(blog à finir et à corriger)
Décidément, les savants fous continuent à faire de notre planète le seuil de l'enfer. Ce qui est malheureux concernant les insectes génétiquement modifié est que ceux qui les autorisent en Europe sont corrompus.
Donc, ils jugent par rapport à ce que peut leur rapporter personnellement leur décision et pas notre intérêt.
Pourtant, tout le monde sait qu'il existe des conflits d'intérêts au sein de l'organisme de santé publique européen.
Mais, comme les élus européens sont aussi liés à différents lobby, parfois plusieurs pour un député, ils ne risquent pas de se tirer une balle dans le pied en dénonçant cet état de fait.
Autrement, élus et experts européens pourraient fort bien se retrouver devant les tribunaux.
(source : Nature to share)
L’Autorité
européenne de sécurité alimentaire a rendu un avis ouvrant la voie à la
commercialisation d’insectes et d’animaux génétiquement modifiés. Alors
que des experts de l’Autorité sont liés aux compagnies productrices...
Les
Amis de la Terre ont été informés des dernières décisions de l’AESA par
un communiqué de Gene Watch Royaume-Uni [1]. Lors de sa dernière
réunion à Parme en Italie, l’Autorité européenne de sécurité des
aliments a adopté les Orientations pour l’évaluation des risques
environnementaux liés aux animaux génétiquement modifiés (GM). Sont
concernés - pour l’instant - les poissons, les insectes, les oiseaux et
les mammifères de fermes ou domestiques.
Pour Mme
Wallace, directrice de Gene Watch Royaume-Uni : « En adoptant ces
règles, l’AESA (EFSA en anglais) ouvre la voie à la production
commerciale de poissons et d’insectes GM, d’animaux de fermes GM comme
les cochons et les vaches, que nous retrouverons dans nos champs, nos
rivières, nos mers et dans les airs ».
Alors que la
bataille fait rage aux Etats-Unis autour du saumon GM de la compagnie
AquaBounty, l’AESA déblaie déjà le terrain pour son introduction en
Europe ! Une fois de plus, la Commission européenne se sert de l’AESA
pour éviter d’avoir à légiférer et mettre en place un cadre légal
strict. Elle préfère demander à l’AESA de soumettre des…
Recommandations.
Experts au service des compagnies
Pourtant,
et ce n’est pas nouveau, de graves doutes sur les conflits d’intérêts
au sein de l’AESA sont soulevés. Gene Watch a déposé une plainte contre
l’AESA - actuellement examinée par l’Ombudsman européen - qui porte sur
les conflits d’intérêts du Groupe de travail sur les insectes GM.
Ce
Groupe comprend un chercheur de l’Université d’Oxford, qui est financé
par le Conseil de Recherches Scientifiques sur la Biologie et les
Biotechnologies du Royaume-Uni dans le but de travailler avec la
compagnie Oxitec sur la mise au point d’insectes GM. L’Université
d’Oxford est un des investisseurs d’Oxitec et pourrait donc profiter de
la dissémination commerciale des insectes GM, si celle-ci était
autorisée.
Quatre autres membres du Groupe de travail
ont ou ont eu des liens avec Oxitec et ont travaillé sur des projets
communs ou co-signé des articles. Deux autres membres de ce groupe
travaillent pour le programme de l’Agence Internationale de l’Energie
Atomique sur l’utilisation d’insectes GM.
La firme
britannique Oxitec a déjà fait parler d’elle avec ses essais de
moustiques transgéniques dans les Iles Caïman et en Malaisie et
dernièrement avec des lâchers à grande échelle au Brésil, avec le
soutien des autorités de ce pays [2]. Cette même firme travaille sur des
papillons et mouches génétiquement modifiés [3]. Avec ce nouveau
règlement européen, ce sont des milliards de chenilles et d’œufs de
papillons et insectes génétiquement modifiés qui pourraient se retrouver
dans les fruits et légumes.
Oxitec cherche
actuellement des partenaires pour commercialiser des mouches de l’olive,
des mouches des fruits (aussi appelées mouche du vinaigre), des thrips
de la tomate, des mouches blanches du chou, tous ces insectes ayant été
modifiés génétiquement.
Cochons transgéniques
D’autre
part, cette semaine le Roslin Institute d’Edimbourg annonçait la mise
au point de cochons GM censés être résistants à des maladies. L’institut
Roslin travaille aussi sur des poulets GM [4].
Pour
Christian Berdot des Amis de la Terre : « L’agriculture intensive est
dans une impasse que les compagnies de biotechnologies essayent de
prolonger, mais à quel prix ? Combien de milliers d’insectes GM vont se
retrouver dans la nature et se multiplier ? Quelles seront les
conséquences pour l’ensemble des écosystèmes touchés ? Personne ne le
sait. Mais les enjeux financiers et industriels sont importants. Au lieu
d’agir dans l’intérêt général, la Commission européenne favorise ces
intérêts à très court terme. »
vvv
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