Aluminium dans les vaccins : le Conseil d’Etat donne raison à deux patientes (France)
Après une vaccination obligatoire, deux patientes ayant développé une myofasciite à macrophages, s’étaient heurtées à un refus d’indemnisation. Le Conseil d’Etat vient d’annuler cette décision.
Vaccinées contre l’hépatite B dans un contexte professionnel, deux femmes s’étaient vu refuser une indemnisation après avoir développé des symptômes de myofasciite à macrophages, une maladie neuromusculaire. Cette pathologie est attribué, selon des études controversées, à l’aluminium utilisé comme adjuvant dans certains vaccins.
En 2007, les tribunaux administratifs de Versailles et de Cergy-Pontoise avaient rejeté la demande de ces deux patientes. Celles-ci ont ensuite saisi le Conseil d’Etat qui leur a récemment donné raison. Il appartient désormais aux tribunaux de fixer le montant de leur indemnité.
Ce n’est pas la première fois que le Conseil d’Etat va dans le sens de patients atteints de myofasciite à macrophages. L’Agence de presse médicale (APM) rappelle qu’il s’était déjà prononcé favorablement une fois en 2012, trois fois en 2013 et deux fois en 2014.
Ce n’est pas la première fois que le Conseil d’Etat va dans le sens de patients atteints de myofasciite à macrophages. L’Agence de presse médicale (APM) rappelle qu’il s’était déjà prononcé favorablement une fois en 2012, trois fois en 2013 et deux fois en 2014.
Un lien probable
Dans ces deux dernières affaires, le Conseil d’Etat estime que : « selon le dernier état des connaissances scientifiques, l’existence d’un lien de causalité entre une vaccination contenant un adjuvant aluminique et la combinaison de symptômes constitués notamment par une fatigue chronique, des douleurs articulaires et musculaires et des troubles cognitifs, n’est pas exclue et revêt une probabilité suffisante pour que ce lien puisse, sous certaines conditions, être regardé comme établi. »
Didier Lambert, président de l’association E3M (Entraide aux malades de myofasciite à macrophage) s’est réjouit de cette décision, indiquant à l’APM : « Les victimes disposent désormais d’une jurisprudence solide qui reconnaît le lien entre la myofasciite à macrophage et les vaccins contenant de l’aluminium. »
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