(Connaissons les écossais, ça n'a pas dû leur coûter cher. En France, ils ont une réputation d'avarice bien établie. note de rené)
L’Ecosse produit désormais plus d’énergie renouvelable que d’énergie fossile
L’Ecosse est l’une des nations constitutives du Royaume-Uni. Situé à la pointe de l’île Britannique, ce pays est l’un des rares producteurs de pétrole en Europe, même s’il est l’un des plus faibles consommateurs de l’or noir. Déjà très avancé en matière de respect de l’environnement ou de développement durable, l’Ecosse devient aujourd’hui une nation pionnière dans le domaine des énergies renouvelables puisqu’elle en produit plus qu’elle n’en consomme elle-même.
L’Ecosse devient une puissance énergétique grâce à l’éolien
Avec une population estimée à presque 5,5 millions d’individus, l’Ecosse est de loin moins peuplée que la France, l’Allemagne ou même la petite Suisse. Cependant, cette nation vient rejoindre le Portugal, le Costa-Rica ou les Pays-Bas au podium des premières nations au monde à pouvoir se passer ou presque des énergies fossiles pour alimenter leurs foyers.
Ce premier semestre 2019 l’Ecosse a en effet produit l’équivalent de 9,8 millions de mégawattheures d’électricité grâce à ses parcs éoliens. Soit deux fois et demi les besoins de sa population. Ce qui fait du voisin de l’Angleterre le second pays doté d’un excédent énergétique sur une aussi longue période. Seul le Portugal a réussi l’an dernier à faire mieux.
Des prouesses relativement logiques, un pays en marche
Situé en regard de la mer du Nord, l’Ecosse est régulièrement soumis à de violents vents qui balaient ses côtes. Ce qui y facilite l’exploitation d’éoliennes. Cependant, c’est une volonté nationale qui explique d’aussi lourds investissements dans les énergies renouvelables. Car le Royaume-Uni ambitionne de devenir l’une des premières nations à se passer du charbon, du pétrole et même du nucléaire, pour produire l’électricité qui alimente ses foyers.
C’est en tous cas le cap fixé par son gouvernement qui a pris la résolution de se passer de tout charbon et 50 % de pétrole d’ici 2025.
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