Salut, à tous les malades du monde. Nous pleurons le monde, lorsque notre corps nous abandonne.
Aujourd'hui, je vais écrire. La maladie m'a fait mettre genoux à terre. Nous ne sommes finalement que de pauvres diables, lorsque, nous imaginant indestructibles, nous ne faisons pas attention aux alertes que nous renvoient notre corps.
Alors, mes trois chers lecteurs, c'est bien fait pour "ma gueule" !
Mais, passons, je ne suis pas un sujet important.
Car, en ce moment, ce qui triture les esprits de nos industriels en hautes technologies, c'est la rareté des terres rares.
Et, là, mes trois chers lecteurs s'ouvre une opportunité pour l'industrie du recyclage et un créneau pour la recherche pour trouver des substituts. Comme, il s'agit d'urgence, à vos laboratoires messieurs les chercheurs français !
(source : les Nouvelles Calédoniennes)
Des métaux très convoités.
La demande en « terres rares », ces matériaux indispensables à la fabrication d’objets technologiques, devrait dépasser l’offre en 2011, obligeant à hiérarchiser les besoins et à innover, selon des experts australiens.
Ces métaux indispensables à la fabrication d’iPods, d’écrans plats ou de panneaux solaires, ont créé, cet automne, de nouvelles frictions diplomatiques entre la Chine, premier producteur mondial, et le Japon, gros consommateur, Tokyo accusant Pékin de restreindre ses exportations.
« Nous avons une crise classique de l’offre et de la demande. Si rien d’anormal ne survient, la demande mondiale devrait excéder l’offre dès 2011 », estime Brent McInnes, professeur à l’université Curtin d’Australie Occidentale.
« A partir de 2016, il est évident que la seule demande chinoise sera supérieure à l’offre mondiale », ajoute-t-il. La demande en terres rares (les 17 éléments chimiques qui entrent dans la composition des produits de haute technologie et de technologie verte) a explosé avec le succès des téléphones multifonctions (smartphones), des ampoules à basse consommation ou encore des caméras numériques.
La Chine, qui fournit actuellement 97 % de la consommation mondiale, restreint de son côté ses exportations pour alimenter sa demande intérieure.
« Il y a toute une série de secteurs qui bâtissent des industries de haute technologie dépendantes d’une offre très étroite », souligne John Cole, directeur du centre australien pour l’économie durable et le développement. Selon Brent McInnes, professeur à l’université Curtin, « la Chine sait qu’à un moment, elle aura besoin de toutes les terres rares qu’elle produit ».
De grandes quantités de terres rares se retrouvent à la poubelle.
Les prix de ces matériaux sont restés stables pendant des années, donnant une fausse impression de sécurité aux secteurs de la haute technologie. Mais leurs prix se sont envolés de 300 % sur les douze derniers mois.
La diminution de l’offre et la hausse des prix soulignent la nécessité de développer des solutions alternatives, comme, par exemple, les bio ou les nanotechnologies, selon lui.
John Cole note que les terres rares sont parfois utilisées dans des objets de « faible valeur », tels que les écrans plasma de télévision, reflétant le manque d’appréciation des industriels pour un matériau qui se raréfie.
Les applications liées à la santé, à la défense, à la communication et aux industries vertes « montrent que l’on pourrait hiérarchiser » l’utilisation des terres rares, ajoute-t-il.
Autre piste pour économiser ces matériaux : le recyclage. Un Australien produit en moyenne chaque année six kilos de déchets électroniques, ce qui signifie que de grandes quantités de terres rares - utilisées dans le verre, les cables de fibre optique, les aimants... - se retrouvent à la poubelle, souligne M. Cole.
L’Australie, qui possède 5 % des réserves mondiales de terres rares, veut en devenir l’un des principaux fournisseurs, d’ici 2014."
Ainsi, devant, la pénurie, des solutions sont envisagées. Mais, pourquoi, les industriels ne s'en sont pas préoccupés avant. Une réponse nous est donné, d'une logique éblouissante, comme, cette exploitation provoque des déchets radioactifs, les conditions d'exploitations sont relativement difficiles à pratiquer, sauf en Chine.
Par contre, vu la valeur de ces terres rares, désormais, des exploitants potentiels vont se réveiller. Parce que ailleurs dans le monde, elles existent, toujours en petite quantité, mais, elles existent.
Sauf, que pour l'instant, cela coûtait trop cher, vu que la chine avait déprécier les prix pour contrôler le marché.
(source : Slate.fr
(..) Conséquence directe: en dépit de la hausse des prix de ces dernières années, l'exploitation des terres rares demeure infiniment moins rentable que celle du cuivre ou du fer; pour les grandes compagnies minières, le jeu n'en vaut tout simplement pas la chandelle.
Il est cependant possible, à moyen terme, que des sociétés de taille plus modeste se lancent dans la production de terres rares -et ce pour diverses raisons. D'une, il se trouve que certaines terres rares sont réellement... rares. Les terres rares «légères», comme le cérium (qui entre dans la composition de l'émail et des verres de lunette), sont assez communes, tandis que les «lourdes», comme l'europium (télévisions en couleur et autres écrans), sont de plus en plus difficiles à trouver. Selon les prévisions de l'United States Magnet Materials Association, en Chine, la demande en certaines terres rares devrait surpasser l'offre d'ici deux à cinq ans. Ceci devrait inciter les compagnies minières à exploiter les quelques gisements restants. Par ailleurs, l'armée américaine (qui achète des terres rares pour fabriquer des lasers, des missiles et des radars, entre autres technologies) ne veut plus dépendre des seules importations chinoises.
En avril, un rapport de l'US Government Accountability Office a estimé que la mise en place d'une production nationale prendrait entre sept et quinze ans -mais un membre du Congrès a récemment déposé un projet de loi qui pourrait accélérer le processus d'attribution des garanties de prêt auprès du gouvernement américain (entre autres avantages) pour les compagnies minières. Au moins deux sociétés américaines s'apprêtent à faire leur entrée en scène: Molycorp Minerals, qui a racheté la mine de Moutain Pass en 2000 et qui souhaite la rouvrir prochainement, et Avalon Rare Metals, qui compte exploiter un gisement très important au Canada, dans les Territoires du Nord-Ouest. Si les prix continue de grimper, plusieurs de ces entreprises pourraient bien faire des bénéfices -rien d'extraordinaire, cependant. La ruée vers le praséodyme ne sera pas pour 2011.
Charles Homans"
Voilà, je vous ai donné quelques éléments, à vous de vous faire une opinion.
Par contre, en parlant de notre président national et sa phobie de nous transformer en américain, je me dis finalement, c'est parce qu'il n'est pas français.
Il a les papiers naturellement, mais, il n'en a pas la culture et ni l'amour de ce qui fait la France différente. Ce n'est pas en une génération que l'on intègre ce savoir vivre, cette manière de pensée, ses valeurs enracinées dans l'histoire ou cet amour de "ce" pays. Et, je pense que c'est pour cela qu'il n'en a rien à faire de cette France qui s'est toujours distinguée des autres pays.
Tout simplement parce qu'il n'a pas l'âme française.
Et, sur cette réflexion profonde, je vous quitte pour continuer à me soigner.
A bientôt.
René.
PS ; (source : Lapresseaffaires)
Terres rares: Japonais et Américains s'intéressent au Québec
Publié le 26 octobre 2010 à 06h29 | Mis à jour le 26 octobre 2010 à 06h29
Hugo Fontaine
LA PRESSE
(Montréal) En janvier dernier, la petite société junior Midland Exploration, établie à Rosemère, a reçu un appel d'Extrême-Orient. Une société d'État japonaise, chargée de dénicher des ressources pour le pays insulaire, s'intéressait au projet de terres rares de Midland, pourtant peu publicisé jusque-là.
Quelques semaines plus tard, voilà les Japonais partenaires à 50% du projet Ytterby, dans le Nord-du-Québec, le long de la frontière avec le Labrador. «Le Japon est à la merci de la Chine pour les terres rares, explique le président de Midland, Gino Roger. C'est très sensible pour eux.»
Et pour cause. Forte d'un monopole presque total sur l'exportation des terres rares, minéraux essentiels pour une foule de produits de haute technologie, la Chine fait rager les États-Unis et le Japon à coups d'embargos ou de réductions des envois. Depuis un mois, la Chine aurait cessé ses exportations au Japon. Et selon ce que le New York Times rapportait la semaine dernière, l'empire du Milieu aurait étendu son embargo aux États-Unis et à l'Europe, ce que Pékin nie officiellement (voir autre texte)."
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