jeudi 4 juillet 2019

(Missile russe, 3000 km en 17 minutes, missile chinois, 6 minutes pour atteindre les States. Vu les performances du système anti-missile patriote en Arabie Saoudite, les américains ont du souci à se faire. Et, à part ça, si, on parlait de paix plutôt que de parler tout le temps de guerre, ça changerait, non ? Ah, c'est vrai, trump ne peut pas négocier sans menacer sont interlocuteur de l'anéantir. Dommage ! note de rené)



La Russie teste le système antimissile Satellite Killer « Tueur de Satellite »

par Muraselon
Le ministère russe de la Défense a testé un nouveau système antimissile dans le champ de tir de Sary-Shagan, comme le montre une vidéo publiée mardi.
D’après une déclaration du Ministère de la défense, l’essai s’est déroulé avec succès et les missiles ont atteint leurs cibles avec précision.
Le ministère de la Défense n’a pas divulgué d’autres informations sur le test.
Le système antimissile montré dans la vidéo serait un A-235 Nudol « tueur de satellite » ; il a été dévoilé pour la première fois en 2014. L’A-235 est censé succéder à l’A-135 Amur, qui est toujours en service.
Voici une autre vidéo montrant l’A-235 testé plus tôt cette année.
Le missile A-235 « Nudol » a assommé les États-Unis et a franchi 3 000 km en 17 minutes
Le renseignement américain a enregistré des essais réussis du système russe de défense antimissile Nudol, a rapporté CNBC.
Selon la chaîne de télévision, les tests ont eu lieu en décembre 2018. Le missile a parcouru environ 3000 kilomètres et a atteint la cible en 17 minutes. Le système de défense antimissile est conçu pour protéger la capitale russe des attaques aériennes et spatiales. En outre, le système peut effectuer des tâches liées à l’alerte d’une attaque de missiles et au contrôle de l’espace.
Le test du missile modernisé du système russe de la défense antimissile ABM est passé succès pour le combat antiaérien et la défense antimissile des VKS sur le polygone d’essai de Sary-Shagan au Kazakhstan. C’est ce que rapporte le Département de l’information et des communications de masse du ministère russe de la Défense.
Lors des essais, le colonel Sergey Grabchuk, commandant du système de défense antimissile des forces aérospatiales russes VKS, a déclaré que le nouveau système confirmait les caractéristiques définies et remplissait la tâche qui lui avait été assignée, en atteignant la cible avec une précision donnée. UFO- END TV CHANNEL
Les forces aérospatiales russes VKS ont testé un nouveau système de défense antimissile sur le site d’essai de Sary-Shagan, au Kazakhstan
Après une série de tests, le nouveau missile a confirmé de manière fiable les caractéristiques qui y sont intégrées et a mené à bien la mission, en atteignant la cible conventionnelle avec une précision donnée.
Le système de défense antimissile est en service dans les forces aérospatiales et est conçu pour se protéger contre les attaques aérospatiales. Ministère russe de la Défense

Chine : le missile hypersonique Starry Sky 2 réussit son premier lancement test 
Louis Neveu source : Futura Science
Publié le 10/08/2018
En Chine, le Starry Sky 2 a été propulsé vendredi 3 août par une fusée pour atteindre de lui-même la vitesse de Mach 6. Utilisé dans un objectif militaire, cet appareil hypersonique pourrait transporter des ogives et échapper aux meilleurs systèmes antimissiles existants.
Vidéo à l'appui, la Chine affirme avoir réussi son premier lancement test d'un prototype d'aéronefhypersonique vendredi 3 août. Baptisé Xingkong 2, ou Starry Sky 2 (le nom anglais utilisé par la presse internationale), l'avion est parvenu à atteindre la vitesse hypersonique de Mach 6 (7.344 km/h).
Il a d'abord été propulsé par une fusée au propergol solide traditionnelle avant de s'en séparer et de poursuivre ses évolutions de façon indépendante. Avec son propre système de propulsion, il a ensuite atteint les Mach 5,5 durant près de sept minutes, puis a culminé à Mach 6. Pour cela, l'avion est doté d'un fuselage ultraplat, dont les angles ont été précisément orientés pour exploiter les ondes de choc générées par la vitesse. C'est ce procédé qui permet d'atteindre ce niveau hypersonique débutant aux alentours de Mach 5.
Reposant sur une technologie baptisée Waverider, l'aéronef a surfé sur une vague. La particularité est qu'il y a augmentation de la vélocité grâce aux propres ondes de choc générées par la vitesse de l'appareil.
Le prototype a été construit par la China Academy of Aerospace Aerodynamics (CAAA). Le test a été un succès complet, selon le China Daily, et l'appareil se serait même posé sur la zone d'atterrissage prévue. La vidéo ci-dessous montre les premières étapes de cette mission, mais pas son issue.
Sur cette vidéo, on peut voir la phase de mise en place et de décollage de la fusée enfermant le prototype. © China Central Television (CCTV), YouTube

Les ambitions chinoises de l'hypersonique

Cela fait un moment que la Chine a des ambitions dans le domaine des engins hypersoniques. Le pays avait déjà effectué dès 2014 des essais sur un « planeur » hypervéloce, le Wu 14, lancé à partir d'un missile. Il serait capable d'évoluer à Mach 10. Six vols auraient déjà été menés.
Plus récemment, en février 2018, des chercheurs de l'académie des Sciences de Pékin présentaient les résultats d'expérimentations réalisées sur l'I Plane, un concept d'avion de lignehypersonique capable d'embarquer une cinquantaine de passagers. Un tel avion permettrait de traverser l'Atlantique en une heure à une vitesse de 7.000 km/h. De même, toujours en Chine, le 20 mars dernier, l'agence Chine Nouvelle annonçait que le pays était en train de construire une gigantesque soufflerie de 265 mètres de long et pouvant simuler des vitesses allant jusqu'à Mach 25.
S'il n'est pas clairement annoncé, l'objectif pour Pékin n'est pas tant d'exploiter ce type d'engin pour déplacer des passagers à grande vitesse, mais plutôt de l'utiliser de façon militaire. En raison de sa grande manœuvrabilité, un tel avion pourrait facilement échapper aux systèmes de défense anti-missile. Avec des missiles de croisière balistiques classiques, ces systèmes font déjà montre d'une efficacité très relative. Avec une telle technologie, ils seraient incapables d'anticiper la trajectoire nécessaire à la destruction du missile.

La course aux missiles hypersoniques

De leur côté, les Américains ont de l'avance. Dès 2010, l'armée américaine a ainsi réalisé des tests dans ce domaine avec une mise en service de missiles hypersoniques opérationnels prévue pour l'horizon 2023. En 2013, un B-52 avait largué un prototype, le X-51A. Celui-ci avait atteint la vitesse de Mach 5,1 durant quatre minutes. L'appareil exploitait la même technologie Waverider que le Starry Sky 2 chinois. Les Russes ont également effectué leurs propres essais avec des missiles hypersoniques en février dernier. La France n'est pas en reste, puisqu'elle dispose de plusieurs souffleries hypersoniques. La plus véloce culmine à Mach 21.
Avec cet essai, la Chine prouve qu'elle peut se hisser au niveau des États-Unis et de la Russie, et peut-être même faire mieux. Espérons que la technologie se dirige davantage vers un usage civil, comme Boeing envisage de le faire avec son projet Skylon.

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