samedi 30 novembre 2019
Les Irakiens dans la rue malgré la démission du Premier ministre
3 minutes de lecture
AFP
Publié samedi 30 novembre 2019 à 11:40, modifié samedi 30 novembre 2019 à 12:08. via Le Temps
Publié samedi 30 novembre 2019 à 11:40, modifié samedi 30 novembre 2019 à 12:08. via Le Temps
Malgré la démission annoncée du Premier ministre Adel Abdel Mahdi, les Irakiens continuent de manifester ce samedi à Bagdad et dans le sud de l'Irak
Les Irakiens ont continué samedi de manifester à Bagdad et dans le sud de l'Irak, assurant qu'ils maintiendraient leurs campements et blocages des routes jusqu'au départ de «tous les corrompus», après l'annonce du Premier ministre Adel Abdel Mahdi de son intention de démissionner.
Vendredi, M. Mahdi, en fonctions depuis un an, a annoncé qu'il allait «soumettre au Parlement une lettre formelle dans laquelle il exprime (son) intention de démissionner, afin que l'Assemblée puisse revoir ces choix».
Embrasement
A Nassiriya, où la répression tourne depuis jeudi au carnage, des manifestants ont brûlé des pneus en travers de trois ponts enjambant l'Euphrate dans la ville qui borde les ruines de l'antique Ur, a constaté un correspondant de l'AFP.
Des centaines d'autres ont convergé vers un campement installé sur une place du centre de cette ville du sud du pays où depuis deux mois les manifestants conspuent le pouvoir à Bagdad et son parrain iranien, un mouvement endeuillé en deux mois par plus de 420 morts et quelque 15.000 blessés, selon un bilan compilé par l'AFP à partir de sources policières et médicales.
Depuis jeudi, 42 manifestants ont été tués à Nassiriya, où les forces de l'ordre les pourchassent en tirant à l'arme automatique. Les manifestants eux ripostent en incendiant des QG de la police.
Classe politique illégitime
Dans le sud également, à Diwaniya, des milliers d'Irakiens se sont rassemblés samedi pour réclamer «la chute du régime» et la fin du système politique conçu par les Etats-Unis, après le renversement de Saddam Hussein en 2003 consécutif à l'invasion américaine du pays.
«On continue le mouvement, la démission d'Adel Abdel Mahdi n'est que la première étape, il faudra ensuite limoger et juger tous les corrompus», a lancé l'un des manifestants.
Les Irakiens réclament une nouvelle constitution et, surtout, un renouvellement complet d'une classe politique qu'ils jugent incompétente et qui a fait s'évaporer en 16 ans l'équivalent de deux fois le PIB du deuxième producteur de l'Opep.
A Najaf, ville sainte chiite où des manifestants ont incendié mercredi soir le consulat iranien déclenchant une répression débridée, le calme régnait samedi matin. Ces derniers jours, les manifestations et les affrontements ont eu lieu dans l'après-midi et le soir.
Jeudi, cinq manifestants ont été tués à Najaf par des hommes en civil qui ont tiré sur des jeunes s'approchant d'un sanctuaire où siège un parti, selon des témoins.
Le gouverneur de la ville a réclamé au pouvoir à Bagdad l'envoi d'enquêteurs et de juges pour faire la lumière sur ces morts. Vingt et un manifestants ont été tués depuis jeudi à Najaf.
L'autre ville sainte chiite au sud de Bagdad, Kerbala, était également calme samedi matin après une nuit de violence, jeunes manifestants et forces de sécurité s'étant de nouveau jeté des cocktails Molotov jusqu'aux premières heures du jour.
(Ca, c'est de la bonne hypocrisie politique. note de rené)
23.11.2019 source : La Tribune de Genève
Jeremy Corbyn s'en prend aux multinationales
Grande-BretagneLe chef du principal parti d'opposition a dénoncé près d'un centre d'Amazon la «culture de la fraude fiscale» des grandes entreprises.
23.11.2019 source : La Tribune de Genève
Jeremy Corbyn, le chef du Labour, principal parti d'opposition au Royaume-Uni, a dénoncé la «culture de la fraude fiscale» de multinationales. Il s'est exprimé samedi, aux abords d'un centre Amazon à Sheffield dans le Yorkshire (nord de l'Angleterre).
«Je suis venu à Amazon aujourd'hui avec un message simple pour les multinationales: si vous vendez des produits dans notre pays, vous devez payer des impôts dans notre pays et ne pas cacher vos profits dans des paradis fiscaux», a déclaré sur Twitter le chef du parti travailliste, qui fait campagne pour les élections du 12 décembre.
I came to Amazon today with a simple message for multinational businesses:
If you sell goods in our country, you should pay taxes in our country, not hide profits in tax havens.
10.8K people are talking about this
Un porte-parole d'Amazon a réfuté les accusations d'évasion fiscale du chef du Labour, les qualifiant de «fausses».
En amont de ce déplacement, le leader travailliste avait déclaré qu'«un gouvernement travailliste s'attaquera à la culture de la fraude fiscale et de la triche salariale de nombreuses entreprises multinationales, qui utilisent leur pouvoir et nos faibles lois pour arnaquer à la fois les contribuables et leurs employés».
Taxation unitaire
Jeremy Corbyn veut introduire une «taxation unitaire», une mesure dont il estime qu'elle rapportera 6,3 milliards de livres (Plus de 8 milliards de francs) en 2023-24. Défendu par des ONG comme Oxfam ou Attac, la taxe globale ou unitaire consiste à taxer le bénéfice global des entreprises multinationales puis à répartir ce bénéfice dans les pays où ces entreprises réalisent leur activité.
Le Labour, mené par un leader très à gauche, s'est engagé en outre à augmenter le salaire minimum à 10 livres de l'heure contre 8,21 livres actuellement et à mettre fin aux contrats précaires ne garantissant pas de minimum horaire.
Soulignant que les lois fiscales «sont conçues pour encourager les investissements», le porte-parole d'Amazon a déclaré que la compagnie «investissait énormément dans la création d'emplois et d'infrastructures à travers le Royaume-Uni - plus de 18 milliards de livres sterling depuis 2010.»
«Cet investissement a participé à une contribution fiscale totale de 793 millions de livres en 2018», a-t-il précisé. Il a aussi réfuté les accusations de bas salaires, assurant que «tous les employés gagnent entre 9,50 livres et 10,50 livres par heure en fonction du lieu». Amazon a annoncé cette année sa volonté de créer 2000 emplois au Royaume-Uni, portant leur effectif total à plus de 29'500 employés. (ats/nxp)
Créé: 23.11.2019, 14h58
(Et dire qu'en Algérie, ils emmerdes les kabyles lorsqu'ils brandissent le drapeau berbères, juste pour tenter de créer une division chez les manifestants. note de rené)
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The Aboriginal Flag Should Fly On The Harbour Bridge Permanently (Australie)
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What message is sent to Australia’s First Nations people when the Aboriginal flag is flown atop our world famous landmark, the Sydney Harbour Bridge, just 19 days a year?
“Worthless” is the word Kamilaroi woman Cheree Toka has used.
Three years ago she began a campaign on Change.org asking for it to be flown on the bridge permanently -- a mark of respect, recognition and reconciliation with Australia’s First Nations People.
When I met her then, she confessed to me that every time that flag is unfurled from our iconic bridge -- the gateway to our glistening harbour of global renown -- but then packed away for months on end to gather dust, her heart breaks.
“It’s the disrespect,” she said.
Cheree told me she’s not a particularly political person but this was such a personal, powerful symbol for her, as it is for many Aboriginal people on whose land the bridge sits.
Little did we know that this young, non-political Aboriginal woman would spearhead a mass movement, spark a parliamentary debate, persuade a major party to announce it as election policy, ignite a boycott and lead protest marches across the bridge.
One side of politics -- Labor -- has backed her from the early days. But now, something remarkable is starting to happen -- she seems to be, finally, persuading some members of the NSW Liberals and Nationals government, using her army of people-power campaigners who are now growing too big and vocal to be ignored, with 126,000 signers of her Change.org petition.
The public gallery in last Friday’s parliamentary session was packed to capacity with supporters of the campaign -- from petition-signers to organisations like Amnesty International. Cheree had to doggedly gather 10,000 paper signatures to prompt the parliamentary debate -- her online signatures, archaically, didn’t count in the current Luddite rules.
Since then, more Aboriginal voices are pressuring the NSW government to act, joining a chorus that already includes prominent figures.
Indigenous actor Meyne Wyatt said, “The fact the bridge sits in one of the greatest tourist locations in the world and without any acknowledgement to Aboriginal People [for most of the year] next to the Opera House, a symbol of colonisation with its dedication of white sails to the first fleet over the water, is truly a disgrace.”
Professional Indigenous rugby player Joel Thompson has also added his support: “It’d be a big step forward for our country. We could stand united and embrace our beautiful culture together. It’d be a proud moment for all Australians.”
Currently, the Australian flag and the NSW flag sit atop the bridge for most of the year. The NSW flag occasionally gets swapped with another -- for example, during the Invictus Games last year. Hopefully, when Sydney hosts World Pride 2023, the rainbow flag will fly to welcome global LGBTQI visitors. But these are temporary swaps for special occasions.
The ‘special occasions’ the Aboriginal flag is flown are NAIDOC Week (8 days), Reconciliation Week (8 days), National Sorry Day, Apology to Members of the Stolen Generation and Australia Day.
In 2013, it was the NSW Liberals and Nationals Government that introduced the practice of flying the Aboriginal flag on the Harbour Bridge on Australia Day. This is something Premier Gladys Berejiklian repeats every time I ask her if she’ll listen to Indigenous Australians and the growing wider community of supporters who are pressuring her to make the Aboriginal flag a permanent fixture.
What she doesn’t acknowledge is it was former Liberal NSW Premier Barry O’Farrell who introduced that practice, and he now urges the Premier to act, telling me in January: “I'd like to see both the Aboriginal and Australian flags atop the Sydney Harbour Bridge. Since my government's decision to fly both on Australia Day I believe the case has strengthened for flying the Aboriginal every day of the year. The bridge is a nationally recognised symbol of Australia and having both flags flying side-by-side would reinforce this and the nation's commitment to reconciliation.”
Berejiklian doesn’t have the same freedom in office as O’Farrell out of it. No doubt Alan Jones’s infamous, hectoring interview with Luke Foley -- in which Jones claimed giving the Australian and Aboriginal flag equivalence was “the most divisive thing I’ve heard from a political leader of any kind” scares her from action.
The government’s own narrative is shifting. Previously, the Premier said that she believed the “status quo served us well”.
When contacted for this piece, the Premier said, “We are satisfied with the current arrangement,” noting that the flag already flies outside government buildings. But who is that "we" when some of her own colleagues appear to be breaking ranks from this embarrassingly colonial, tone-deaf and backwards position?
In Friday’s debate, Transport Minister Andrew Constance alluded to members of the government who were “keen to see this change happen”. Their own arguments against doing it were all listed as “technical difficulties” of erecting a third, or third and fourth, flag pole.
But those difficulties were rubbished by Shadow Roads Minister John Graham, who supports Cheree’s campaign and said, “Building the Harbour Bridge was an engineering miracle. I’m sure we can find a way to fly this flag if we’re serious about it.”
This was echoed by Shadow Aboriginal Affairs Minister David Harris, who said in parliament: “We can build tunnels under the harbour and skyscrapers above it, but we’re supposed to believe the government when they say they can’t put a third flagpole on the bridge?”
This led Constance in parliament to promise to “take another look” at those technical issues to see what could be done, leaving Cheree optimistic and excited when I spoke to her outside parliament -- although Constance wouldn’t be drawn into a timeline when I asked him.
Even the Aboriginal Affairs Minister Don Harwin said, “My position is the same as my Premier’s.” This is despite him previously giving an interview to the Star Observer as an openly gay politician backing marriage equality saying: “As my career has developed I feel a strong responsibility to not pull the ladder up behind me, but extend it down for others.”
How befitting would it be if, by Australia Day 2020 -- a highly sensitive day for many Indigenous Australians -- those technical difficulties, clearly little more than delaying tactics, were overcome?
So that on 26 January, that flag isn’t unfurled just to then gather yet more dust, every speck a burn into a flag already marred by Stolen Generations, disproportionate incarceration and inter-generational trauma -- all a direct result of policies enacted by Australian Governments.
Imagine if it is instead left proudly up where it belongs on what always was, always will be Aboriginal land of the Gadigal People of the Eora Nation.
Ouganda : Catherine Nalukwago propose des solutions de potagers urbains pour familles pauvres
- Date de création: 25 novembre 2019 15:32
(Agence Ecofin) - The Vertical Farm est un potager qui utilise le vermicompost, un engrais naturel issu de la transformation de déchets domestiques par des vers de terre. Cette technique fournit un sol très nutritif et permet à une variété de plantes d'être cultivées de manière écologique.
Le Potager est fabriqué à partir du bois local. La chambre de vermicompostage qui se trouve au centre du potager est une colonne qui convertit les déchets en compost de fumier. Les vers se nourrissent des déchets pour produire un engrais de haute qualité.
Le jardin vertical est capable de cultiver jusqu'à 200 plantes. Grâce au vermicompostage, le potager réduit les émissions de méthane dans l’environnement, un gaz toxique émit par les engrais chimiques.
Catherine Nalukwago est la jeune ougandaise qui a co-fondé l’entreprise Vertical and Micro Gardening (VMG). Son objectif est d’aider les familles qui n’ont pas les moyens de s’acheter de la nourriture en ville, de cultiver elles-mêmes leurs aliments.
Cathérine Nalukwago ambitionne de créer 500 potagers à domicile pour permettre aux ménages de mieux gérer leurs revenus.
Aïsha Moyouzame
Russia & China complete their first cross-border mega highway bridge (VIDEO)
29 Nov, 2019 09:49 / Updated 1 day ago source : RT
© Ruptly
© Ruptly
The construction of a bridge over the Amur River to link Russia and neighboring China has been completed in the Far East. The historic road is first of its kind between the two states and is set to boost economic ties.
The bridge links the cities Heihe in northern China and Russia’s far eastern city of Blagoveshchensk located on the opposite banks of the Amur River, also known as Heilongjiang by the Chinese. The bridge is more than 1km long (0.6 miles) and is a part of key 19.9km (12.4 miles) two-lane highway project.
The ambitious $300-million construction project was started in December 2016 and the two parts of the massive cable-braced bridge were joined together at the end of May. The new milestone was reached on Friday, when local authorities announced the end of the construction works paving the way for the opening, scheduled for April 2020.
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Russia's massive bridge construction project aims to end isolation of remote Siberian region
“The bridge has a strategic importance for us. It is a very serious perspective for our region,” the governor of the Amur Region, Vasily Orlov, said during a special ceremony marking completion of the project.
The harsh weather conditions of the frigid region have been hampering cross-border trade for years, but the ambitious project is set to solve this problem. After the route becomes operational, cargo volume could see an 8-fold increase to 4 million tons, according to Alexander Kozlov, the Russian Minister for the Development of the Far East.
The new bridge should also boost tourism, increasing the tourist flow from China to 2 million. However, initially tourists won’t be able to use the road as it will only be available to cargo trucks. It will take another year and a half to build a crossing point allowing passenger transport, including tourist buses, to cross the bridge.
However, tourists could be offered a more convenient and an even cheaper way to get to the other side, according to Kozlov, as Russia is also building a cableway across the Amur River.
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