jeudi 2 juin 2022

(Les gens aisés partent, les sans domicile le peuvent aussi pour vivre leur misère au soleil comme en Californie ou en Floride, les pauvres restent s'accrochant au peu d'aides sociales qu'ils reçoivent. note de rené)

 

Gérald Celente: « Cet exode des grandes villes américaines se poursuit aggravant davantage la situation ! » (USA)

il y a 3 heures0 695 4 minutes de lecture  Business Bourse


Gerald Celente: « Au cours des 12 mois de l’an dernier se terminant au 31 juillet 2021, les plus grandes villes américaines perdaient des résidents à un rythme bien plus rapide que les moyennes et petites villes, selon ce qu’avait publié le Bureau du recensement des États-Unis à l’époque.

Dans les neuf villes comptant au moins un million d’habitants, le nombre avait chuté de 1,9 %.

Phoenix et San Antonio étaient les deux seules villes de même taille où le nombre d’habitants avait augmenté.

New York, la plus grande ville du pays, avait perdu 3,5 % de sa population, soit environ 305 000 individus. Los Angeles, à la deuxième place en termes de taille, était en baisse de 1%, soit environ 41 000 personnes. Chicago, la troisième en importance, avait perdu environ 45 000 individus, soit 1,6 % du total de sa population.

Les habitants de San Francisco étaient 55 000 de moins à la fin de cette même période, ce qui représentait une baisse de 6,3 %.

Les populations de Chicago et de San Francisco oscillaient désormais près des niveaux de 2010, avait souligné le bureau de recensement.

Vingt-huit villes dont la population variait de 500 000 à 1 million d’habitants avaient perdu 0,7 % de leur population.

La guerre contre le COVID en 2020 et son modèle de télétravail ont eu des conséquences… Par exemple, des familles éloignées qui étaient obligées de faire de longs trajets quotidiens vers les bureaux du centre-ville se sont mis à rechercher des logements moins chers avec plus d’espace…

Les derniers chiffres montrent que la tendance s’est poursuivie jusqu’en 2021, les milléniaux à l’âge où ils font des enfants recherchent des zones adaptées à la vie de famille avec de meilleures écoles.

Le changement de population est un indicateur qui montre comment cette guerre contre le COVID a incité de nombreux Américains à analyser et à revoir leurs priorités, a déclaré le Wall Street Journal , « d’une manière qui a fait que la vie en ville ne vaut plus le coût de ses inconvénients, y compris des impôts plus élevés et une criminalité élevée. ”

Anticipations à venir:

Comme nous l’avons dit dans l’article intitulé « La fuite de ces comtés urbains s’accélère » le 3 mai 2022, cet exode loin des centres urbains confirme encore nos anticipations faites il y a deux ans dans cet autre article intitulé « Real Estate Dead ? est-il temps d’acheter ? » le 20 avril 2020, et montre que l’activité immobilière commerciale dans les centres urbains connaît un déclin à long terme.

Le télétravail comme nouvelle normalité a éloigné les salariés qualifiés des secteurs d’affaires traditionnels, en particulier sur les côtes, et créera de nouveaux pôles technologiques, financiers et innovants dans tout le pays, réduisant l’influence culturelle des côtes et donnant plus à ce que ont été des zones métropolitaines de second rang au cœur du pays.

A mesure que davantage d’américains travaillent à distance, les prix de l’immobilier commercial, en particulier les immeubles de bureaux, continueront de baisser. À leur tour, les entreprises et les systèmes de transport qui dépendaient des navetteurs souffriront économiquement et les emplois dans ces secteurs disparaîtront de façon définitive.

Par conséquent, le passage au télétravail redéfinira les écosystèmes économiques, tant dans les zones périurbaines que dans les centres urbains.

Les comtés exurbains ajouteront des commerces de détail et de services, enrichissant la qualité de vie, créant des emplois et attirant plus de résidents. Les commissions d’urbanisme locales devront être conscientes de la tendance et prendre des mesures pour s’assurer que les banlieues ne deviennent pas des appendices de banlieues tentaculaires.

Les centres urbains sont confrontés au problème inverse.

Tous ceux qui venaient en centre-ville pour travailler achètent un déjeuner, des cadeaux, des vêtements, des gadgets et d’autres articles ; Alors que les salariés qui restent en télétravail au sein de leur domicile n’auront plus ses activités discrétionnaires, les magasins et les restaurants du centre-ville perdent leur clientèle traditionnelle et les stations-service le long des itinéraires de banlieue verront leurs affaires s’effondrer.

Parallèlement, les propriétaires de biens immobiliers commerciaux, et en particulier d’espaces de bureaux commerciaux, ont et auront des comptes à rendre soit financier ou après de leurs actionnaires.

Beaucoup réduiront les loyers pour tenter d’attirer une base de locataires qui se rétrécit, les forçant à exiger des concessions fiscales foncières des villes qui ces dernières auront encore plus de mal à maintenir les infrastructures policières, d’incendie et de travaux publics.

À mesure que les services municipaux déclineront, la qualité de vie diminuera également. Davantage de gens partiront, créant ainsi une spirale descendante.

Par conséquent, pour garder les résidents, les entreprises et augmenter les recettes avec l’impôt foncier, les villes en déclin peuvent devenir des laboratoires d’innovation dans tous les domaines, de la commercialisation de leur identité de marque à la négociation avec les entreprises sur les taxes en passant par la manière dont les services essentiels sont fournis.

Source: kingworldnews

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