"Ne blâme pas Dieu d'avoir créé le tigre, mais remercie-le de ne pas lui avoir donné d'ailes." Proverbe Indien.

(bog à finir)

Salut aux coopératives européennes de Longo-Maï. C'est maintenant que vous devez resserrez les rangs.

Bon, il y a un problème au Magreb avec la branche d'Al Quaïda. Jusqu'à présent, chaque pays se débrouillait tout seul. Aujourd'hui, la Mauritanie et le Mali ont décidé de faire route ensemble.
C'est déjà un début.
Naturellement, il faudrait que l'Algérie s'y mette, vu qu'elle a plus de moyens. Et, pourquoi ne pas former des brigades communes, vu que tout le monde parle français.
D'un autre côté, la fourniture de détection électronique et d'armements fournis par les états impliqués dans la lutte contre le terrorisme islamique pourrait être un plus.
Surtout que le Sahara et la zone sahélienne ne sont pas l'Afghanistan.
Les ressources en eau y sont rares et le seront de plus en plus. Personne ne pouvant vivre sans eau, les lieux de villégiatures et de ravitaillement de l'aqmi ne devraient pas être difficiles à repérer.
Et, même, si, ils évitent de s'établir auprès des points d'eau, il faut bien qu'ils s'y ravitaillent.
Pour le moment, les djihadistes créent des liens familiaux avec les touaregs et autres nomades à travers les liens du mariage.
Cela pourtant n'est pas suffisant, si, une politique de reconnaissance des droits des touaregs n'est pas mené par les gouvernements locaux en respect des us coutumiers et du droit sur la terre. Donc, au droit aux royalties de la part d'Areva par exemple.
D'un autre côté, ils ont besoin d'essence pour mener des raids.
Elle vient bien de quelque part.
Par contre, il faut éviter d'établir des basses dans ces territoires. Il faut faire comme eux, faire des raids et revenir au camps de base sans chercher à occuper le terrain.
Les français l'ont fait à Dien Bien Phu, ils s'en sont mordus les doigts.
Naturellement, le premier travail est de couvrir le terrain d'agents qui amènent des renseignements et qui permettent de déterminer des cibles pour des drones ou pour des raids.
Mais, comme en Afghanistan, où la guerre aurait dû être mené en gagnant les coeurs, des projets de développement à objectifs immédiatement visibles pour le mieux être des populations doivent être conduits.
Et......Bon, je vais m'arrêter là, parce que je parle de stratégie et je ne suis pas stratège. Laissons cela aux militaires.
Et.....passons.

(source : El Watan)

"Nouvel élan dans la lutte anti-AQMI

La coopération dans la lutte contre Al Qaîda au Maghreb islamique (AQMI) a pris un nouvel élan avec la mise en place de patrouilles mixtes entre soldats maliens et mauritaniens dans le nord du Mali, une première dans cette zone où les unités d’AQMI sont très actives.
Plusieurs centaines de véhicules militaires mauritaniens et maliens circulaient, ce week-end, à environ 80 km au nord de Tombouctou (nord du Mali), a constaté un journaliste de l’AFP.Les Maliens venaient tout juste de rejoindre les troupes mauritaniennes, arrivées la semaine dernière pour relever celles déjà présentes depuis plusieurs semaines. «Vous voyez, nous sommes des frères, notre objectif est le même : assurer la sécurité de nos populations, ne pas laisser le terrain aux terroristes, empêcher l’organisation de toute attaque», déclare un soldat mauritanien, prenant le bras de son homologue malien en signe d’amitié.
«Aujourd’hui, nous sommes dans le désert malien. Demain, nous irons dans le désert mauritanien. C’est ensemble que nous pouvons lutter contre l’insécurité. Les problèmes du Mali sont les problèmes de la Mauritanie, ceux de la Mauritanie sont ceux du Mali», affirme un officier malien. Ces patrouilles mixtes, les premières jamais organisées entre les deux armées, vont se poursuivre «le temps qu’il faut», selon une source proche des deux armées. Décidés à travailler «main dans la main», soldats maliens et mauritaniens sont unanimes : les actions communes de prévention sont nécessaires pour contrer les actions d’AQMI, qui a récemment multiplié ses opérations dans le Sahel à partir du désert malien, où elle a la majorité de ses unités, hors Algérie."

Et, pour reparler de l'Afghanistan, le président Karzaï souligne dans un entretien au Washington Post, et il n'en est que temps après s'être occupé de construire la fortune de sa famille, que les américains devraient aussi s'occuper de projets en faveur des civils. N'est-il pas un peu tard ?

(source : Angola Press International)

"Dans cet entretien, Hamid Karzaï souligne également s'exprimer non pour critiquer les Etats-Unis, mais parce que la franchise peut améliorer les relations "circonspectes" entre les deux pays.
Il admet qu'un retrait brutal des forces américaines serait dangereux, mais estime qu'elles devraient plus être cantonnées dans leurs bases et se limiter aux opérations indispensables le long de la frontière pakistanaise.
Il dit aussi désirer que Washington exerce une pression plus forte sur les sanctuaires talibans au Pakistan et se concentre en Afghanistan sur des projets de développement et d'aide aux civils."

Eh, oui, mes chers trois lecteurs, gagner les coeurs des populations, c'est plus durable que gagner des batailles. Surtout que la situation n'a jamais été aussi pire en Afghanistan.
Mais, qu'y fait l'armée française ?
Chirac, lui, au moins a eu le courage de refuser de suivre Bush dans sa guerre en Irak. Mais, que pouvions-nous attendre d'autre de notre président national qui s'affirme le plus américain des français. Lui, qui s'est fait aménager un avion présidentiel, qui veut que le commandement français des armées se regroupe dans un pentagone, qui rassemble les renseignements français en une espèce de CIA faite maison en oubliant qu'il y a un FBI aux states pour les affaires internes. Sans compter toutes les agences dont plus personne ne sait de quoi, elles s'occupent réellement.
Bientôt, nous aurons des juges élus, des français sans couverture sociale, etc, etc.
Et, il oublie de faire de l'économique dans les zones de non droit en France.
Hein, qu'est-ce que j'ai dit, mais, non, mais, non, la France, ce n'est pas l'Afghanistan. Pourtant, méfions-nous, lorsque l'on accepte que se crée des zones de non droit, leur fonction naturelle est d'étendre leurs territoires.
Pourtant, une chose que ne pourra faire notre président national, c'est d'avoir proportionnellement à notre population, une armée aussi importante.
Et, sur ces bonnes paroles, je vous laisse réfléchir à quel accent du nord ou du sud des Etats-Unis vous allez prendre pour faire plaisir à notre président.
Bien le bonjour chez vous.
René.