(On pense que les peuples africains se réveillent, mais beaucoup de leurs dirigeants sont à la botte de l'occident. Je dis "à la botte" parce qu'il n'y a pas d'autres termes plus adéquat, ce sont donc par eux que l'Otan entrera en Afrique. Si il a une intensification des attaques djihadistes dans les pays du Sahel, cela sera l'annonce de l'intervention occidentale. Eh, oui, il a des signes comme cela, comme le déchaînement de la propagande médiatique pour annoncer l'arrivée de la prochaine pandémie de bill gates, pardon de l'Oms/bill gates. Cherchez les signes et vous comprendrez quelle crise ou quelles crises est/sont à l'horizon. note de rené)
par Alhassane Toure
En effet, après ces mêmes sanctions de la CEDEAO et de l’UEMOA ces dernières années, le Mali, le Burkina Faso et la Guinée sont toujours en transition militaire pour des raisons de «refondation de la gouvernance intérieure et de sécurité intérieure» car ces sanctions ne ciblent pas précisément les causes profondes des coups d’État en Afrique de l’Ouest francophone. Or, ces causes qui motivent les interventions militaires sont les aspirations profondes des pauvres citoyens de notre espace communautaire la CÉDEAO qui semble les ignorer par faiblesse de capacité mais qui sont largement portées par des jeunes militaires interconnectés entre eux par la technologie, les champs de bataille et le patriotisme panafricain.
C’est pourquoi, nous conseillons plutôt aux autorités politiques de la CEDEAO et de l’UEMOA à davantage regarder en face la réalité de l’Afrique de l’Ouest francophone, les expériences des transitions militaires multiples du Ghana et du Nigeria ayant abouti à la démocratie Ghanéenne et Nigériane. Ces réalités sont les préoccupations et vision de la nouvelle génération qui veulent doter l’Afrique d’une démocratie contextualisée qui nous ressemble et nous assemble et qui tient compte du poids politique négligé des militaires dans la construction de la démocratie, du besoin réel de la lutte contre la gouvernance interne de nos États par les élites politiques, leur impunité et leur enrichissement illicite, de la composition ethnique diversifiée de nos États, du besoin de paix et de la nécessité de ne pas verser de nouveaux sangs dans les pays en transition pour ne pas faire de l’Afrique de l’Ouest un nouveau champ de bataille géostratégique et idéologique du monde comme nous l’avons actuellement en Ukraine ou au Soudan.
L’Afrique veut la Démocratie et les Urnes comme moyen de gouvernance de nos États et d’accession au pouvoir mais, laquelle des démocraties comme les États-Unis par exemple ? Et comment organiser et financer ces élections acceptables de tous de manière régulière et durable ? La Guinée par exemple a adopté avec la CEDEAO une stratégie responsable dans un agenda en dix étapes qui sollicite le soutien indéfectible de tous pour son implémentation.
source : Océan Guinée
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire