lundi 21 octobre 2019

(Et, la violence faite aux femmes, comment, elle se porte aux States et en Russie ? note de rené)


Sandrine Bonnaire, "le visage détruit" par la violence conjugale (France)

source : Le Journal des Femmes
"Une triple fracture de la mâchoire et huit dent cassées" : ce sont les blessures graves qu'a endurées Sandrine Bonnaire sous les coups de son ex-compagnon, il y a près de 20 ans. L'actrice de 52 ans raconte ce douloureux traumatisme, dans le nouvel ouvrage de Catherine Ceylac, "À la vie, à l'amour".
Sandrine Bonnaire, "le visage détruit" par la violence conjugale
© Jacques BENAROCH/SIPA
C'est un récit glaçant que nous narre Sandrine Bonnaire, alors que les femmes se mobilisent en masse contre les violences conjugales. L'histoire d'une terrible période de sa vie, durant laquelle elle était prisonnière des griffes d'un homme violent. L'actrice de 52 ans s'est confiée dans le nouvel ouvrage de Catherine Ceylac, l'ex-animatrice de Thé ou Café, baptisé À la Vie, à l'Amour. Des extraits en ont été dévoilés dans Télé Star. La comédienne revient sur cette sombre époque du début des années 2000 où elle est au bord de la rupture avec son compagnon de l'époque, dont elle tait le nom. "Ça n'allait plus, nous savions que c'était la fin. Il s'est installé chez moi, je lui ai demandé de partir. J'ai été sympa, j'ai tout fait pour qu'il s'en aille le plus confortablement possible", s'est-elle remémorée. 

Sandrine Bonnaire, victime de violences conjugales : "triple fracture de la mâchoire"

Alors que la jeune femme lui fait part de son souhait de tirer un trait sur leur histoire, son compagnon ne l'entend pas de cette oreille et entre dans une colère noire. "Il m'a strangulée, je suis tombée dans les pommes, et je me suis réveillée avec une triple fracture de la mâchoire et huit dents cassées. À l'époque, on a parlé d'agression et je n'ai pas osé dire que c'était un homme que je connaissais. (…) Je n'ai pas porté plainte tout de suite parce que, sur le coup, il m'a dit que j'étais tombée. Je n'y croyais pas vraiment. Mais je n'avais pas non plus envie de croire qu'il m'avait violentée", a-t-elle raconté.
Sous le choc, elle assure qu'elle a été agressée par plusieurs individus inconnus dans le XVIIIe arrondissement de Paris. Une version des faits qu'elle maintient durant plus d'une décennie. 
Avec le recul, l'actrice se rend compte que son compagnon était en proie à de nombreux démons. "J'ai vu qu'il n'allait pas bien, et c'est précisément pour cela que j'ai commencé à m'intéresser à lui", a expliqué la mère de Jeanne, 25 ans, née de son amour avec l'acteur américain William Hurt, et d'Adèle, 14 ans, fruit de son union avec le scénariste Guillaume Laurant.

Sandrine Bonnaire : le long chemin vers l'apaisement

Quelques mois plus tard alors que son visage est "détruit", son ami Jacques Dutronc, lui conseille de consulter un chirurgien. Le verdict est sans appel : Sandrine Bonnaire doit subir une lourde intervention de la mâchoire, doit se faire insérer deux plaques de titane et suivre religieusement des séances de rééducation du visage, sans compter les quatre années de thérapie qui succèdent le drame. Surtout, elle prend conscience qu'elle n'a pas été victime d'une "simple" chute. 
"À la fin de la consultation, ce médecin m'a certifié que j'avais été frappée, que je n'étais pas tombée. Tout s'est éclairé. J'ai porté plainte", lit-on. Verdict ? Son agresseur a été condamné à deux ans de prison et a payé une "grosse amende"... mais les plaies restent béantes, presque 20 ans après les faits.

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