Aujourd'hui, encore et toujours Mosanto qui tient ses fichiers à jour pays par pays sur la liste de ses opposants.
Décidément, mes chers cinq lecteurs, le Mosanto Act qui protège cette société de la justice américaine ne fait pas l'unanimité.
(source : Nature to Share)
Et, pourtant, Obama a signé.
(source : Truks en vrak)
Obama signs ’Monsanto Protection Act’ written by Monsanto-sponsored senator
rt.com | jeudi 28 mars 2013
US President Barack Obama (AFP Photo / Brendan Smialowsky)
United States President Barack Obama has signed a bill into law that was written in part by the very billion-dollar corporation that will benefit directly from the legislation.
On Tuesday, Pres. Obama inked his name to H.R. 933, a continuing resolution spending bill approved in Congress days earlier. Buried 78 pages within the bill exists a provision that grossly protects biotech corporations such as the California-based Monsanto Company from litigation.
With the president’s signature, agriculture giants that deal with genetically modified organisms (GMOs) and genetically engineered (GE) seeds are given the go-ahead to continue to plant and sell man-made crops, even as questions remain largely unanswered about the health risks these types of products pose to consumers.
In light of approval from the House and Senate, more than 250,000 people signed a petition asking the president to veto the spending bill over the biotech rider tacked on, an item that has since been widely referred to as the “Monsanto Protection Act.”
“But Obama ignored [the petition],” IB Times’ Connor Sheets writes, “instead choosing to sign a bill that effectively bars federal courts from being able to halt the sale or planting of GMO or GE crops and seeds, no matter what health consequences from the consumption of these products may come to light in the future.”
James Brumley, a reporter for Investor Place, explains a little more thoroughly just how dangerous the rider is now that biotech companies are allowed to bypass judicial scrutiny. Up until it was signed, he writes, “the USDA [US Department of Agriculture] oversaw and approved (or denied) the testing of genetically modified seeds, while the federal courts retained the authority to halt the testing or sale of these plants if it felt that public health was being jeopardized. With HR 933 now a law, however, the court system no longer has the right to step in and protect the consumer.”
If the president’s signature isn’t all that surprising, though, consider the genesis of the bill itself. According to an article published Monday in the New York Daily News, US Sen. Roy Blunt (R-Missouri) “worked with Monsanto to craft the language in the bill.”
Sen. Blunt defended his bill to the News, shrugging off suggestions that it set a startling precedent that will affect all US agriculture by firing back, “What it says is if you plant a crop that is legal to plant when you plant it, you get to harvest it. But it is only a one-year protection in that bill.”
One year could be all it takes to cause catastrophic damage to the environment by allowing laboratory-produced organisms to be planted into the earth without oversight. Under the Monsanto Protection Act, health concerns that arise in the immediate future involving the planting of GMO crops won’t be able to be heard by a judge. Blunt, a junior senator that has held elected office since the late ‘90s, has good reason to whitewash the very bill he helped craft. The Center for Responsive Politics notes that Sen. Blunt received $64,250 from Monsanto to go towards his campaign committee between 2008 and 2012. The Money Monocle website adds that Blunt has been the largest Republican Party recipient of Monsanto funding as of late.
On the lawmaker’s official website, a statement explains a little more as to why he favored HR 933 and the rider within it.
“As the Ranking Member of the Appropriations Subcommittee on Agriculture, Rural Development, Food and Drug Administration, and Related Agencies, Senator Blunt played a vital role in writing the fiscal year 2013 Agriculture Appropriations bill. This legislation maintained vital support for research and extension at land grant universities, capacity building grants for non-land grant colleges of agriculture, and competitive funding under the U.S. Department of Agriculture’s (USDA) Agriculture and Food Research Initiative (AFRI). The bill also included funding for conservation activities, housing and business loan programs for rural communities, domestic and international nutrition programs.”
Nowhere does the senator’s site mention the Monsanto Protection Act by name, although it claims Blunt “supports continued investments in agricultural research and engineering.”
“Did Blunt not realize that Monsanto would stand to gain significantly if section 735 survived and HR 933 was signed into law ?” asks Brumley. “Not likely,”
“There’s no way of getting around the fact this is an abusive conflict of interest,” he says.
Clearly isn’t Brumley the only one that feels that way either : Blunt’s Wikipedia page was vandalized this week to read in the first paragraph, “His Senate seat was previously held by Republican Kit Bond, until Bond’s retirement, and will be sold by Blunt to Monsanto Corporation upon his retirement.”
Eugénisme et nécro-agriculture : Monsanto fait passer une loi qui le protège au congrès du pays du goulag levant (ex-USA)…
Anthony Gucciardi | NaturalSociety.com - resistance71.wordpress.com | dimanche 24 & mardi 26 mars 2013
Traduit de l’anglais par Résistance 71
Dans le plus pur style de la fourberie des actions légales de Monsanto, le géant de la biotechnologie est maintenant virtuellement garanti de pouvoir planter sans encombre ses cultures OGM sans avoir plus à s’occupper du gouvernement américain et de ses cours de justice. Le Monsanto Protection Act, profondément enfoui dans la résolution sur le budget, a passé le sénat et maintenant il n’y a plus qu’un veto présidentiel pour l’empêcher d’être mis en application.
Si vous n’êtes pas familier avec ceci, La loi de protection de Monsanto est le nom donné à cette pièce législative qui fut insérée dans la loi budgétaire du Senate Continuing Resolution. Utilisant la dénomination trompeuse de “Farmer Assurance Provision”, la section 735 de cette loi donne en fait à Monsanto une immunité contre les cours fédérales de justice concernant toute révision de quelque culture génétiquement modifiée que ce soit étant pensée être dangereuse. Sous cette section, les cours de justice ne pourront plus arrêter Monsanto de continuer à planter des OGM qui sont pensés être, même par le gouvernement, dangereux pour la santé ou l’environnement.
Le sénat passe la loi de protection de Monsanto malgré la protestation
C’est cette nuisance créée par le lobby, groupe de pression de Monsanto, qui a été déboutée dans des projets de loi précédents et ce grâce à la contestation à la fois de groupes de citoyens mais aussi d’organisations majeures. La dernière fois nous avions vu le Centre pour la Sécurité de l’Alimentation, la Coalition Nationale des Fermes Familiales, le syndicat américain des libertés civiles (ACLU), le Sierra Club et le syndicat des scientifiques concernés, qui tous s’étaient levés contre le projet de loi de protection de Monsanto inclus dans la loi du budget agricole de 2012.
Cette fois, il y a eu une bonne et rapide résistance et je pensais que cela aurait été suffisant, mais malheureusement, le sénat a agit si rapidement sur ce sujet et a pratiquement complètement ignoré le problème, qu’il a maintenant passé sous forme de loi malgré des milliers de personnes signant une pétition que je lie à mes articles précédents sur le sujet. La vieille pétition de Food and Democracy Now détaillait les effets priatiques de cette loi :
“Si cette loi est approuvée, le Monsanto Protection Act forcerait le ministère de l’agriculture des Etats-Unis d’autoriser la plantation continue de toute culture OGM actuellement sous révision légale par des cours de justice fédérales, donnant un accord tacite par des portes arrières à toute nouvelle culture OGM qui pourrait être dangereuse pour la santé humaine ou l’environnement”.
Ceci dit, il existe maintenant une nouvelle pétition disant à Obama d’aposer son veto sur cette loi. La réalité est que cette loi est déjà vue comme positive par la plupart des politiciens et ce fut là que les lobbyistes de Monsanto furent les plus trompeurs et les plus vils en incorporant leur additif (l’actuel Monsanto Protection Act de la loi). Ceci rend en effet le texte très peu encln à être soumis à un veto, mais nous devons rappeler à Obama qu’il avait promis de faire étiqueter les OGM en 2007 lorsqu’il faisait campagne pour sa 1ère élection. (NdT : voir la vidéo dans l’article original à ce sujet…)
La voie vers une nouvelle ère d’activisme
Le simple fait est que cette loi ne sera probablement pas mise sous veto par Obama et que Monsanto va avoir ce qu’il veut. Ceci dit, ceci nous mène vers une ère d’activisme totalement nouvelle . Monsanto a décidé de pousser l’enveloppe d’une manière qui n’a aucun précédent jusqu’ici, luttant contre les cours de justice fédérales. Je m’attendais à voir une action légale presque simultanée qui ferait la une des journaux, menant encore plus de gens à être avertis de ce qu’il se passe vraiment avec cette entreprise et donc de ce qui attérit dans leurs assiettes.
Quelque fois, afin d’avoir une véritable révolution intellectuelle sur un sujet, les gens doivent voir exactement ce à quoi ils font face. Avec cette loi de Protection de Monsanto si évidemment arrogante, ceci est plus clair que jamais.
Cet article a été publié en premier lieu sur : NaturalSociety.com.
Cette histoire n'est pas fini, car, Mosanto va tenter de faire la même dans tous les pays où cette société est implantée. Après, commencera le combat pour s'imposer en Russie et en Chine et la boucle sera bouclée.
Pensez-y, mes chers lecteurs.
A bientôt.
René.
Décidément, mes chers cinq lecteurs, le Mosanto Act qui protège cette société de la justice américaine ne fait pas l'unanimité.
(source : Nature to Share)
ETATS-UNIS – Autorisation des OGM : le ministère de l’agriculture au-dessus des décisions de justice
Une
des conditions de la démocratie, telle qu’on la connaît en France mais
aussi aux États-Unis, est la séparation des pouvoirs entre le
législatif, l’exécutif et le judiciaire.
Ce n’est rien moins que cette séparation qui, certes sur un point technique, est en train d’être mise à mal par les Parlementaires étasuniens. En effet, lors de son passage devant la Chambre des Représentants (députés), il a été adjoint à la loi (H.R. 933) qui définit les lignes budgétaires pour les ministères et agences aux États-Unis, la section 735 qui stipule que « dans le cas où une décision [d’autorisation d’une culture] est ou a été invalidée ou annulée, le ministère de l’Agriculture doit, nonobstant toute autre disposition de droit, sur simple demande d’un agriculteur, d’un exploitant agricole, ou d’un producteur, immédiatement accorder une autorisation temporaire ».
Autrement dit, si la Justice, comme ce fut le cas avec la luzerne GM, suspend l’autorisation accordée par le ministère de l’Agriculture, celui-ci pourra, si un agriculteur lui demande, contourner cette décision de Justice et accorder une autorisation temporaire de mise en culture de la luzerne GM. Le Sénat a voté la loi HR933 sans remettre en cause cet ajout. La loi, appelée par ses détracteurs « Monsanto Protection Act », est donc adoptée par le Congrès. La seule solution reste désormais un véto présidentiel.
---------------------------------
Quand l’ajout pro-OGM, bien caché, a été découvert, le sang d’un certain nombre de militants et de député-e-s n’a fait qu’un tour. Ainsi, le Sénateur du Montana, Jon Tester, soutenu par certains autres Parlementaires, a proposé un amendement (n°74) qui visait à la simple suppression de l’ajout litigieux. Dans son communiqué de presse, Jon Tester précisait : « Ses partisans l’appellent la disposition »assurance de l’agriculteur« , mais celle-ci n’assure en réalité que le manque de responsabilité des entreprises. [...]
Le Congrès étasunien est en train de dire au ministère de l’Agriculture : »même si un tribunal vous dit que vous n’avez pas suivi la bonne procédure et vous demande de recommencer, vous DEVEZ ignorer l’injonction du tribunal et permettre quoiqu’il arrive de planter ces cultures« . Non seulement cela nie l’idée de la Constitution de la séparation des pouvoirs, mais cela permet aussi aux cultures génétiquement modifiées de s’installer dans tout le pays - même si un juge décide que cela viole la loi. C’est un dangereux précédent. Cela paralysera l’USDA en mettant ce ministère au cœur d’une bataille entre le Congrès et les tribunaux ».
Par ailleurs, une campagne citoyenne a été organisée pour demander aux autres parlementaires de soutenir l’amendement de Tester, mais cela n’a pas suffit. En effet, le débat au Sénat est désormais clos. Et l’ajout en débat toujours présent. La loi a donc été adoptée par le Congrès.
Les détracteurs de cette loi en appellent désormais au Président Barack Obama pour qu’il utilise son véto.
La pétition, en ligne sur le site de Food Democracy Now : http://action.fooddemocracynow.org/...
par Christophe Noisette , mars 2013
Ce n’est rien moins que cette séparation qui, certes sur un point technique, est en train d’être mise à mal par les Parlementaires étasuniens. En effet, lors de son passage devant la Chambre des Représentants (députés), il a été adjoint à la loi (H.R. 933) qui définit les lignes budgétaires pour les ministères et agences aux États-Unis, la section 735 qui stipule que « dans le cas où une décision [d’autorisation d’une culture] est ou a été invalidée ou annulée, le ministère de l’Agriculture doit, nonobstant toute autre disposition de droit, sur simple demande d’un agriculteur, d’un exploitant agricole, ou d’un producteur, immédiatement accorder une autorisation temporaire ».
Autrement dit, si la Justice, comme ce fut le cas avec la luzerne GM, suspend l’autorisation accordée par le ministère de l’Agriculture, celui-ci pourra, si un agriculteur lui demande, contourner cette décision de Justice et accorder une autorisation temporaire de mise en culture de la luzerne GM. Le Sénat a voté la loi HR933 sans remettre en cause cet ajout. La loi, appelée par ses détracteurs « Monsanto Protection Act », est donc adoptée par le Congrès. La seule solution reste désormais un véto présidentiel.
---------------------------------
Quand l’ajout pro-OGM, bien caché, a été découvert, le sang d’un certain nombre de militants et de député-e-s n’a fait qu’un tour. Ainsi, le Sénateur du Montana, Jon Tester, soutenu par certains autres Parlementaires, a proposé un amendement (n°74) qui visait à la simple suppression de l’ajout litigieux. Dans son communiqué de presse, Jon Tester précisait : « Ses partisans l’appellent la disposition »assurance de l’agriculteur« , mais celle-ci n’assure en réalité que le manque de responsabilité des entreprises. [...]
Le Congrès étasunien est en train de dire au ministère de l’Agriculture : »même si un tribunal vous dit que vous n’avez pas suivi la bonne procédure et vous demande de recommencer, vous DEVEZ ignorer l’injonction du tribunal et permettre quoiqu’il arrive de planter ces cultures« . Non seulement cela nie l’idée de la Constitution de la séparation des pouvoirs, mais cela permet aussi aux cultures génétiquement modifiées de s’installer dans tout le pays - même si un juge décide que cela viole la loi. C’est un dangereux précédent. Cela paralysera l’USDA en mettant ce ministère au cœur d’une bataille entre le Congrès et les tribunaux ».
Par ailleurs, une campagne citoyenne a été organisée pour demander aux autres parlementaires de soutenir l’amendement de Tester, mais cela n’a pas suffit. En effet, le débat au Sénat est désormais clos. Et l’ajout en débat toujours présent. La loi a donc été adoptée par le Congrès.
Les détracteurs de cette loi en appellent désormais au Président Barack Obama pour qu’il utilise son véto.
La pétition, en ligne sur le site de Food Democracy Now : http://action.fooddemocracynow.org/...
par Christophe Noisette , mars 2013
Et, pourtant, Obama a signé.
(source : Truks en vrak)
Obama signs ’Monsanto Protection Act’ written by Monsanto-sponsored senator
rt.com | jeudi 28 mars 2013
US President Barack Obama (AFP Photo / Brendan Smialowsky)
United States President Barack Obama has signed a bill into law that was written in part by the very billion-dollar corporation that will benefit directly from the legislation.
On Tuesday, Pres. Obama inked his name to H.R. 933, a continuing resolution spending bill approved in Congress days earlier. Buried 78 pages within the bill exists a provision that grossly protects biotech corporations such as the California-based Monsanto Company from litigation.
With the president’s signature, agriculture giants that deal with genetically modified organisms (GMOs) and genetically engineered (GE) seeds are given the go-ahead to continue to plant and sell man-made crops, even as questions remain largely unanswered about the health risks these types of products pose to consumers.
In light of approval from the House and Senate, more than 250,000 people signed a petition asking the president to veto the spending bill over the biotech rider tacked on, an item that has since been widely referred to as the “Monsanto Protection Act.”
“But Obama ignored [the petition],” IB Times’ Connor Sheets writes, “instead choosing to sign a bill that effectively bars federal courts from being able to halt the sale or planting of GMO or GE crops and seeds, no matter what health consequences from the consumption of these products may come to light in the future.”
James Brumley, a reporter for Investor Place, explains a little more thoroughly just how dangerous the rider is now that biotech companies are allowed to bypass judicial scrutiny. Up until it was signed, he writes, “the USDA [US Department of Agriculture] oversaw and approved (or denied) the testing of genetically modified seeds, while the federal courts retained the authority to halt the testing or sale of these plants if it felt that public health was being jeopardized. With HR 933 now a law, however, the court system no longer has the right to step in and protect the consumer.”
If the president’s signature isn’t all that surprising, though, consider the genesis of the bill itself. According to an article published Monday in the New York Daily News, US Sen. Roy Blunt (R-Missouri) “worked with Monsanto to craft the language in the bill.”
Sen. Blunt defended his bill to the News, shrugging off suggestions that it set a startling precedent that will affect all US agriculture by firing back, “What it says is if you plant a crop that is legal to plant when you plant it, you get to harvest it. But it is only a one-year protection in that bill.”
One year could be all it takes to cause catastrophic damage to the environment by allowing laboratory-produced organisms to be planted into the earth without oversight. Under the Monsanto Protection Act, health concerns that arise in the immediate future involving the planting of GMO crops won’t be able to be heard by a judge. Blunt, a junior senator that has held elected office since the late ‘90s, has good reason to whitewash the very bill he helped craft. The Center for Responsive Politics notes that Sen. Blunt received $64,250 from Monsanto to go towards his campaign committee between 2008 and 2012. The Money Monocle website adds that Blunt has been the largest Republican Party recipient of Monsanto funding as of late.
On the lawmaker’s official website, a statement explains a little more as to why he favored HR 933 and the rider within it.
“As the Ranking Member of the Appropriations Subcommittee on Agriculture, Rural Development, Food and Drug Administration, and Related Agencies, Senator Blunt played a vital role in writing the fiscal year 2013 Agriculture Appropriations bill. This legislation maintained vital support for research and extension at land grant universities, capacity building grants for non-land grant colleges of agriculture, and competitive funding under the U.S. Department of Agriculture’s (USDA) Agriculture and Food Research Initiative (AFRI). The bill also included funding for conservation activities, housing and business loan programs for rural communities, domestic and international nutrition programs.”
Nowhere does the senator’s site mention the Monsanto Protection Act by name, although it claims Blunt “supports continued investments in agricultural research and engineering.”
“Did Blunt not realize that Monsanto would stand to gain significantly if section 735 survived and HR 933 was signed into law ?” asks Brumley. “Not likely,”
“There’s no way of getting around the fact this is an abusive conflict of interest,” he says.
Clearly isn’t Brumley the only one that feels that way either : Blunt’s Wikipedia page was vandalized this week to read in the first paragraph, “His Senate seat was previously held by Republican Kit Bond, until Bond’s retirement, and will be sold by Blunt to Monsanto Corporation upon his retirement.”
Eugénisme et nécro-agriculture : Monsanto fait passer une loi qui le protège au congrès du pays du goulag levant (ex-USA)…
Anthony Gucciardi | NaturalSociety.com - resistance71.wordpress.com | dimanche 24 & mardi 26 mars 2013
Traduit de l’anglais par Résistance 71
Dans le plus pur style de la fourberie des actions légales de Monsanto, le géant de la biotechnologie est maintenant virtuellement garanti de pouvoir planter sans encombre ses cultures OGM sans avoir plus à s’occupper du gouvernement américain et de ses cours de justice. Le Monsanto Protection Act, profondément enfoui dans la résolution sur le budget, a passé le sénat et maintenant il n’y a plus qu’un veto présidentiel pour l’empêcher d’être mis en application.
Si vous n’êtes pas familier avec ceci, La loi de protection de Monsanto est le nom donné à cette pièce législative qui fut insérée dans la loi budgétaire du Senate Continuing Resolution. Utilisant la dénomination trompeuse de “Farmer Assurance Provision”, la section 735 de cette loi donne en fait à Monsanto une immunité contre les cours fédérales de justice concernant toute révision de quelque culture génétiquement modifiée que ce soit étant pensée être dangereuse. Sous cette section, les cours de justice ne pourront plus arrêter Monsanto de continuer à planter des OGM qui sont pensés être, même par le gouvernement, dangereux pour la santé ou l’environnement.
Le sénat passe la loi de protection de Monsanto malgré la protestation
C’est cette nuisance créée par le lobby, groupe de pression de Monsanto, qui a été déboutée dans des projets de loi précédents et ce grâce à la contestation à la fois de groupes de citoyens mais aussi d’organisations majeures. La dernière fois nous avions vu le Centre pour la Sécurité de l’Alimentation, la Coalition Nationale des Fermes Familiales, le syndicat américain des libertés civiles (ACLU), le Sierra Club et le syndicat des scientifiques concernés, qui tous s’étaient levés contre le projet de loi de protection de Monsanto inclus dans la loi du budget agricole de 2012.
Cette fois, il y a eu une bonne et rapide résistance et je pensais que cela aurait été suffisant, mais malheureusement, le sénat a agit si rapidement sur ce sujet et a pratiquement complètement ignoré le problème, qu’il a maintenant passé sous forme de loi malgré des milliers de personnes signant une pétition que je lie à mes articles précédents sur le sujet. La vieille pétition de Food and Democracy Now détaillait les effets priatiques de cette loi :
“Si cette loi est approuvée, le Monsanto Protection Act forcerait le ministère de l’agriculture des Etats-Unis d’autoriser la plantation continue de toute culture OGM actuellement sous révision légale par des cours de justice fédérales, donnant un accord tacite par des portes arrières à toute nouvelle culture OGM qui pourrait être dangereuse pour la santé humaine ou l’environnement”.
Ceci dit, il existe maintenant une nouvelle pétition disant à Obama d’aposer son veto sur cette loi. La réalité est que cette loi est déjà vue comme positive par la plupart des politiciens et ce fut là que les lobbyistes de Monsanto furent les plus trompeurs et les plus vils en incorporant leur additif (l’actuel Monsanto Protection Act de la loi). Ceci rend en effet le texte très peu encln à être soumis à un veto, mais nous devons rappeler à Obama qu’il avait promis de faire étiqueter les OGM en 2007 lorsqu’il faisait campagne pour sa 1ère élection. (NdT : voir la vidéo dans l’article original à ce sujet…)
La voie vers une nouvelle ère d’activisme
Le simple fait est que cette loi ne sera probablement pas mise sous veto par Obama et que Monsanto va avoir ce qu’il veut. Ceci dit, ceci nous mène vers une ère d’activisme totalement nouvelle . Monsanto a décidé de pousser l’enveloppe d’une manière qui n’a aucun précédent jusqu’ici, luttant contre les cours de justice fédérales. Je m’attendais à voir une action légale presque simultanée qui ferait la une des journaux, menant encore plus de gens à être avertis de ce qu’il se passe vraiment avec cette entreprise et donc de ce qui attérit dans leurs assiettes.
Quelque fois, afin d’avoir une véritable révolution intellectuelle sur un sujet, les gens doivent voir exactement ce à quoi ils font face. Avec cette loi de Protection de Monsanto si évidemment arrogante, ceci est plus clair que jamais.
Cet article a été publié en premier lieu sur : NaturalSociety.com.
Cette histoire n'est pas fini, car, Mosanto va tenter de faire la même dans tous les pays où cette société est implantée. Après, commencera le combat pour s'imposer en Russie et en Chine et la boucle sera bouclée.
Pensez-y, mes chers lecteurs.
A bientôt.
René.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire