samedi 19 octobre 2019

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Une nouvelle étude montre que les fourmis inhibent au moins 14 maladies différentes des plantes. En effet, il a été découvert qu’elles sécrètent des antibiotiques depuis leurs glandes corporelles. Sur leurs pattes et leur corps, les fourmis hébergent également des colonies de bactéries sécrétant, elles aussi, des antibiotiques. Ces substances seraient responsables de la réduction d’un certain nombre de maladies chez les plantes. Les chercheurs espèrent maintenant, en s’appuyant sur cette étude, trouver des pesticides biologiques capables de vaincre les maladies résistantes des plantes.
Les fourmis vivent étroitement en groupe dans leurs fourmilières et sont donc fortement exposées à la propagation des infections. Pour se protéger contre de tels risques, elles possèdent leurs propres systèmes de défense. D’une part, elles sont très hygiéniques, et d’autre part, elles peuvent se soigner les unes les autres avec des antibiotiques produits par leurs soins.
Par le biais des glandes corporelles, les fourmis sécrètent des antibiotiques, sans compter que les colonies bactériennes qu’elles cultivent sur leurs pattes et corps peuvent, elles aussi, sécréter des antibiotiques.
Des recherches antérieures avaient démontré que les fourmis des bois, déplacées dans une plantation de pommiers, réduisaient l’apparition de deux maladies distinctes du pommier (les tavelures et le pourridié) dans la plantation.
Cela a incité les scientifiques impliqués dans cette nouvelle étude à parcourir la littérature existante et à chercher des preuves scientifiques. Leurs résultats indiquent finalement que les fourmis peuvent inhiber au moins 14 maladies de plantes grâce à leurs sécrétions antibiotiques. Le rapport a été publié sur le serveur de publication Wiley Online Library.
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Les fourmis sécrètent des antibiotiques depuis un certain nombre de glandes corporelles. De plus, des bactéries se développent sur leurs pattes et leur corps, ces dernières sécrétant également des antibiotiques. Crédits : Tinna Christensen
« Nous ne savons pas encore exactement comment les fourmis guérissent les plantes », a déclaré Joachim Offenberg, chercheur principal au département de bioscience de l’université d’Aarhus (Danemark), qui a dirigé la recherche.

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