(C'est simple, plus de CO2, plus de verdure. Dites-moi si on arrive comme à l'époque des dinosaures avec des grands végétaux, va-t-on voir l'évolution des espèces ? note de rené)
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par Patrice Gibertie
L’augmentation du CO2 entraîne une augmentation de la surface des feuilles vertes et de la couverture des arbres, améliore l’efficacité de l’utilisation de l’eau par les plantes (atténuant les effets de la sécheresse) et réduit le nombre d’incendies ainsi que la surface brûlée.
Le verdissement global induit par le CO2 a été détecté depuis 1980. Ils indiquent qu’il se poursuivra au cours du XXIe siècle.
https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S2352938524002416
Un nombre croissant de recherches en télédétection font état d’un verdissement mondial notable, avec une augmentation généralisée de la couverture végétale dans les écorégions1. Cependant, les conclusions sur le verdissement reposent souvent sur des analyses de tendance monotones du NDVI, du LAI et de paramètres similaires, qui peuvent manquer de rigueur statistique, en particulier dans le contexte de l’analyse des tendances spatiotemporelles2. Dans cette recherche, nous abordons les limites de ces analyses et proposons un nouveau flux de travail pour l’analyse des tendances monotones des données quadrillées spatiotemporelles.
En appliquant une nouvelle méthodologie de flux de travail proposée (True Significant Trends, TST), nous révélons une tendance mondiale frappante au verdissement, avec une partie importante de la surface terrestre montrant une augmentation de la couverture végétale au cours des quatre dernières décennies, en particulier en Eurasie.
Chaque étape du flux de travail TST, intégrant le pré-blanchiment, la corrélation spatiale et croisée, et la correction FDR adaptative, améliore progressivement la précision de la détection des tendances significatives. La nouvelle méthodologie TST suggère que les méthodes conventionnelles utilisées jusqu’à présent peuvent surestimer les zones avec des tendances NDVI significatives en raison de leur capacité limitée à contrôler les résultats erronés. En filtrant efficacement les résultats erronés à chaque étape, le flux de travail TST fournit une compréhension plus fiable des tendances spatiotemporelles. Nous recommandons d’appliquer cette approche à différentes échelles et dans toute analyse de tendance impliquant des données spatiotemporelles pour améliorer la précision et la robustesse des résultats.
Les résultats du flux de travail TST (Fig. 2) fournissent des preuves quantitatives solides d’un verdissement mondial généralisé, une partie importante de la surface terrestre de la Terre montrant des augmentations mesurables de la couverture végétale au cours des quatre dernières décennies. La prédominance des tendances au verdissement, en particulier dans les régions où les valeurs NDVI sont supérieures à 0,15, suggère une augmentation générale de la productivité de la végétation dans de nombreuses zones. Cela pourrait être attribué à la fertilisation par le CO2, au changement climatique et aux changements d’utilisation des terres, comme l’indiquent d’autres enquêtes3. Bien que le verdissement de la végétation ait été signalé sur tous les continents, il est particulièrement prononcé en Eurasie, notamment dans les régions d’Europe et de Chine4. En revanche, bien que moins fréquentes, les tendances au brunissement indiquent que certaines zones, en particulier les écorégions arides, connaissent une dégradation de la végétation.5
source : Patrice Gibertie
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