Salut aux ivoiriens, quelque soit leur camp !
Aujourd'hui, je ne sais, si je pourrais achever ce blog une fois rentrer dans mes pénates, vu qu'hier, j'ai subi une dizaine de pannes d'électricité dans la soirée. Voilà, ce qu'il se passe lorsque vous décidez de partir vivre en France profonde. En hiver, vous, vous retrouvez bloquer par la neige et en été, la chaleur est tellement forte que les rails se dilatent, bloquant les trains.
Sauf que, sauf que je vais planter bio et avec des graines des anciennes espèces. Pas celles d'aujourd'hui trafiquées et stériles.
Mais, passons, car nos vins sont partis à la conquête de la Chine, ce qui devrait résorber la crise du secteur.
(source : le Quotidien du Peuple en ligne)
Le vin chinois souffre d'une double pression.
Les marques de vin chinois ne sont pas seulement en proie à des produits contrefaits de mauvaise qualité, mais souffrent aussi de la concurrence des marques étrangères. Hier lors d'une conférence sur les vins chinois, Qian Bin, fonctionnaire chargé de la règlementation des opérations sur le marché du Ministère du Commerce a révélé que de 2004 à 2009, la quantité de vin importée en Chine s'est accrue de 250 millions de dollars à 1,05 millard de dollars, soit une augmentation de 3,2 fois.
Et selon des données transmises par Zhu Sixu de l'Association de l'industrie des alcools du Guangdong, la situation semble plus inquiétante. Sur le marché du Guangdong, la consommation d'alcool, de vin et de boissons alcoolisées et celle de bière occupe chacune un tiers des parts. Mais à Shenzhen, on a dépensé en 2009 1,8 millard de yuans (environ 200 millions d'euros) en alcool, 2,8 millards (320 millions d'euros) de yuans en boissons alcoolisées importées et 800 millions de yuans (79 millions d'euros) en vins étrangers. La dépense en vins et boissons alcoolisées étrangers représente 2 fois la consommation d'alcools chinois.
La Chine est un grand producteur de vin dans le monde. En 2009, la production de vin chinois a été de 96 millions de tonnes et reste à la 8e place du monde, soit un peu moins que le 7e (100 millions de tonnes). Cette année, la production de vin de la Chine pourrait monter à la 7e place.
Face à l'invasion des vins étrangers en Chine, Wang Xinguo, président de l'Association de la circulation des alcools a expliqué que de plus en plus de « Post-80 » et « Post-90 » devenaient les principaux consommateurs, dont certains ont adopté le mode de vie occidental. Par rapport aux alcools ils préfèrent le café, le coca-cola et le vin.
Actuellement de nombreux vins étrangers sont vendus sur le marché chinois, dont les vins français sont les plus connus, plus variés et occupent la plus grande part du marché chinois. Tous les vins importés de France ne sont pas de haute qualité, mais ils sont vendus quand même à des prix élevés."
Ah, Ah, les négociants se font de l'argent sur les producteurs. Euh, finalement, la crise n'est peut-être pas terminée dans le secteur si les négociants ou les grandes boîtes de distribution comme Carrefour étranglent les producteurs sur leur marge.
Donc, sans doute, sur le terrain, rien n'a dû changé. Pourtant, vous venez de le lire, "Tous les vins ne sont pas de haute qualité, mais, ils sont vendus quant même à des prix élevés".
Et, là, c'est sûr, mes trois chers lecteurs, les producteurs ne touche pas un penny en plus. Espèrons que les coopératives vinicoles se sont lancées sur le marché chinois, autrement, cela voudrait dire que leurs responsables sont vraiment stupides.
Mais, passons.
Oui, hier, avant que l'électricité ne joue à saute mouton chez moi, je voulais vous dire un mot sur la Côte d'Ivoire.
Ce que ressentent les gens du sud, c'est comme ci, en France, les immigrés prenaient le pouvoir politique. A votre avis, comment réagiraient les français ?
Déjà, que comme les autres européens, ils ressentent l'immigration comme une agression, les ivoiriens du sud, c'est en pire qu'ils la ressentent.
Et, ce n'est pas tellement les ivoiriens du nord que l'immigration venue des pays limitrophes et de même ethnie.
Ils ont peur comme tout bon français qu'ils viennent leur tondre la laine sur leur dos. C'est-à-dire, "S'accaparer tout !" Les postes politiques qui contrôlent la manne financière et surtout les terres. Sans compter que la masse potentiellement immigrable du Burkina et du Mali peut les noyer démographiquement, leur enlevant, par le jeu de l'acquisition de la nationalité, tout avenir sur leur propre terre.
Qu'il y ait eu fraude dans le nord, c'est un fait.
Qu'il y en ait eu aussi dans le sud, est également un fait.
Par contre, il semblerait qu'elle fut plus importante dans le nord.
Ces élections, donc, des deux côtés étaient entachées de fraudes, elles n'auraient pas dû être validées.
La précipitation de l'instance internationale et française pour les valider est donc entachée d'un soupçon de complot. Un complot pour se débarrasser, même au prix d'une forfaiture, de Laurent Gbagbo.
Un recomptage des voix comme l'a proposé Jerry Rawlings, l'ancien président du Ghana aurait été la moindre des choses.
Car, le seul président à avoir le désir d'une réelle intervention militaire est le président du Burkinabé. Par contre, le Malin ne dispose déjà pas d'une force militaire capable de contrôler la zone touareg, ce n'est pas pour intervenir en Côte d'Ivoire.
Tout ce que peut provoquer l'intervention intempestive de l'ONU et de la France, c'est un basculement des alliances de la zone et une implosion de ladite zone impliquant le Libéria et le Ghana.
Personnellement, je n'ai aucune estime pour Gbagbo et de sa femme. Mais, sarkozy a bêtement mis le feu au poudre. Et, la poudre en Afrique, cela signifie des milliers de morts.
Parce qu'entre-nous, la France qui se met, en Afrique, à faire l'apologie de la démocratie, y'a de quoi doucement rigoler !
Que sarko s'en fasse le chantre, c'est mort de rire, si, ce n'était tragico-comique.
Il faut raison garder et en urgence !
Parce que tous les pays africains ne sont pas contre Gbagbo et pourraient intervenir militairement en sa faveur. Par exemple des pays qui ont des comptes à régler avec la France. Je parle de l'Angola. Donc, je ne pense pas que le président du Burkina soit prêt à affronter les troupes de Luanda.
Est-ce que notre président national qui connaît tout, à considérer toutes les paramètres en jeu ? Sûrement, pas, parce que l'Afrique, il n'y connait que Pouik !
Et, ses conseillers ont l'air de se croire encore à l'époque gaullienne.
Gbagbo ne partira pas.
Non seulement, la France va se déconsidérer complètement dans la région, mais, elle va pousser les pays de la francafrique à diversifier leurs alliances économiques et militaires.
Le temps de la France se termine en Afrique de l'ouest, grâce à notre président national. De toute façon, il avait commencé sa relation avec le continent noir par un discours insultant vis-à-vis des africains. Il termine son premier mandat en déconsidérant définitivement la France, c'est normal, il n'est pas à la hauteur.
En tout cas, la guerre civile se prépare. Et, les menaces internationales et françaises n'y feront rien. Si, effectivement, elles pouvaient être efficaces, le président du Zimbabwe ne seraient plus au pouvoir, l’Armée de résistance du Seigneur [ARS, Lord’s Resistance Army] ne continueraient pas à massacrer en Ouganda, au sud Soudan, dans l'ex Zaïre et en Centreafrique.
Alors, arrêtez de nous faire rire en essayant de leur faire peur.
Les gens du sud savent ce que valent les menaces de l'ONU, qu'elles soient rétorsions financières ou militaires. Y'a qu'à voir dans l'ex Zaïre, les habitants se sont fait massacrer joyeusement et les femmes violées, pratiquement sous les yeux des troupes de l'ONU.
La proposition de Jerry Rawlings était la meilleure. Sauf, que maintenant, ce n'est plus le recomptage qui est en jeu, c'est organiser une nouvelle élection. De toute façon, elle coûtera moins cher en vie humaine et financièrement que la guerre civile qui se prépare et qui risque d'impliquer beaucoup de pays de la sous région.
Et, dire que Ouattara a été premier ministre de Félix Houphouët-Boigny et sous directeur du FMI, pour moi, ce n'est pas une référence d'honnêteté et surtout de non pratique de clientélisme exacerbée. Gbagba pratique la même comme tout bon élu africain qui se respecte.
Pour le moment, toutes les parties concernées en sont au déclaratif. Méfiant nous que le déclaratif ne devienne acte parce que Abidjan ne doit pas devenir la Sierra Léone.
Alors, arrêtez les rodomontade et organisez de nouvelles élections. Tout, plutôt qu'une guerre civile. Parce que, que cela soit dans le sud ou dans le nord, tout le monde a peur.
Voilà, c'est tout pour aujourd'hui.
A Bientôt.
René.
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