dimanche 27 octobre 2019

(Israël a bien foutu la merde dans tout le moyen orient. A chercher à détruire les états constitués pour établir le monopole de sa puissance militaire, il n'a fait que fragiliser sa position. La paix aurait été d'un moindre coût. note de rené)


source : Press TV
Sun Oct 27, 2019 9:0AM
Israël est menacé de partout. (Photo d'illustration)
Israël est menacé de partout. (Photo d'illustration)
Depuis que certaines voix en Israël réclament une «action militaire préventive» contre l'Iran, les militaires israéliens se succèdent pour confirmer «la montée en puissance de la RII», élément qui devrait dissuader Israël de s'engager dans une guerre directe à l'issue incertaine : ces derniers jours ont été marqués surtout par les aveux du général Kochavi, chef d'état-major israélien qui a reconnu, une première selon la presse israélienne, que le front nord à savoir celui avec le Hezbollah, est à la fois «tendu» et «fragile».
Amos Harel, le chroniquer militaire de Haaretz qui commente ces propos «inhabituels» du chef d'état-major d'une armée qui semble avoir fait ses adieux avec son mythe auto-inventé d'invincibilité, se réfère aux sources militaires bien informées pour dire ceci : «la puissance militaire croissante de l'Iran est une réalité. Une nouvelle équation de force est en vigueur. Toute nouvelle frappe israélienne contre les cibles «iraniennes» déclencherait inévitablement une riposte.» 
Ce constat se vérifie au contact des faits: les dernières frappes israéliennes contre les objectifs de la Résistance en Syrie remonte au 25 août, quand les missiles israéliens ont visé un site du Hezbollah au sud de la capitale, en se payant le luxe de s'en prendre au même jour à Zahiyah (dit aussi Dahiya). La riposte de la Résistance ne s'est pas fait attendre, le Hezbollah ayant frappé une première fois et en plein cœur Israël une cible militaire le 1er septembre suivi sept jour plus tard de la destruction d'un drone dans le ciel du Liban. Entre temps quelques spectaculaires assauts au drone de la Résistance palestinienne au dessus des colonies sionistes ont rappelé à Israël que le temps d'impunité est à jamais révolu. Il a fallu qu'Aramco soit prise pour cible le 14 septembre par Ansarallah pour que le régime de Tel-Aviv, ahuri, apprenne que les drones et les missiles de croisières des «proxies de l'Iran» menacent réellement sa survie, s'il franchit désormais le Rubicon qu'est la frappe contre les positions de la Résistance. 
Le commandant de la base aérienne israélienne «Ramon», situé au cœur du centre administratif d’Israël à Beersheva a bien compris cette réalité : À titre de «gardien du temple aérien sioniste», son aveu est bien significatif.  l'Israélien a déclaré que cette année plusieurs attaques «israéliennes» au Moyen-Orient avaient été organisées et ce, dans le cadre de ce que l'armée israélienne décrit comme étant «la guerre dans la guerre». Par cette expression, il entend évidemment les frappes anti-Hachd et anti-Hezbollah. 
« Nous pensions au début de cette année que le nombre d’opérations de l’armée israélienne à travers le Moyen-Orient réduirait, mais la réalité nous a dicté le contraire....et pourtant les « capacités défensives au Liban rendraient difficile le vol des avions israéliens dans l’espace aérien de ce pays ». Pour le commandant de la base aérienne de Ramon, située au sud-ouest de Beersheba, depuis laquelle un grand nombre de missions offensives de l’armée israélienne sont lancées, c'est plutôt un aveu d'échec. Car cela veut dire que l'armée de l'air israélienne a peur non seulement des batteries de missiles S-300 et S-400 russes et syriens désormais déployés sur les frontières syro-irakienne et prêtes à passer à la contre-offensive, mais des éléments de la DCA de la Résistance libanaise que le Hezbollah a timidement révélés mais qui pourraient n'être que la pointe de l'iceberg. 
« Notre objectif principal est d’éviter la guerre même au prix d’un échec opérationnel. Si nous entrons en guerre, c’est qu’il y a quelque chose qui ne va pas, car ce n’est pas ce que nous avions envisagé de faire », a-t-il déclaré à Israel Hayom, reconnaissant là qu'Israël ne veut pas la guerre car il ne le peut. Le commandant enchaîne en évoquant par la suite des manques d’effectifs sur la base aérienne Ramon notamment depuis la fermeture de la base aérienne de Sde Dov à Tel-Aviv, façon de préparer son lecteur aux échecs à venir de l'armée de l'air israélienne, si un face-à-face venait à avoir lieu contre l'axe de la Résistance. 
Ces propos bien inquiets s'ajoutent à ceux du général Aharon Ze’evi Farkash, ancien chef d’état-major israélien, qui a déclaré que l'Iran et ses alliés « pourrait prendre pour cible Israël de toutes parts, en se concentrant sur des cibles militaires importantes et vitales ».
Les attaques de l’axe de la Résistance pourraient « atteindre Israël depuis l'Irak à l'est, depuis la Syrie, le Liban et les hauteurs du Golan syrien occupé au nord, et depuis la bande de Gaza au sud », a indiqué la chaîne de télévision israélienne Kan dans la matinée du samedi 26 octobre.
Le général Aharon Ze’evi Farkash n'a pas pu non plus ne pas reconnaître que sans l'Amérique, l'armée israélienne est mille fois rien et que, par conséquent, les autorités israéliennes craignent comme de la peste, le retrait des troupes américaines du nord de la Syrie et de l’Irak, ou du Moyen-Orient en général, car « cela ouvre la porte à de nombreux risques et arrange bien l'Iran ».
Alors que faire? Les analystes militaires en Israël  se félicitent déjà des événements en Irak et au Liban comme étant des  « freins » à la montée en puissance de l'axe de la Résistance. Un peu trop rapidement sans doute. Pris à parti par les éléments infiltrés au sein des manifestations en Irak, la Résistance irakienne pourrait bien se venger au Golan. Surtout que des informations se succèdent sur l'implication des services secrets sionistes dans l'élimination physiques des commandants de la Résistance. 

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