mercredi 1 décembre 2010

"Que faire quand le danger vient de là où l'on a l'habitude de se réfugier ?" Proverbe Maure. En ce qui nous concerne en France, c'est l'Etat !

Salut à toi, grande fraternité humaine. A mon avis, tes pneus sont crevés.

Ouais, mes chers trois lecteurs, je confirme, l'état providence existe toujours en France, sauf qu'il a changé de bénéficiaires.
D'où sort ce postulat ?
De l'idée simpliste de notre président national comme quoi seuls les riches produisent de la richesse, les riches et l'industrie.
Très fort et surtout très limitée comme pensée.
En ce qui concerne les riches, il faut les stimuler en les préservant du fisc afin qu'ils puissent créer de la richesse avec l'argent qu'ils économisent.
En ce qui concerne le secteur privé, il faut liquider les services publics pour le renforcer, puisqu'il se montre incapable de vendre sur l'étranger et créer de l'emploi. Les banques, vecteurs de spéculation en sont à revendiquer le peu qu'il reste de public sur leur secteur en lorgnant sur les liquidités générées par le livret A.
Tout ça, au détriment du simple citoyen qui se voit dépouiller des services que lui doit l'état puisqu'il le fait vivre avec ses impôts.
Par exemple, la sécurité sociale auquel va s'attaquer sarko pour la privatiser avant l'élection de 2012.

(source : Médiapart (allez voir l'article)

"Nicolas Sarkozy prépare une privatisation rampante de la Sécurité sociale. C'est à la faveur du dossier de la dépendance, présenté comme le grand chantier de 2011, que les premiers coups de boutoir seront donnés contre ce système clef de l'Etat providence. Mais le projet en préparation, au profit des assureurs privés, va bien au-delà."

Décidément, c'est tout ce qu'il sait faire avec ses deux cerveaux, "Vendre le secteur public au secteur privé". Tout ça parce que l'industrie française est incapable d'être performante et qu'elle se rabat sur le cadavre exquis du public.
C'est minable. En fait, ce sont les patrons français qu'il faut remettre en cause, incapables de développer leur secteur.
Ou, ils sont incapables ou ce sont les grandes écoles dont ils sortent pour certains dont il faut remettre l'enseignement en cause. Parce qu'à part former des prédateurs indifférents au bien public, je ne vois pas comment, elles intègrent leurs formation dans le concept plus global de la "Nation" ou de la patrie, si, vous voulez.
Sarko en est leur représentant, lui, qui a une fascination pour la gente friquée.
Mais, passons pour nous interroger sur nos agriculteurs et l'industrie chimique qui ont tellement empoisonné les sols que sans nouveaux intrants, ils demeureraient stériles.
Tous les produits déversés sur les sols, aspergés sur les plantes créent en nous quotidiennement des petits tchernobyl qui ajoutés les uns aux autres multiplient chez l'homme les cas de maladies graves et handicapantes. Sans compter, Mosanto qui aux States provoque l'apparition de formes végétales aberrantes.
Aucun gouvernement et surtout pas le nôtre en France, n'a le courage d'obliger les agriculteurs à réduire ou même à supprimer tous ces intrants, source de notre empoisonnement.
A chaque maladie correspond un produit, à chaque mutation de celle-ci correspond un produit nouveau. A chaque parasite correspond un produit et à chaque parasite résistant correspond un produit nouveau. Les nouvelles familles d'OGM, par contre produisent ces aberrations végétales.
A quand, la nature hostile à l'espèce humaine ?
C'est nous qui sommes en train de l'enfanter. En 1950, on ne mettait pas un seul pesticide sur les blés en Europe.
Comment, en sommes-nous arriver là ?
Par la faute, du lobbying industriel qui a prôné l'agriculture intensive pour le plus grand bonheur de l'homme. Et, pour être sûr d'obtenir un rendement maximum, la protection fongique s'imposait naturellement.
Le message étant clair pour les agriculteurs, "Il faut traiter pour gagner plus".
Personne, à l'époque, évidemment, ne pouvait imaginer les conséquences sur les sols, les nappes phréatiques et la santé public.
Aujourd'hui, on le sait. Pourquoi, nos gouvernements ne font rien. A part, à part en période électorales. Là, ils ont la bouche en cul de poule pour prononcer avec une délectation feinte le mot écologie.
En France, comme ailleurs, on est dans les mains du diable.

(source : Parti de Gauche en ligne)

"À quand faire remonter le début de l’histoire ?

Mettons, à 1981. Cette année-là, le ministère français chargé de l’Agriculture accorde l’autorisation de mise sur le marché du Curlone, pesticide contenant 5 % de chlordécone, molécule particulièrement efficace contre le charançon. Découverte en 1952, celle-ci est développée par les États-Unis, qui en fabriqueront 1 600 tonnes au cours des années soixante. Après que de graves troubles ont été décelés chez les ouvriers et les riverains de l’usine qui la fabrique, les États-Unis stoppent net sa production en 1976, soit cinq ans avant que la France n’autorise son exploitation.
En 1989, une commission d’étude de la toxicité des produits phytosanitaires recommande enfin son interdiction, laquelle tombera un an plus tard. En métropole, du moins. Car, aux Antilles, la molécule continuera d’être utilisée jusqu’en septembre 1993 dans les bananeraies, grâce à des dérogations successives.
En 1999, une étude met en évidence la pollution importante des sols, mais aussi des nappes d’eau par cet insecticide. Mais ce n’est qu’en 2002 que les pouvoirs publics commenceront à prendre la mesure du problème sanitaire. En 2005, enfin, une commission parlementaire reconnaît l’enchaînement des faits. Infestées, des exploitations piscicoles et agraires sont fermées, quand leur production est reconnue impropre à la consommation."

Et, encore, mes chers lecteurs, je n'ai pas été vous chercher des témoignages scientifiques de scientifiques. Je me suis dit que vous et moi, nous n'y comprendrions que pouic.
Aussi, j'ai fait dans le soft pour vous faire comprendre que de toute façon que vous soyez riches ou pauvres, c'est la même, vous êtes pourris à l'intérieur.
Sauf, la génération des 80 ans qui passe à travers, vu qu'à l'époque, il n'y avait pas encore de traitements aux pesticides et autres saloperies.
Bien sûr, ils en ont ingurgité après, mais, parait-il que ça ne compte pas. Vs comprendre !
Ca, je le crois pas, vu qu'à l'époque, lorsque les industries chimiques ont sorti leurs premiers produits, ils étaient violents.
Alors, nos gamins, je ne vous dis pas, sûrement malades atteint la trentaine. Et, comme notre président national aura depuis belle lurette liquidé la sécurité sociale, ils l'auront dans le baba et crèveront la bouche ouverte.
Est-ce que la bio-diversité pourra les sauver ?
Qui sait ? Peut-être existe-t-il des lichens, des mousses diverses pas encore étudiées et potentiellement en cheminement d'extinction.
Imaginez la rage, si, jamais l'une d'elles pouvait aider pour une des maladies orphelines ou une forme de cancer et que l'on s'en aperçoive trop tard.
Comme pour le dodo de l'île Maurice. Vous savez cette espèce de grosse dinde avec un bec énorme disparu en 1681. Le seul endroit où il vivait au monde.
Ben, les lichens, c'est comme ça, c'est endémique à un endroit précis. Vous détruisez leur biotope et il disparaissent à jamais.
Et, disparaît avec, une solution spécifique correspondant à une maladie spécifique.
C'est comme ça, mes trois chers lecteurs, nous jouons à qui perd gagne.
Et, sur ces bonnes paroles, je vous souhaite le bonjour chez vous.
A bientôt.
René.

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