mardi 30 novembre 2010

"L'homme seul ne pourra mettre le bateau à la mer." Proverbe Swahili. C'est ce que Raffarin tente de faire comprendre à sarko.

Salut au syndicat patronal français, le Medef qui nous considère comme corvéables à merci. Soit béni, car, nous sommes trop veules et surtout trop cons !

Hier, mes chers trois lecteurs, j'allais vous parler de l'Afrique, mais, la maladie m'a laissé par terre comme une pauvre chiffe molle.
Alors, tant pis pour le sujet Afrique, je ne reprends jamais les mêmes sujets car cela m'épuise intellectuellement de revenir sur du réchauffé.
Parlons plutôt de nos nombreuses entreprises qui délocalisent en Chine.Eh, bien, elles vont être taxées !
Nom de dieu, vous dites "TAXER !"
Ben, oui, TAXER, qui y a t-il de mal à ça, qu'elles participent à l'effort de construction national et au développement économique et social de la Chine.
Elles feront en Chine ce qu'elles se refusent à faire dans leur pays. Juste retour des choses, non ?
De toute façon, en considérant le pour et le contre, elles resteront. Rendez-vous compte un marché d'un milliard d'individus, cela ne se trouve pas sous le tapis de la ménagère parisienne. Et, pourtant, ces entreprises étrangères ne sont pas contentes du tout et l'ont fait savoir au gouvernement chinois.
Et, elles vont faire quoi ? Plier bagage ?
Arrêtez de nous faire rire, vous restez largement gagnantes. Sauf que, sauf que, cela rogner un peu les dividendes de vos actionnaires et encore, c'est les ouvriers qui vont trinquer.
A mon avis, c'est de l'arrogance. La même qu'elles pratiquent dans leur pays. Cette arrogance qui, en France, fait plier le gouvernement qui se réfugie derrière la croissance. La croissance et la crise.
Et, au nom de la croissance et du déficit public, creusé par lui (le gouvernement) et pas seulement à cause de la crise, il lamine les acquis sociaux et les services publics.
Ce qui me fait dire, que comme, nos industriels sont en panne d'idées et de dynamisme, ils préfèrent piller joyeusement le patrimoine de l'état. Avec la complicité active de nos gouvernants, cela va sans dire.
Mais, revenons en à la Chine.

(source : le Quotidien du Peuple)

"Les nouvelles taxes frappant les sociétés étrangères vont être perçues à compter d'aujourd'hui mercredi.

La Chine va commencer à percevoir des taxes relatives à l'entretien et la construction des villes et au soutien à l'éducation de la part des entreprises étrangères et des personnes individuelles étrangères ayant des intérêts commerciaux dans le pays, et ce à compter d'aujourd'hui 1er décembre.
Cette décision va mettre à égalité, en termes de taxation, toutes les entreprises ayant une activité dans le pays, a dit mardi Zhang Hanya, président de l'Association Chinoise d'Investissement.
« Depuis l'ouverture et la réforme de la Chine, celle-ci a offert des mesures préférentielles afin d'attirer les investissements étrangers pour stimuler sa croissance », a-t-il dit.
« De fait, les entreprises à capitaux étrangers ont bénéficié d'un traitement spécial en termes d'utilisation de terrains et de taxation ».
Mais cette décision a été critiquée par certaines entreprises étrangères.
D'après M. Zhang, ces critiques sont peut-être dues en partie du fait que les entreprises étrangères croient, à tort, que ces taxes ont été créées spécialement pour elles.
Le gouvernement a prévu d'augmenter les taxes par paliers, et les entreprises étrangères paieront ainsi 18% en 2008, 20% en 2009, 22% en 2010, 24% en 2011 et 25% en 2012, bien que certaines différences puissent exister du fait de choix des gouvernements locaux."

Ben, quoi, les taxes, les impôts, vous savez ces "trucs" qui paraissent incroyablement injustifiés pour toutes ces entreprises qui s'imaginent que l'état est là pour les engraisser, elles et leurs actionnaires. Que l'impôts des citoyens doit servir avant tout à leur avantage et non pas à assurer des services publics performants.
Je ne sais pas moi, simple citoyen, ce qui m'intéresse, par exemple, c'est,si, je suis malade de pouvoir être soigné et non pas faire comme moi, ne pas aller chez le dentiste parce que ça coûte trop cher ou ne pas aller à l'hôpital pour la même raison.
La crise, je veux bien. Mais, il me semble que même lors de l'époque en France de Jospin, des niches fiscales ont été aménagées pour les industriels. Devinez qui était le ministre de l'économie ? Le directeur du FMI, chantre du social-libéralisme.
Et, si, les français s'imagine qu'il va restaurer la qualité des services publics, c'est qu'ils ont raté un épisode.
Mais, continuons sur la Chine qui cahin-caha mène sa route vers la domination technologique. Cela me fait penser d'ailleurs à l'injonction de Mao, "Que cent fleurs s'épanouissent, que cent écoles rivalisent !".
En tout cas, pour les écoles, c'est fait.

(source : idem)

"Chine: La province du Hunan commence la construction d'un centre national des superordinateurs.

La province centrale du Hunan a entrepris dimanche la construction du troisième centre national des superordinateurs (CNS), où sera installé le plus rapide des superordinateurs du monde, Tianhe-1A.
Le CNS de Changsha, capitale de la province du Hunan, est conçu pour effectuer un quadrillion d'opérations par seconde et viendra s'ajouter aux huit centres mondiaux de superordinateurs et aux laboratoires nationaux de même niveau, a indiqué Du Zhanyuan, vice-ministre des Sciences et des Technologies.
Le nouveau CNS sera construit à l'Université du Hunan à Changsha, et les travaux vont s'achever fin 2011, a-t-il poursuivi.
Plus tôt ce mois-ci, le Tianhe-1A du CNS de Tianjin (nord), capable d'effectuer 2,57 quadrillions d'opérations par seconde, a été certifié comme étant le superordinateur le plus rapide au monde."

Et, voilà, mes trois chers lecteurs, quand, je vous disait que la Chine allait devenir la première puissance économique et militaire du monde. On y est déjà pour la plus polluante, bientôt pour la plus technologique et après ?
Ta, Ta, Ta, Ta, Ta, ces chinois sont vraiment trop forts !
De toute façon, ils ont autant de cerveaux au mètre carré que tous les autres pays réunis. Normal, qu'ils finissant par être performants.
A part, l'Inde, évidemment, sauf que la situation est totalement différente. L'Inde cultive sa misère, alors que la Chine cherche à s'en sortir.
Pourquoi, dis-je que l'Inde cultive sa misère ?
Simplement, parce qu'elle est culturelle. Et, tant pis, si, ça ne plaît pas aux indiens.
Mais, passons et parlons un peu d'Israël, car une nouvelle loi vient d'être votée qui de fait, pose veto à toute concession sur Jérusalem et la rétrocession du Golan.
Alors, Israël, guerre éternelle ?

(source : El Watan)

"La loi israélienne qui tue l’espoir de paix
le 25.11.10 | 03h00 5 réactions

De fait, la conclusion d’un accord de paix dans la région du Proche-Orient devient pratiquement impossible.

Tard, dans la soirée de lundi, 22 novembre, la Knesset (le Parlement israélien) a adopté une proposition de loi imposant un référendum avant tout retrait de la ville sainte d’Al Qods, et, ou du Golan syrien, occupés en 1967. Sans surprise, le texte appuyé par le gouvernement israélien de droite a obtenu 65 voix sur les 120 que compte la Knesset. 33 députés, des membres de partis arabes israéliens, de partis israéliens de gauche et du parti Kadima, centre droit, ont voté contre. La nouvelle loi dont le texte a été déposé par le député Yariv Levin, membre du Likoud, le plus grand parti israélien de droite dont fait partie le Premier ministre Benjamin Netanyahu, empêche tout retrait israélien de la ville sainte d’Al Qods et du Golan, avant qu’il ne soit tout d’abord décidé au niveau du gouvernement, puis adopté par la Knesset par au moins 61 voix, et, finalement, par référendum populaire.
En cas d’obtention de toute décision de retrait d’Al Qods et du Golan, d’une majorité égalant les deux tiers ou plus (80 députés sur 120), ce qui est pratiquement impossible en Israël, en regard du paysage politique dominé par les partis de droite et d’extrême droite, le texte prévoit que le référendum n’est pas nécessaire."

Ben, voilà. Il faut le dire et le redire, Israël n'est pas intéressé par la paix. Tout simplement. Sauf, que l'avouer risquerait de lui faire perdre des soutiens. Alors, on annonce vouloir geler la colonisation des territoires occupés pendant trois mois comme condition de reprise des négociation. Trois mois, dites-moi, mes trois chers lecteurs, cela ne s'appelle-t-il pas se foutre de la gueule du monde ?
Eh, bien si, cela s'appelle se foutre de la gueule du monde !
Sauf, que les rues, même en occident se retournent et ne restera bientôt que les gouvernants.
Ca, on peut pas dire que ce n'est pas un progrès. Que les radicaux israéliens continuent, un jour, ça sera les gouvernants qui les lâcheront. Le jour où les Etats-Unis auront cessé d'être le gendarme de la planète.
Mais, c'est vrai du temps aura passé et les palestiniens ne posséderont plus que leurs cités-états, ou dortoirs, ravitaillés par les colons israéliens qui se seront accaparés toutes les terres alentour.
Des cités-dortoirs-prisons, en quelque sorte !
Mais, que pouvons-nous y faire ? Il y eut le siècle des lumières, sûrement, nous sommes tombé dans celui de l'obscurantisme.
Mais, passons encore parce que notre président national réfléchit à notre santé.

(source : Orange en ligne)

"Sarkozy dans le Calvados sur le thème de la médecine de proximité

Le président de la République visitera, à partir de 11H00, le pôle de santé libéral et ambulatoire d'Orbec puis aura un entretien avec les professionnels de santé et les élus locaux impliqués, aux côtés de l'Etat, dans ce projet.
(...) Le chef de l'Etat sera accompagné de Xavier Bertrand, ministre du Travail et de la Santé, de Nora Berra, secrétaire d'Etat chargée de la Santé et d'Elisabeth Hubert, ex-ministre de la Santé qu'il a chargée d'une mission de concertation sur la médecine de proximité.
(...) Dans son rapport remis vendredi 26 novembre au président, qui vise à relancer la médecine libérale et enrayer la désertification médicale, Mme Hubert a prôné notamment des consultations à prix variable chez le généraliste, allant jusqu'à 70 euros.
Sur la base de son rapport, l'Elysée a annoncé que le gouvernement prendrait dès 2011 des mesures pour améliorer l'exercice de la médecine générale, notamment en matière de formation, de rémunération ou d'aide à l'installation."

Ouh, là, là, au secours, sarko va nous aider. Il réfléchit pour augmenter le prix de la consultation jusqu'à 70 euros, alors, qu'actuellement, elle est officiellement à 22 euros. Mais, dites-moi, mes chers trois lecteurs, qui va aller se faire soigner à ce tarif là. Même, si, c'est remboursé à 70%, on creuse le déficit de la sécurité sociale, n'est-il pas vrai ?
En attendant, pour les personnes qui sont à 1 euro prêt pour vivre au quotidien, ils n'iront pas parce que le temps que la sécu les rembourse, ils n'auront pas pu assurer le manger de leurs enfants.
Décidément, notre président nous aime trop, il nous enlace à nous en faire crever !
Et, tout ça, pour récupérer les électeurs de la médecine libérale.
A mon avis, mieux vaut supprimer directement la sécurité sociale, ça ira plus vite.
En tout cas, cela nous annonce une partie de sa campagne pour récupérer des électeurs, privilégier les professions libérales d'ici les élections présidentielles, quitte à alourdir le déficit des institutions publics.
Evidemment, après, elles seront tellement endettées qu'il ne restera plus qu'à les découper par secteur et les revendre au secteur privé.
Ce type est tellement prévisible que cela en devient désespérant.
Par exemple, les injonctions de préfets aux associations d'hébergement d'urgence de ne pas accepter d'étrangers sans papiers en cas d'afflux. Apparu, le ecrétaire d'État chargé du Logement et de l'Urbanisme, privilégie le logement durable pour les sans logis. Conséquence, l'état supprime les aides pour les hébergements d'urgence et chrs (entre d'hébergement et de réinsertion sociale) provoquant la fermeture d'un certain nombre au début de cet hiver.
Bizarre, non ?
Du coup, il faut se battre pour obtenir une place dans ceux qui restent.
Et, là, certains préfets déclarent, comme l'a toujours fait le front national, une préférence française. Exit, les sans papiers.
Vous voulez qu'ils fassent quoi ? Qu'ils cassent les portes des immeubles pour ne pas mourir de froid ?
Mais, là, intervient à nouveau le nommé Apparu pour garantir aux associations le droit d'héberger des sans papiers.
Quel cinoche, mais, le vrai résultat, c'est qu'un certain nombre d'association d'hébergement ont fermé faute de subvention.
Ce gouvernement est formidable, il prône une politique qui doit améliorer la situation. Il nous en fait une tartine dans les médias et le résultat est qu'elle augmente la précarité. Les journalistes, évidemment ne se posent pas les bonnes questions, car, si cela était, ils auraient très vite compris que la préférence locative des sans abris allait augmenter l'insécurité pour le reste.
Mais, en France, à part quelques uns, les journalistes sont devenus des bénis-oui-oui.
Bon, tout ça me dégoutte, je préfère vous quitter.
A bientôt.
René.

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