Désolé, mes trois chers lecteurs, aujourd'hui encore,je n'ai pas le temps d'écrire dans la journée, donc ce soir sans faute.
Aujourd'hui, j'ai écouté, un ivoirien discuter avec un sénégalais. Ce dernier lui disait, "Nous en Afrique, il y les mêmes familles, que ce soit en Côte d'Ivoire, au Sénégal, au Burkina, au Mali, les mêmes noms reviennent. Alors, pourquoi, se faire des histoires". L'Ivoirien lui rétorque, "Mais, les autres, c'est des mecs du nord". Et, il argumente. Le sénégalais se fâche et lui balance, "Mais, vous, vous êtes des sauvages même pas civilisés. C'est nous les sénégalais qui avons construits tous vos immeubles à Abidjan et c'est nous qui vous avons envoyé des instituteurs parce que vous n'étiez même pas éduqué !"
L'Ivoirien se défend, "Mais, tu ne connais pas Gbagbo, c'est pas lui commande, c'est sa femme. Elle veut tout et elle est méchante. Elle prend tous les terrains à Abidjan et toutes les affaires qui se traitent, c'est elle".
"Mais, non, c'est Gbagbo," lui répond l'autre, "c'est quoi un homme qui se laisse commander par sa femme !"
Voilà, c'est l'Afrique, le sénégalais commence par, "On est tous africains, tous frères" et finit par, "Vous les ivoiriens, vous êtes tous des sauvages pas civilisés".
Mais, passons.
Parce qu'en Australie, ils sont en passe de résoudre le problème des crapauds buffles qui investent le sud ouest de la France.
Deux citoyens de cet immense continent tannent la peau du crapauds buffle pour en faire des chaussures de luxe.
Alors, entrepreneurs en herbe et coordoniers du sud ouest au boulot !
Vous avez la matière première et les compétences, il vous reste à convaincre les banques. Adressez-vous plutôt au réseau de l'économie sociale et au micro-crédit, vous aurez plus de chance.
Parce qu'on peut pas dire, en France, que les banques soutiennent la création d'entreprises. Elles feraient plutôt le contraire.
(source : les Nouvelles Calédoniennes)
"Des baskets en peau de crapaud
Pacifique - Australie
Mar 21 Déc 2010 |20:00
Le crapaud-buffle, introduit en Australie dans les années 1930 et perçu désormais comme un animal nuisible, pourrait devenir le dernier accessoire à la mode, grâce à l’initiative d’une association d’aide aux démunis qui utilise la peau du gros batracien pour fabriquer des chaussures de luxe.
« Je dis souvent aux gens : “ quelqu’un les a embrassés et les a transformés en belles petites chaussures de sport” », déclare Rupert Noffs, qui crée, avec son frère Matt, des tennis haut de gamme en cuir de crapaud, vendues au profit des plus pauvres.
Introduits en Australie pour détruire les populations de coléoptères dans les champs de cannes à sucre du Queensland (Nord-Est), ces crapauds originaires d’Amérique centrale et d’Amérique du Sud se sont reproduits de manière exponentielle et mettent en danger des espèces endémiques. Les Australiens cherchent à présent à réduire leur population.
Les tennis des frères Noffs sont en peau de kangourou et de crapauds- buffles.
« Les peaux sont teintes, elles existent en bleu, doré, rouge, rose, noir et sont vraiment magnifiques. Très solides également. Ce sont des animaux nuisibles, donc quoi de mieux que de les rendre utiles une fois qu’ils sont morts ? », dit Rupert, lors de l’ouverture du magasin Gideon Shoes, à Sydney."
Et, pour finir, à l'attention de tous les aventuriers de ce vaste monde, devenez riche avec le trafic de diamant.
(source : Irin News)
MOZAMBIQUE-ZIMBABWE: Une ville frontalière à l'heure du diamant
Un diamant brut provenant du Zimbabwe – la nouvelle richesse de ManicaMANICA, 7 janvier 2010 (IRIN) -
Sans un véhicule à quatre roues motrices, conduire sur les routes de terre pleines de nids de poule de Manica est un véritable défi. Cependant, un flux constant de diamants illicites en provenance du Zimbabwe voisin permet à de plus en plus d’habitants de cette ville pauvre de l’ouest du Mozambique de s’acheter un véhicule tout terrain.
Les rues de Manica grouillent d’activité et la nouvelle prospérité – qui se manifeste par la présence des derniers modèles de Hummer ou de Toyota haut de gamme, toujours équipés de vitres teintées – est bien visible le long de l’avenue Eduardo Mondlane, la seule artère importante de cette ville poussiéreuse située près de la frontière zimbabwéenne.
La frontière est redynamisée par le diamant : de nouveaux restaurants et de nouvelles boutiques ont ouvert leurs portes et offrent toutes sortes de produits – tous importés d’Afrique du Sud.
La région était autrefois reconnue pour ses niveaux élevés de pauvreté et de malnutrition. Aujourd’hui, des revendeurs de diamants – parmi lesquels de nombreux étrangers – regardent les véhicules de luxe parader depuis des terrasses blanchies à la chaud et des hôtels retapés à la hâte.
« Les diamants arrivent au Mozambique clandestinement et mystérieusement. À Manica, personne n’a le droit d’en [acheter ou d’en vendre] parce que nous n’avons pas de ce minerai », a dit à IRIN Jose Tefula, administrateur du district de Manica.
Les diamants proviendraient des vastes champs diamantifères de Chiadzwa, dans la province orientale de Manicaland. Le site de Chiadzwa se trouve à environ 90 kilomètres au sud-ouest de la ville de Mutare, à proximité de la frontière est du Zimbabwe. Les trafiquants ont recours aux services de « mules », qui ingèrent souvent les pierres pour les faire entrer clandestinement au Mozambique, a ajouté M. Tefula.
Selon Alberto Limeme, chef de la patrouille de gardes frontières de Machipanda, le principal point de passage entre le Mozambique et le Zimbabwe : « les diamants ne peuvent traverser la frontière sans être accompagnés des documents nécessaires, mais nous n’avons pas assez de personnel pour exercer un contrôle approprié ».
D’après certaines informations, des pierres valant plusieurs centaines de milliers de dollars entrent chaque mois clandestinement dans le pays. En décembre 2009, les autorités ont saisi plus de 500 grammes de diamants sur un seul contrebandier."
A bientôt.
René;
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