La faillite des organismes de santé
Il a fallu invoquer les droits à l’information et à la transparence pour obtenir auprès de l’association allemande des médecins conseils des caisses d’assurances maladie les données concernant les différents effets indésirables suivant la vaccination Covid. La KBV, la Kassenartzliche Bundesvereinigung, s’est finalement exécutée fin novembre suite à l’insistance de Edgar Franke, parlementaire social-démocrate au Bundestag qui s’étonnait de ne pas voir de rapport sur cette question à l’Institut Paul Ehrlich.
[(Covidhub) Comme le montre le graphique de couverture, on est passé de 830 morts subites en 2020 à 9809 en 2021 et ce niveau s’est maintenu au début de 2022]
L’institut, chargé de la pharmacovigilance pour les données de vaccination en Allemagne avec l’institut Robert Koch, avait été peu loquace sur la question, arguant un manque de visibilité et de données permettant de faire des rapports concluants. L’analyse des données des caisses d’assurance maladie faisait pourtant partie des missions spécifiques qui lui avaient été conférées, notamment en vertu du paragraphe 13 de la loi pandémie, autorisant le début des vaccinations Covid en Allemagne.
L’équivalent de l’Institut Pasteur a négligé sa mission de surveillance
L’institut Paul Ehrlich est un des principaux centres de suivi des politiques vaccinales en Europe, on pourrait dire que c’est l’équivalent allemand de l’institut Pasteur en France. Il sert de référence dans l’évaluation de l’efficacité et de la qualité des vaccins nécessaires à l’autorisation de mise sur le marché des injections et effectue des missions de pharmacovigilance, ainsi que des recommandations de politiques vaccinales. Cette mission était non seulement d’importance critique pour l’Allemagne, mais aussi dans le cadre du suivi des campagnes de vaccination en Europe, puisque les bases de données allemandes sont les plus importantes en nombre et en qualité de données.
Dans une conférence de presse du 14 janvier 2021, donnée par le Dr. Brigitte Keller-Stanislawski de l’Institut Paul Erhlich, le programme de surveillance active des vaccination Covid, prévoyait d’effectuer l’analyse des données des caisses d’assurance, dès le début du 2ème trimestre 2021. Pourquoi l’Institut n’a-t-il pas rempli cette mission, qui est d’une importance capitale pour le suivi de la sécurité des vaccins Covid et l’évaluation de la nécessité de poursuivre le programme vaccinal?
Pourquoi a-t-il fallu attendre qu’un expert indépendant soit mandaté par un parti politique pour ‘faire le boulot’ et faire parler les données? Sans doute parce que les responsables se doutaient qu’elles laisseraient le monde sans voix.
Des chiffres qui laissent muet
Après avoir épluché les 90 tableaux fournis par la KBV, l’analyste Tom Lausen est parvenu à une « effroyables conclusion »: la vaccination Covid est tout simplement une hécatombe.
Certes, la manière dont les données sont recueillies et présentées dans le dédale des classifications médicales internationales ne facilite pas l’analyse et ‘noie trop souvent le signal’. Ainsi, l’expert a dû naviguer entre les 16 000 codes utilisés pour déclarer les différents effets indésirables, dont beaucoup se recoupent. Par exemple la mort subite sans autre cause connue, est répertoriée sous les codes 146.1 ‘arrêt cardiaque soudain’, mais aussi R96.0 ‘mort survenant subitement’, R96.1 ‘mort survenant dans les 24h de la déclaration d’un symptôme, sans autre facteur’, R98 ‘mort sans la présence d’une autre personne’, et R99 ‘mort sans autre cause spécifiée’. Il faut donc consolider ces chiffres pour avoir une idée du nombre de personnes ‘mortes subitement’.
De manière générale, la base de donnée comptait environ 1 déclaration d’effet indésirable pour 350 vaccination jusqu’en 2020, alors que depuis le début de la campagne Covid, ce taux est monté à 1 personne sur 60.
Par ailleurs, il semble que plus de 400 affections diverses aient augmenté de manière significative depuis le début de la vaccination.
Il est temps que la planète entière se saisisse des données d’un des systèmes de santé les plus fiables au monde et agisse en urgence pour mettre fin à cette tragédie. Toutes les agences de santé et instances de gouvernance en Europe sont tenues de réagir. Ne rien faire, c’est être complice.
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