(Ils essaient de la transformer en princesse de conte de fées, enlevez le maquillage pour voir qui est derrière. Et de toute façon, les promesses n'engagent que ceux qui y croient. En tout cas, si ils en sont aux promesses tout azimut, c'est qu'ils ont un doute malgré la fraude électorale massive qu'ils préparent. note de rené)
par Dominique Delawarde
La question du mur anti-immigration est de retour dans la campagne présidentielle US.
Après avoir violemment critiqué le mur anti-immigration dont l’idée a été attribuée à Trump, pendant près de huit ans et à plus de 50 reprises tant au Sénat que lors des deux campagnes présidentielles de 2016 et 2020, voilà que Kamala Harris change complètement d’avis (à 180 degré) et qu’elle reprend à son compte l’idée du mur. Elle se prononce désormais en faveur du mur.
https://newsaroundthehill.com/2024/09/18/watch-harris-is-suddenly-supporting-the-wall
Évidemment, soit par incompétence, soit parce qu’ils ne veulent surtout pas nuire à Kamala Harris, présentée comme une candidate idéale pour laquelle il faut absolument voter, aucun de nos bons médias grand public européistes et mondialistes ne relèvera cette incongruité. Ces mêmes médias tournaient en dérision le mur de Trump, qualifié par certains de mur de la honte, alors qu’il n’était que la continuation d’un mur dont la construction avait été décidé, entreprise et partiellement réalisée par une administration démocrate, d’avant 2016.
Venant du diable Trump, la continuation de ce projet était forcément mauvaise, voire détestable. Mais venant de l’ange Kamala Harris, la continuation de ce projet, démocrate à l’origine, redevient géniale évidemment. Et aucun de nos médias ne se permettra la moindre remarque désagréable.
Il y aura désormais les bons murs (israéliens en Palestine occupée et néocons-démocrates aux USA) et les mauvais murs : ceux des souverainistes républicains US. C’est ça la grande subtilité de la politique US et des médias de l’Occident otanien.
En fait, le changement d’avis de Kamala Harris est lié aux très nombreux sondages d’opinion US qui ont tous montré qu’entre 60% et 64% des américains désapprouvaient le laxisme de l’équipe Biden-Harris sur la gestion de l’immigration. Voir la liste exhaustive et les résultats de plus de deux cents sondages sur ce sujet, sur le lien ci-après.
https://www.realclearpolling.com/polls/approval/joe-biden/issues/immigration
L’entourage de Kamala Harris, conscient de l’opinion des électeurs US, lui a probablement soufflé qu’un changement d’avis sur le mur serait opportun pour espérer être élue. Kamala a parfaitement compris, suivi les conseils de son équipe de campagne et à dû se dire : «L’accès à la présidence des USA vaut bien la reprise de la construction d’un mur inachevé».
Mais ne nous esclaffons pas trop. Nous avons, à la tête de la majorité des pays de l’UE, exactement le même modèle de dirigeants politiques girouettes qui se mettent dans le sens du vent dominant. Ils nous mentent quotidiennement et se laissent facilement corrompre par des lobbies transnationaux bien connus et par la finance internationale.
Quant à l’économie US, elle continue à faire de la croissance en se fondant sur l’explosion de la dette et sur la planche à billet. Selon Philippe Béchade, au seul mois d’août 2024, l’accroissement de la dette US a été de 380 milliards de $ soit 12 milliards de $ par jour.
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