Salut aux savants fous ! A quand l'humain modifié génétiquement ?
Eh, bien voilà, mes chers cinq lecteurs, il existe un substitut au gaz de schiste !
Dire que les américains, pour un gaz, qui n'est pas si performant que cela ont détruit une partie de leur territoire. C'est carrément du délire.
Il suffisait d'attendre et ....chercher.
(source : 20 minutes)
Alors, vous ne me croyez pas mes chers lecteurs.
Donc, un peu de complément d'information vous fera du bien.
(source : CNRS, le Journal)
Bon, mis à part cela, la France se décide enfin à vouloir mettre en place une loi contre les "crimes" (ce mot est de moi) envers l'environnement.
Si, les élus américains qui donnent beaucoup de leçons au monde, n'étaient pas aussi corrompus, c'est ce qu'ils feraient;
(source : l'info réflexe Guya Web)
Et, cela sera tout pour aujourd'hui.
Bien le bonjour chez vous.
René.
PS la patronne du syndicat patronal français appelle à autoriser l'exploitation de gaz de schiste. Heureusement, qu'elle est arrivée au bout de son mandat parce qu'elle accumulait les wagons de retard.
(source : le Monde Planète)
Eh, bien voilà, mes chers cinq lecteurs, il existe un substitut au gaz de schiste !
Dire que les américains, pour un gaz, qui n'est pas si performant que cela ont détruit une partie de leur territoire. C'est carrément du délire.
Il suffisait d'attendre et ....chercher.
(source : 20 minutes)
L'hydrogène, substitut avantageux au pétrole
énergie Ce gaz a été récemment découvert en sous-sol à l'état naturel
L'hydrogène naturel pourrait bien constituer dans le futur une filière énergétique révolutionnaire. L'Institut français du pétrole et des énergies nouvelles (Ifpen) vient d'annoncer qu'il se lançait dans un vaste programme de recherche tant les perspectives semblent alléchantes. En effet, ce gaz, dont la production apparaît inépuisable, pourrait bien à terme remplacer le gaz de ville et alimenter des véhicules.
L'histoire commence il y a trois ans environ, lorsque des chercheurs russes contactent les chercheurs de l'Ifpen pour résoudre un mystère : des émanations naturelles d'hydrogène ont été détectées dans les plaines de Russie. Or les spécialistes ont toujours considéré que ce gaz, que l'on trouve dans l'atmosphère, ne peut se former dans le sous-sol. Seul un lourd processus industriel, coûteux et polluant, permet d'en produire. Dépêchés sur place, les Français confirment pourtant l'existence de ces sources naturelles. Très vite, on en détecte sur tous les continents.
Tous les atouts
Et cet hydrogène naturel semble cumuler tous les atouts : sa combustion ne libère pas de CO2. Sa production dans le sous-sol se fait de manière continue, contrairement aux réservoirs d'hydrocarbures qui s'épuisent au fil du temps. Son exploitation ne nécessite pas de forage profond et sa répartition semble équitable entre les continents.
Azar Khalatbari
Alors, vous ne me croyez pas mes chers lecteurs.
Donc, un peu de complément d'information vous fera du bien.
(source : CNRS, le Journal)
Programme
Hydrogène : une énergie durable pour l'avenir
Air Liquide (1) pilote depuis fin 2008 le programme « Horizon hydrogène énergie » auquel participe le CNRS. Objectif : développer et commercialiser les premières applications de l'énergie provenant de l'hydrogène. Dominique Bernal, directeur des technologies avancées du groupe, expose les défis à relever.
Quels marchés le programme « Horizon hydrogène énergie » (H2E), lancé fin 2008,cible-t-il ?
Dominique Bernal : H2E a pour but la commercialisation à grande échelle de piles à combustibles (PAC2) dans les secteurs qui ont besoin d'électricité sans fil, pour lesquels les solutions actuelles sont peu adaptées (batteries à autonomie trop limitée, groupes électrogènes bruyants, polluants, peu fiables…). Ce sont par exemple les flottes captives3 de chariots élévateurs, de véhicules administratifs et de transport collectif urbain. Nous ciblons également la fourniture d'électricité de secours pour les sites sensibles (hôpitaux, bases de données informatiques…) et pour les sites isolés telles les antennes de télécommunications non raccordées au réseau électrique. Enfin, nous travaillons au développement de PAC en tant que source d'électricité portable pour les pompiers, le Samu, le secteur de l'événementiel... Pour y parvenir, le programme fédère une vingtaine de partenaires4 autour d'Air Liquide, parmi lesquels le CNRS figure en bonne place (lire l'encadré). D'une durée de sept ans, H2E dispose d'un budget de près de 190 millions d'euros dont 67,6 d'aides apportées par l'établissement public Oséo. Une fois cette étape franchie, la filière sera prête pour l'émergence de l'« hydrogène-énergie » dans le secteur automobile, prévue pour 2015.
Quels sont les verrous à lever ?
D.B. : Pour rentrer dans une phase d'industrialisation des PAC, il faut encore améliorer leur performance, leur fiabilité et réduire leur coût de production. Créée en 2001 et spécialisée dans la fabrication de PAC, notre filiale Axane a déjà bien avancé sur ces différents points. Ainsi, une de ses PAC est parvenue à alimenter une antenne relais de téléphonie mobile durant 10 000 heures en continu. En outre, ses travaux ont permis de réduire leur coût de fabrication par dix, pour aboutir à une fourchette de 5 000 à 10 000 euros par kilowatt. Sur cette thématique, plusieurs pistes d'amélioration sont explorées par H2E. Pour le cœur de la pile, nos travaux s'orientent par exemple sur la diminution de la quantité de platine, et la recherche de nouveaux matériaux pour les plaques bipolaires5.
Les recherches se concentrent aussi sur les technologies de stockage de l'hydrogène...
D.B. : Tout à fait. L'objectif est de mettre au point des bouteilles et réservoirs à forte densité de stockage qui allient résistance, sécurité, légèreté et ergonomie. Ainsi, nous misons sur le stockage sous forme gazeuse à haute pression (350 à 700 bars), supporté par des matériaux composites en fibre de carbone. Enfin, nous allons développer les technologies permettant de produire de l'hydrogène par électrolyse, à partir d'électricité d'origine éolienne et photovoltaïque. À l'heure actuelle, l'hydrogène est majoritairement obtenu par transformation du gaz naturel. Mais déjà, si l'on regarde l'ensemble du cycle de vie, la propulsion de véhicules par une PAC permet de diviser jusqu'à un facteur deux les émissions de CO2 par rapport aux carburants pétroliers. Face à la raréfaction des ressources fossiles annoncée, à l'essor de la demande énergétique et au réchauffement climatique, l'hydrogène-énergie est donc vraiment une des solutions pour l'avenir.
Le programme H2E a-t-il d'autres objectifs ?
D.B. : Le programme contribuera aussi à l'adaptation de la réglementation sur l'hydrogène pour encadrer ces applications énergétiques. À partir des résultats des travaux qui seront menés, les autorités définiront les normes en matière de sécurité d'utilisation. Sur ce point, le programme s'attelle d'ailleurs au développement de technologies sûres, notamment pour les dispositifs de connexion des bouteilles d'hydrogène. Enfin, H2E mettra en place des démonstrations grandeur nature et des actions pédagogiques afin de familiariser le plus large public avec ce nouveau vecteur d'énergie propre.
© Air Liquide
© Air Liquide/Hychain
Fauteuil médicalisé fonctionnant avec une pile à combustible et de l'hydrogène.
Quels sont les verrous à lever ?
D.B. : Pour rentrer dans une phase d'industrialisation des PAC, il faut encore améliorer leur performance, leur fiabilité et réduire leur coût de production. Créée en 2001 et spécialisée dans la fabrication de PAC, notre filiale Axane a déjà bien avancé sur ces différents points. Ainsi, une de ses PAC est parvenue à alimenter une antenne relais de téléphonie mobile durant 10 000 heures en continu. En outre, ses travaux ont permis de réduire leur coût de fabrication par dix, pour aboutir à une fourchette de 5 000 à 10 000 euros par kilowatt. Sur cette thématique, plusieurs pistes d'amélioration sont explorées par H2E. Pour le cœur de la pile, nos travaux s'orientent par exemple sur la diminution de la quantité de platine, et la recherche de nouveaux matériaux pour les plaques bipolaires5.
Les recherches se concentrent aussi sur les technologies de stockage de l'hydrogène...
D.B. : Tout à fait. L'objectif est de mettre au point des bouteilles et réservoirs à forte densité de stockage qui allient résistance, sécurité, légèreté et ergonomie. Ainsi, nous misons sur le stockage sous forme gazeuse à haute pression (350 à 700 bars), supporté par des matériaux composites en fibre de carbone. Enfin, nous allons développer les technologies permettant de produire de l'hydrogène par électrolyse, à partir d'électricité d'origine éolienne et photovoltaïque. À l'heure actuelle, l'hydrogène est majoritairement obtenu par transformation du gaz naturel. Mais déjà, si l'on regarde l'ensemble du cycle de vie, la propulsion de véhicules par une PAC permet de diviser jusqu'à un facteur deux les émissions de CO2 par rapport aux carburants pétroliers. Face à la raréfaction des ressources fossiles annoncée, à l'essor de la demande énergétique et au réchauffement climatique, l'hydrogène-énergie est donc vraiment une des solutions pour l'avenir.
Le programme H2E a-t-il d'autres objectifs ?
D.B. : Le programme contribuera aussi à l'adaptation de la réglementation sur l'hydrogène pour encadrer ces applications énergétiques. À partir des résultats des travaux qui seront menés, les autorités définiront les normes en matière de sécurité d'utilisation. Sur ce point, le programme s'attelle d'ailleurs au développement de technologies sûres, notamment pour les dispositifs de connexion des bouteilles d'hydrogène. Enfin, H2E mettra en place des démonstrations grandeur nature et des actions pédagogiques afin de familiariser le plus large public avec ce nouveau vecteur d'énergie propre.
Propos recueillis par Jean-Philippe Braly
LE CNRS MOBILISÉAvec huit laboratoires impliqués1, le CNRS est l'un des partenaires majeurs du programme H2E. À titre d'exemple, le Laboratoire d'énergétique et de mécanique théorique et appliquée (Lemta2) travaillera à l'amélioration de la partie active des piles à combustibles (PAC) : « Notre unité va recevoir un million d'euros de l'Etat pour apporter au programme son expertise dans la conception, l'instrumentation et l'analyse du fonctionnement des PAC, précise Olivier Lottin, chercheur au Lemta. Nos travaux pourraient générer le dépôt de brevets. En outre, ce partenariat nous permet d'entrer en contact avec les industriels internationaux à la pointe du domaine. »
Deux autres laboratoires impliquant le CNRS travaillent aussi sur les PAC, trois sur les matériaux composites pour le stockage de l'hydrogène et deux sur les aspects liés à la sécurité d'utilisation. Plus généralement, Air Liquide et le CNRS ont plus d'une cinquantaine de collaborations en cours dans le cadre d'un partenariat conclu en 2002. J-P. B.
1. Institut pluridisciplinaire de recherche sur l'environnement et les matériaux ; Laboratoire de mécanique physique ; Laboratoire de mécanique et de physique des matériaux ; Laboratoire d'études thermiques ; Laboratoire d'énergétique et de mécanique théorique et appliquée ; Laboratoire d'électrochimie et de physicochimie des matériaux et des interfaces ; Laboratoire matériaux organiques à propriétés spécifiques ; Laboratoire de combustion et de détonique.2. Laboratoire CNRS, Nancy Université.
Contact : Olivier Lottin, olivier.lottin@ensem.inpl-nancy.fr
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Notes :
1. Air Liquide est le leader mondial des gaz pour l'industrie, la santé et l'environnement. La société produit 7 milliards de m3 d'hydrogène par an, contribuant pour 1,2 milliard d'euros à son chiffre d'affaires.
2. Dispositif électrochimique qui transforme directement en électricité l'énergie contenue dans la molécule d'hydrogène. La PAC ne rejette que de l'eau, sans aucune émission de CO2.
3. Une flotte est dite captive lorsque les véhicules qui la composent s'approvisionnent en carburant, en énergie, dans un lieu qui lui est propre et non dans des stations publiques.
4. Parmi eux : Axane, Hélion, Composites Aquitaine, Vicarb, Imphy Alloys, des PME, l'Institut de soudure, le CEA, l'Ineris et le CNRS.
5. Les plaques bipolaires assurent la conduction des électrons.
2. Dispositif électrochimique qui transforme directement en électricité l'énergie contenue dans la molécule d'hydrogène. La PAC ne rejette que de l'eau, sans aucune émission de CO2.
3. Une flotte est dite captive lorsque les véhicules qui la composent s'approvisionnent en carburant, en énergie, dans un lieu qui lui est propre et non dans des stations publiques.
4. Parmi eux : Axane, Hélion, Composites Aquitaine, Vicarb, Imphy Alloys, des PME, l'Institut de soudure, le CEA, l'Ineris et le CNRS.
5. Les plaques bipolaires assurent la conduction des électrons.
Bon, mis à part cela, la France se décide enfin à vouloir mettre en place une loi contre les "crimes" (ce mot est de moi) envers l'environnement.
Si, les élus américains qui donnent beaucoup de leçons au monde, n'étaient pas aussi corrompus, c'est ce qu'ils feraient;
(source : l'info réflexe Guya Web)
Taubira vers l’introduction du “préjudice écologique” dans le Code civil
Le ministre de la Justice, Christiane
Taubira, procèdera aujourd’hui à la Chancellerie à l’installation du
groupe de travail sur la responsabilité environnementale.
“Composé de magistrats, universitaires, avocats, spécialistes du droit de l’environnement, ainsi que d’experts des ministères de l’Écologie et de l’Environnement, et de l’Économie et des Finances, ce groupe de travail doit préparer l’introduction du préjudice écologique dans le Code civil”.
Présidé par Yves Jégouzo, professeur émérite de Droit public, les travaux du groupe feront l’objet d’un rapport qui sera remis à la garde des sceaux en septembre 2013.
Cette notion de préjudice écologique avait vu le jour en 2012 lors du jugement en appel dans l’affaire du navire Erika. Total étant accusé d’avoir provoqué une marée noire le long des côtes bretonnes en 1999. La Cour de cassation avait alors mis en avant la notion de préjudice écologique, ce qui consiste à condamner ceux qui portent atteinte directe ou indirecte à l’environnement.
Depuis ce nouveau chef de préjudice existe mais malgré son examen par les parlementaires en 2008, l’introduction de la loi du 1er aout 2008 sur la responsabilité environnementale semble limiter les mesures de réparation aux dommages les plus graves, et ne prévoit aucune formalisation dans le Code civil.
“Composé de magistrats, universitaires, avocats, spécialistes du droit de l’environnement, ainsi que d’experts des ministères de l’Écologie et de l’Environnement, et de l’Économie et des Finances, ce groupe de travail doit préparer l’introduction du préjudice écologique dans le Code civil”.
Présidé par Yves Jégouzo, professeur émérite de Droit public, les travaux du groupe feront l’objet d’un rapport qui sera remis à la garde des sceaux en septembre 2013.
Cette notion de préjudice écologique avait vu le jour en 2012 lors du jugement en appel dans l’affaire du navire Erika. Total étant accusé d’avoir provoqué une marée noire le long des côtes bretonnes en 1999. La Cour de cassation avait alors mis en avant la notion de préjudice écologique, ce qui consiste à condamner ceux qui portent atteinte directe ou indirecte à l’environnement.
Depuis ce nouveau chef de préjudice existe mais malgré son examen par les parlementaires en 2008, l’introduction de la loi du 1er aout 2008 sur la responsabilité environnementale semble limiter les mesures de réparation aux dommages les plus graves, et ne prévoit aucune formalisation dans le Code civil.
Et, cela sera tout pour aujourd'hui.
Bien le bonjour chez vous.
René.
PS la patronne du syndicat patronal français appelle à autoriser l'exploitation de gaz de schiste. Heureusement, qu'elle est arrivée au bout de son mandat parce qu'elle accumulait les wagons de retard.
(source : le Monde Planète)
Pour le Medef, ne pas investir sur le gaz de schiste "serait une erreur dramatique"
Le Monde.fr | • Mis à jour le
Par Anne Eveno
Jeudi 25 avril, le conseil national du débat sur la transition énergétique délivrera un état des lieux de ses travaux. A cette occasion, le groupe de contact desentreprises fera connaître ses propositions. C'est dans cette fenêtre de tir que le Medef a choisi, mercredi 24 avril, de faire connaître ses réflexions et revendications, "pour un mix énergétique compétitif". Celles-ci sont, sans surprises, assez proches de celles du groupe de contact.
Dans une mise au point préalable, Laurence Parisot, la présidente du mouvement patronal a estimé que la question de la transition énergétique ne pouvait être pensée sans "réfléchir à la situation économique de notre pays", l'énergie étant un facteur clé de la compétitivité des entreprises françaises.
Mme Parisot a ainsi rappelé que dans certains secteurs, comme la plasturgie, la chimie ou le caoutchouc l'énergie représentait 61,7 % en moyenne de la valeur ajoutée. Dans ces conditions, le Medef appelle notamment à permettrel'exploitation des potentiels énergétiques nationaux, c'est-à-dire le gaz de schiste.
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