jugement sera
rendu en juin. Mais, à la lecture du compte-rendu de séance, tout conforte
déjà Monsanto dans son droit d’exiger des royalties sur l’ensemble des
semences possédant ses caractères GM brevetés, même s’il s’agit de la
deuxième ou troisième génération de graines.
L’accusé avait pourtant acheté légalement un mélange de
graines à un revendeur. N’ayant signé d’engagement avec aucune compagnie
semencière, Bowman s’estimait libre de disposer de ces graines, même si,
parmi-elles, certaines étaient des OGM. L’agriculteur a donc conservé les
graines de sa récolte pour les replanter par la suite. Bien mal lui en a
pris. Le principe d'épuisement du droit de brevet, selon lequel le détenteur
d’un brevet ne peut plus revendiquer le contrôle d’un article après l’avoir
vendu, ne s’applique pas pour les nouvelles générations de graines.
L’agriculteur est donc passible des 85 000 dollars de dommages et
intérêts réclamés par Monsanto.
Dupont a engagé une centaine « d’enquêteurs
agricoles » pour contrôler les cultures
Pour les organisations paysannes et écologistes opposées aux
OGM, ce jugement est emblématique de la mainmise des géants de l’industrie
semencière sur l’agriculture. Dans une étude publiée en février dernier, l’ONG
américaine Center for food safety (CFS) détaille les pratiques agressives des
multinationales de l’agrochimie pour garantir leur contrôle de l’utilisation
des semences. Monsanto reste la multinationale la mieux connue pour son
acharnement juridique contre les agriculteurs américains. Fin 2012, la firme
aurait reçu 23,5 millions de dollars suite à des procès pour violation de ses
brevets. Le montant réellement perçu par la compagnie serait de quatre à huit
fois supérieur, en tenant compte de tous les contentieux réglés à l’amiable,
selon le CFS. Monsanto enquêterait ainsi environ 500 agriculteurs chaque
année pour s’assurer qu’ils respectent ses conditions d’utilisation des
semences.
D’autres firmes suivent le même chemin. Dupont, la deuxième
compagnie semencière après Monsanto, a engagé en 2012 près d’une centaine
« d’enquêteurs agricoles » au Canada et aux États-Unis. « Souvent
des anciens officiers de police », selon l’enquête. Leur rôle,
prélever des échantillons de récolte dans les champs et les envoyer aux
laboratoires de Dupont pour pister d’éventuelles graines brevetées. Syngenta,
BASF et Pioneer multiplient aussi les plaintes contre des agriculteurs pour
une utilisation illégale de leurs semences brevetées, OGM ou non. Les
compagnies signent également des accords entre elles afin de mutualiser leurs
traquent des fraudeurs. Ainsi, Syngenta peut agir au nom de Dow ou Monsanto
pour protéger leurs brevets. Pour le CFS, l’oligarchie des semences organise
ainsi sa domination. Monsanto, Dupont, Syngenta, Dow et Bayer représentent
près de 60% du marché mondial des semences.
Des États légifèrent pour protéger les agriculteurs contre les
industriels
Pour les firmes, l’enjeu est d’obliger les agriculteurs à
acheter de nouvelles semences chaque année. Ils utilisent pour cela un
arsenal réglementaire : avec l’achat de graines, l’agriculture s’engage
systématiquement à respecter « l’accord d’utilisation de la
technologie » de la compagnie semencière. Ces contrats interdisent
certaines pratiques agricoles, comme conserver des semences ou les
redistribuer. Dans ces règlements, les industriels balisent aussi les
responsabilités. Une firme ne peut ainsi être tenue responsable des
contaminations de semences OGM dans des champs voisins. En revanche, elle
peut poursuivre un fermier qui cultive des semences brevetées
involontairement, à cause de contamination ou de repousse de l’année
précédente.
En achetant des graines, les agriculteurs s’engagent aussi à
ouvrir leur porte aux enquêteurs. Ces derniers sont autorisés à puiser dans
les registres de l’entreprise agricole, à prélever des cultures et à accéder
aux informations fournies aux administrations publiques, comme la Farm
Service Agency. Si la firme suspecte une fraude, l’agriculteur a quelques
jours pour prouver sa bonne foi. Pour infléchir la puissance des industriels,
certains États ont passé des lois de « protection des
agriculteurs » qui obligent notamment leur accord préalable avant chaque
prélèvement sur leurs cultures. Ces lois imposent également que les
contentieux soient réglés dans la juridiction dans l’État de résidence du
cultivateur, et nom dans l’État accueillant le siège social de la compagnie
comme le réclament certaines firmes.
Pour le Center for Food Safety, les préjudices ne se limitent
pas aux procès et aux pertes de droits des agriculteurs. L’ONG épingle aussi
le renchérissement du coût des graines, la perte de biodiversité et l’entrave
à la recherche. Des scientifiques ont écrit à l’Environmental Protection
Agency (EPA) en s’alarmant des nombreuses restrictions sur la recherche liées
aux brevets et aux contrats encadrant l’utilisation des semences.
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Magali Reinert
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vvv
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