(Cela lui a fait quoi au ministre des affaires français de serrer une main qui a égorgé des chrétiens sans parler des autres. Eh, oui, un chef djihadiste doit prouver que son coeur est pur en égorgeant devant ses hommes des kafirs, hommes ou femmes. note de rené)
Le Jt de France 2 célèbre la poignée de main entre le chef djihadiste syrien et le ministre français mais oublie d'évoquer son camouflet envers la ministre allemande Annalena Baerbock
Dans un nouveau mini-reportage dont la rédaction de France 2 a le secret, le Jt de France 2 a célébré la rencontre entre le chef djihadiste d'HTS, anciennement affilié à Al Qaïda et l'Etat islamique, et le ministre des affaires étrangères Jean-Noël Barrot. "Une poignée de main lourde de symbole" et devrait-on dire d'histoire et de révolution de (non-)couleur avec le drapeau noir de l'Etat islamique et d'Al Qaïda ?
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Syrie : Jean-Noël Barrot a rencontré Ahmad al-Chareh
Jt France 2 20h, 3.01.25
Jean-Noël Barrot, ministre français des Affaires Étrangères, s’est rendu à Damas pour rencontrer le nouveau dirigeant de la Syrie, Ahmad al-Chareh. Il s'agit de la première visite française depuis treize ans.
Une poignée de main scrutée avec attention tant elle est lourde de symbole. Jean-Noël Barrot, ministre français des Affaires Étrangères, rencontre le nouveau dirigeant syrien en présence de son homologue allemande. Pour la première fois depuis la chute de Bachar al-Assad, deux puissances occidentales se déplacent pour parler avec Ahmad al-Chareh, le nouvel homme fort de la Syrie, chef du groupe islamiste radical HTS. La France est donc de retour à Damas, après treize ans d’absence. Le ministre visite l'ambassade abandonnée. Mais sa réouverture, tout comme le rétablissement de relations diplomatiques, ne se feront qu’à certaines conditions. Le but de ce déplacement, essayer d'évaluer ce que les nouveaux dirigeants islamistes feront de la Syrie. Appréhender les nouveaux dirigeants de Damas
Il y a l’espoir, par exemple, de ne jamais revoir dans ce pays des prisons comme celle de Saidnaya, le symbole de la terreur répressive du régime de Bachar al-Assad. Les occidentaux vont juger les nouveaux hommes forts de Damas sur leurs actes, et pas seulement sur leurs intentions. "Si vous respectez la liberté, il faut être réellement inclusif, intégrer tous les partis et toutes les confessions religieuses", souligne Michel Fayad, géopolitologue à l’institut français du pétrole et des énergies nouvelles. Regardez l'intégralité du reportage dans la vidéo
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Tout à son soutien usuel envers les djihadistes syriens armés par l'armée française contre le régime d'Assad, le mini-reportage ci-dessus a oublié d'évoquer le refus du djihadiste syrien en chef de serrer la main de la ministre allemande Annalena Baerbock.
Une information pourtant largement partagée par de nombreux médias. Oubli ou volonté de donner une image plus reluisante auprès des cerveaux disponibles, des djihadistes soutenus par l'OTAN (USA, France, Grande-Bretagne, Turquie...) et Israël qui ont chassé le vilain Assad ? Après le rebranding d'HTS, son relooking par certains médias complaisants ?
Lire :
- 7 sut 7.be 03.01.25 Le nouveau dirigeant syrien refuse de serrer la main de la cheffe de la diplomatie allemande
- Ouest-France 03.01.25 Syrie : le nouveau dirigeant syrien refuse de serrer la main de la cheffe de la diplomatie allemande
- Le Point 03.01.25 En Syrie, le nouveau dirigeant Ahmad al-Chareh refuse de serrer la main à une ministre allemande
- Le Figaro 03.01.24 Le nouveau dirigeant syrien refuse de serrer la main d'une ministre allemande
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