lundi 16 septembre 2024

 (Les américains ont fait le coup lors de la dernière élection présidentielle, ils remettent le couvert, il y a des gens comme ça qui ne comprenent pas, limite autiste. Le seul résultat est que les mafias vénézuéliennes viennent s'installer aux Etats-Unis vu qu'il n'y a pas assez de fric à grapiller au pays. note de rené)


Venezuela : Un plan terroriste impliquant les États-Unis et l’Espagne

par Alba Ciudad

Le ministre de l’Intérieur du Venezuela, Diosdado Cabello, a fait savoir lors d’une conférence de presse, samedi, qu’un grand nombre d’armes provenant des États-Unis avait été saisi. Il a montré une partie des 400 fusils et pistolets saisis. Il a annoncé l’arrestation d’un agent des forces spéciales des États-Unis et de 2 citoyens espagnols liés au centre national de renseignements de l’Espagne ainsi que d’un mercenaire tchèque et il a expliqué leurs liens avec des membres de l’opposition vénézuélienne avec lesquels ils auraient coordonné un plan destiné à assassiner le président Nicolas Maduro et d’autres membres du gouvernement.

Cabello a expliqué que les fusils étaient arrivés dans des conteneurs qui apportaient de la nourriture pour chien en sacs : «La, arrivaient les armes désarmées, ils le recevaient et ils avaient la mission de les armer». Les corps de sécurité ont fait un suivi des embarquements, on a cherché les responsables. «Ils usurpaient l’identité de personnes en utilisant le nom de tiers pour qu’on ne puisse pas les suivre. Ce sont des gens habitués à cette sorte d’opérations et le gouvernement des États-Unis n’est pas étranger à cette opération».

«Ces fusils n’étaient pas destinés à une exposition, ils étaient destinés à des actes terroristes organisés par des secteurs politiques au Venezuela», a expliqué Diosdado Cabello.

Il a expliqué que Iván Simonovis (ancien commissaire et expert de la police lié à l’opposition qui a participé au coup d’État d’avril 2002 et, après avoir passé plusieurs années en prison, s’est évadé et a fui aux États-Unis) était au courant de cette opération, et que plusieurs personnes qui avaient 10 ou 12 fusils chez eux ont été arrêtées. Il a également indiqué que, quand ses armes ont été envoyées des États-Unis, le FBI était là et inspectait l’embarquement, mais qu’il n’a pas saisi les armes et n’a arrêté personne.

Attaquer l’ambassade d’Argentine

Le ministre de l’Intérieur a indiqué qu’il y a quelques jours ont été arrêtés des gens qui envisageaient de lancer des grenades sur l’ambassade de d’Argentine, où des opposants étaient réfugiés. L’objectif était de rendre le gouvernement vénézuélien responsable de cette attaque.

Et il a indiqué qu’on avait inspecté les téléphones des personnes arrêtées et qu’on a trouvé des liens avec José Miguel Strada, détenu et condamné pour la tentative d’assassinat du président Nicolas Maduro, le 4 août 2018. Il y a des groupes sur WhatsApp sous la façade de groupes religieux dans lesquels on transmet des informations pour réaliser des actes terroristes au Venezuela.

La, une personne fait son apparition : Luis, Humberto Yanez Martinez qui a des avec Gilber Caro, militaire de l’opposition en prison en ce moment aux États-Unis, pour avoir provoquer une mort lors d’un accident de la route et qui a été signalé à plusieurs occasions pour avoir des contacts avec des mafieux et des dirigeants négatifs dans les prisons vénézuéliennes et dans des bandes de délinquants.

Cabello a expliqué qu’on a trouvé 14 personnes dans les prisons liées à ces faits. Ces personnes, sur leur téléphone, avaient des liens pour acheter de l’explosifs C4 pour créer des révoltes dans les prisons et sortir pour prendre ces armes.

«Les États-Unis savent exécuter des opérations de déstabilisation», a-t-il déclaré. Dans la suite des investigations, apparaît le nom de Yorman Varillas, qui a fui le Venezuela après avoir été lié à l’assassinat d’un étudiant.

Arrestation de 2 Espagnols liés au renseignement

Ensuite, deux citoyens de nationalité espagnole en «situation illégale» qui prenaient des photos de certaines installations ont été arrêtés dans les environs de l’aéroport de Puerto Ayacucho. Cabello indique que, sur leur téléphone, ils avaient des liens avec Maria Teresa Clavijos, dirigeante de Vente Venezuela de Aragua, liée aux «commandos», avec Yorman Varillas et Jhexica Isabel Aponte dirigeante de Vente Venezuela d’épata.

Il a signalé que ses citoyens espagnols ont demandé comment obtenir des explosifs, comment contacter des groupes qui voudraient faire un travail spécial, et il signale qu’ils avaient des liens avec le centre national de renseignements d’Espagne. «La tâche qu’il devaient accomplir au Venezuela est très clair», a dit Cabello.

Et il indique que sur leur téléphone, ils planifiaient l’assassinat de la maire de Upata et que des liens avec Americo Di Grazia et Carlos Chancellor apparaissaient.

Arrestation d’un mercenaire tchèque

Il a également annoncé l’arrestation de Jan Darmovzal, d’origine, tchèque, qui avait des contacts avec María Teresa Clavbijo, Yorman Varilla et avec une autre personne du nom de Wilbert Joseph Castañeda. Jan Darmovzal est un mercenaire qui faisait partie d’un groupe, appeler «Kommando À Z».

Arrestation d’un agent spécial des États-Unis

À propos de Wilbert Joseph Castañeda, Cabello a dit que depuis 2009, il appartient aux services spéciaux des États-Unis, la principale force d’opérations spéciales de l’armée de ce pays. C’est un militaire actif. Il y a quelques jours, la Maison-Blanche s’est exprimée publiquement pour le défendre. Elle dit qu’il était «sans autorisation, dans des choses personnelles».

Cabello a déclaré à propos de Castañeda : «Il a suivi un cours en Virginie (États-Unis) dans le groupe 4, avec la spécialité de l’ouverture de brèches (explosifs). Il a ensuite été transféré au groupe 7 à San Diego (Californie), qui est leur groupe spécial. Il a suivi un cours sur les opérations fluviales, les armes mixtes, le pistolet et le fusil, le combat urbain et rapproché, le parachutisme, le combat rural, les brèches, le maniement offensif et défensif, les explosifs. En 2010, il a participé à la guerre en Afghanistan. En 2014, il a participé à la guerre en Irak pendant 6 mois. En 2021, il s’est rendu en Colombie avec 10 personnes, en tant qu’opérateur logistique du groupe, dans le but «d’échanger des connaissances»».

Et il a indiqué qu’en Colombie, Castañeda est vu comme un lieutenant du nom de Carlos Nuñez.

«Wilbert Joseph Castañeda a des contacts avec une femme du nom de Deisy Jugles González, qui a été la compagne d’un monsieur, de très haut niveau du train d’Harragua, qui a été assassiné en Colombie». Ils ont des contacts avec Belén Salas, María Teresa Clavijo, Carlos Andrade Alias Petare, alias El Flaco, «tous membres de bandes et de groupes délictueux» pour récupérer des personnes pour former un groupe qui commette des actes terroristes au Venezuela.

Ont également été arrêté un Nord-américain du nom de Aaron Barrett et sa compagne vénézuélienne, Astrid Impératriz Ortega, des «hackers», ainsi qu’un autre Étasunien, du nom de David Estrella. Tous allait participer à l’opération, et il indique que la CIA est à la tête de celle-ci.

Plus tard, a expliqué Cabello, «ils arrivent tous à un hôtel en Colombie, qui est coordonné par Yorman Varilla. Ils arrivent tous à Caracas. Ils vont tous à Maracay. Nous avons capturé Castañeda entre La Victoria et La Colonia Tovar. Il était entraîné pour se comporter en interrogatoire».

Cabello a expliqué que l’objectif de cette opération est d’assassiner le président Nicolas Maduro, la vice-présidente Delcy Rodriguez, lui-même et d’autres personnes qui sont des dirigeants de la Révolution. Il dénonce la participation de la CIA et du centre national de renseignement de l’Espagne. De plus, ils ont contacté des mercenaires en France, en Europe de l’Est et «ils sont impliqués dans une opération pour attaquer notre pays. Ils parlent des armes».

Il signale que Iván Simonovis y participe grâce à des lien lien direct avec le Venezuela qui impliquent Juan Pablo Guanipa, Carlos Vecchio, Julio Borges et María Corina Machado.

«D’ici, nous exigeons du gouvernement des États-Unis des éclaircissements sur la participation de ses organismes, l’utilisation de son territoire pour le trafic d’armes destinées à renverser un gouvernement démocratique élu par son peuple», a indiqué Cabello. «Le centre national de renseignement de l’Espagne encourage la récupération de terroristes pour qu’ils viennent au Venezuela. Ils peuvent dire ce qu’ils veulent, leurs agents sont en train d’avouer».

«Ce monsieur, Castañeda, n’est pas n’importe qui. C’est le chef de l’opération. Placez-la par la CIA. C’est pourquoi la Maison-Blanche s’est sentie frappée par son arrestation». Il a dénoncé le fait qu’il a «des contacts directs avec des groupes délictueux au Venezuela» et il a montré des chats de Castañeda avec «El Flaco» aux États-Unis célébrant les violences du 29 juillet.

Cabello, également qu’ils ont planifié des attaques terroristes contre les services publics, l’eau, l’électricité et le transport, ainsi que des attaques informatiques des systèmes des entités de l’État. «Le Venezuela est sous une attaque de l’impérialisme, attaqué à partir des États-Unis qui permettent l’utilisation de son territoire pour armer ces groupes».

Il a rappelé que Jordan Goudreau, qui a commandé l’opération Gédéon et a été arrêté aux États-Unis pour trafic d’armes a été libéré il y a quelques jours et il se demande ce qu’ils lui ont offert et ce qu’ils lui ont demandé : «Ici, nous les attendons. Nous allons utiliser tous les mécanismes nécessaires pour repousser et vaincre ces groupes de mercenaires et de terroristes qui cherchent à saper la paix et l’ordre au Venezuela. Nous serons extrêmement rigoureux et sévères dans le maintien de la paix. Et nous disons à notre peuple : aie confiance. Que nous sommes actifs, parce que nous avons obtenu beaucoup de cela par le renseignement populaire». Il demande d’avoir confiance dans les institutions et ajoute que «jamais, nous ne laisserons la Patrie perdre».

Cabello a signalé que la puissance de ces armes n’est pas faible : «imagine des groupes délictueux avec cette puissance de feu… À qui allaient-ils les remettre ? Aux bandes. Ils comptaient sur les bandes pour créer le chaos, la violence et l’anarchie».

Interrogé sur les endroits qui devaient être attaqués, Cabello a indiqué que c’étaient «les zones dans lesquelles reposent les pouvoirs et que le palais présidentiel de Miraflorès est mentionné par tous». Dans les documents trouvés sur Castaneda, il y a des plans identiques à ceux de l’opération Gédéon : «entrer dans le palais, prendre telle chose, contacter les officiers un tel et un tel (des déserteurs qui ne sont pas au Venezuela, attaquer l’eau, les services, l’électricité et le transport parce que cela provoque le chaos».

source : Alba Ciudad via Bolivar Infos


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