(Une élection où les migrants illégaux peuvent voter, c'est quoi, une fraude institutionnelle ? note de rené)
Les votes et qui les compte
Le monde est un endroit dangereux où vivre – non pas à cause des gens qui sont mauvais, mais à cause des gens qui ne font rien pour y remédier. – Albert Einstein
Par James Howard Kunstler – Le 9 Septembre 2024 – via le Saker Francophone Source Clusterfuck Nation
Lorsque le New York Times vous dit que la Constitution des États-Unis est une menace pour la démocratie – comme il l’a fait en première page de son édition du 31 août – vous savez que vous êtes sous l’emprise d’esprits extrêmement subtils. Le Times n’emploie que des personnes, naissantes ou non, à l’esprit des plus subtils. On le sait parce qu’elles sont diplômées par les meilleurs établissements d’enseignement de notre pays.
Ils arrivent au Times entièrement équipés de l’arsenal des modes avancés, progressifs, innovants, nuancés et avant-gardistes de compréhension de notre monde – qui, vous en conviendrez, est un endroit plutôt complexe et assez peu enclin à dévoiler ses rouages secrets. C’est pourquoi le Times a conclu que la Constitution est défectueuse, peut-être mortellement, parce qu’elle a permis l’élection de Donald Trump une fois, et maintenant, peut-être, une deuxième fois :
Il n’est donc pas surprenant que les libéraux accusent Trump d’être une menace pour la Constitution. Mais sa présidence et la perspective de sa réélection ont également généré un autre argument, très différent : Trump doit son ascension politique à la Constitution, faisant de lui un bénéficiaire d’un document essentiellement antidémocratique et, à notre époque, de plus en plus dysfonctionnel.
La Constitution ne stipule pas de jour d’élection particulier, mais la législation américaine ultérieure a fixé le premier mardi après le premier lundi de novembre comme jour des élections fédérales (les États peuvent fixer leurs propres dates d’élection pour les fonctions étatiques et locales). Cette situation a changé à partir de l’an 2000, lorsque l’Oregon a légiféré pour que toutes les élections se déroulent par correspondance et que d’autres États ont suivi en modifiant les méthodes de vote au-delà d’un seul jour d’élection. La pandémie de Covid-19 a incité les États à assouplir de manière permanente les règles relatives aux bulletins de vote par correspondance et à développer le vote par correspondance, sous l’égide d’agences fédérales telles que le CDC, tandis que la loi CARES de 2020 prévoyait un financement d’urgence pour mettre en œuvre des procédures de vote par correspondance afin de réduire le vote en personne susceptible de favoriser la propagation de la Covid-19.
Tout cela s’est déroulé dans le cadre d’une procédure législative ordonnée. Le résultat a été une fraude électorale généralisée, en particulier dans les circonscriptions électorales cruciales, dont une grande partie a été arrangée. Contrairement aux récits officiels de l’administration de « Joe Biden » et des principaux organes de presse, les allégations de fraude généralisée n’étaient pas « sans fondement », ni des « théories du complot ». Des esprits subtils, formés à des modes d’analyse nuancés et modernes, ont accepté d’ignorer les preuves documentaires de la fraude électorale parce qu’elles défavorisaient leur candidat préféré, « Joe Biden ». Des esprits judiciaires plus subtils ont ensuite rejeté les contestations des décomptes officiels.
D’autres magouilles, comme les 400 millions de dollars que Mark Zuckerberg (Meta et Facebook) a injectés dans les circonscriptions électorales pour « l’administration des élections et la participation des électeurs », par l’intermédiaire de son Center for Tech and Civic Life (CTCL), n’ont été jugées par aucun tribunal. Le résultat de la farce des « Zuckerbucks » a été que, dans de nombreuses circonscriptions, les agents électoraux ont été remplacés par des militants du Parti démocrate qui ont fini par compter les votes. La Commission électorale fédérale (après l’accession de « Joe Biden » à la présidence) a décidé qu’en vertu de la loi fédérale sur le financement des campagnes électorales, les contributions n’étaient pas considérées comme illégales – bien que le scandale « Zuckerbucks » ait conduit à une réforme législative dans plusieurs États.
On pourrait supposer qu’au cours des années qui ont suivi l’élection de 2020, l’occasion a été saisie de corriger matériellement les faiblesses des bulletins de vote par correspondance, du vote anticipé, des pratiques de « récolte » des bulletins, des « centres de vote » géants et de l’utilisation de machines à voter (Dominion, etc.) dotées de modems permettant le piratage par Internet. La meilleure réforme, et la plus simple, serait un retour aux bulletins de vote papier, déposés uniquement le jour de l’élection, avec une pièce d’identité et une preuve de citoyenneté (obtenues au préalable lors de l’inscription sur les listes électorales), dans des bureaux de vote plus petits, répartis dans les circonscriptions, ce qui rendrait pratique le comptage manuel des bulletins de vote. Hélas, c’était trop difficile pour le Congrès, tandis que les esprits subtils, nuancés et avant-gardistes travaillant dans les médias n’étaient pas intéressés par une réforme aussi simple et ne l’ont pas défendue.
Au contraire, les médias ont plaidé en faveur d’un plus grand laxisme dans les règles de vote. C’est ainsi qu’aujourd’hui, ils se demandent s’il est souhaitable que les non-citoyens puissent voter. L’administration de « Joe Biden » a permis à au moins 10 millions de personnes d’entrer illégalement dans le pays depuis 2021 et en a inscrit un million ou plus sur les listes électorales par le biais des lois sur les électeurs motorisés – inscription automatique lorsqu’un étranger en situation irrégulière obtient un permis de conduire, et de même lorsqu’il demande à bénéficier de divers services sociaux. Le département de la sécurité intérieure d’Alejandro Mayorkas a astucieusement réparti un grand nombre de ces clandestins dans les circonscriptions électorales des États cruciaux pour augmenter les chances du Parti démocrate de remporter les élections.
L’esprit curieux est amené à se demander si c’est la Constitution américaine qui est une « menace pour la démocratie » ou le Parti démocrate. Trump publie des communiqués sur « X » (Twitter) indiquant que son parti accorde une attention particulière à la fraude électorale dans le cadre des élections actuelles, et qu’il prévoit des sanctions très sévères à l’encontre des tricheurs et des fraudeurs. On pourrait penser que la campagne de Kamala Harris ferait de même. Je m’attends à ce que Trump lui fasse cette proposition lors de leur débat de mardi.
James Howard Kunstler
Pour lui, les choses sont claires, le monde actuel se termine et un nouveau arrive. Il ne dépend que de nous de le construire ou de le subir mais il faut d’abord faire notre deuil de ces pensées magiques qui font monter les statistiques jusqu’au ciel.
Traduit par Hervé, relu par Wayan, pour le Saker Francophone
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