vendredi 2 juillet 2021

 

Le plus petit appareil de stockage de données au monde vient d’être créé

Selon les scientifiques, ce développement technologique ne peut qu’améliorer la consommation en énergie ainsi que la célérité des équipements techniques.

Mercredi dernier, des savants de l’Université de Tel Aviv ont divulgué l’existence de « la plus petite technologie de stockage » jamais créée dans le monde. Cet appareil de 2 atomes d’épaisseur servira au stockage des données.

Les attributs du plus petit appareil de stockage de données

En effet, l’outil se compose d’une part, d’une couche d’azote et d’autre part, d’une couche de bore. Toutes les deux se superposent l’une sur l’autre et font un atome d’épaisseur chaque. L’équipement obtenu est, selon les chercheurs de l’université, apte à stocker des données électriques. Ces derniers ajoutent qu’il serait possible de bonifier les dispositifs électroniques, et ce, de façon considérable, ne serait-ce qu’en termes de « vitesse, de densité et de consommation d’énergie ».

Ce qu’en pensent les chercheurs de l’Université Tel Aviv

Toujours d’après l’université de Tel Aviv, les plus petits systèmes de stockage actuels ont un calibre d’au moins 100 atomes. Moshe Ben Shalom, un des collaborateurs qui a participé au projet déclare, par la même occasion, que « le plus petit nombre d’atomes » dans le dispositif contribuerait à améliorer la vitesse tout en réduisant la consommation énergétique de celui-ci. En effet, avant d’aboutir au plus petit matériel de stockage d’informations, l’université cherchait à déterminer le comportement des atomes et de leurs électrons à l’intérieur de substances solides. De nombreuses technologies modernes sont issues de cette théorie.

Focus sur les utilités possible de la technologie de pointe

La finesse de la structure présente un avantage. Cela permet, en effet, d’avoir un stockage fondé sur la capacité quantique des électrons à bondir rapidement et activement à travers un barrage faisant plusieurs atomes d’épaisseur. Quant à Maayan Wizner Stern, la doctorante qui a administré l’étude, elle est convaincue qu’il existe bien d’autres utilités à la technologie.

Cette dernière ne se résume pas au stockage des données, contrairement aux idées reçues. D’ailleurs, tels sont ses propos à ce sujet : « Nous nous attendons à ce que cette technologie contribue aux détecteurs, au stockage et à la conversion d’énergie, à l’interaction avec la lumière, etc. Notre défi, selon nous, est de découvrir plus de cristaux avec de nouveaux degrés de liberté glissants ».

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