jeudi 11 juillet 2019

(Ben, alors quoi, poutine nous sert la même sauce que l'union européenne ou les Stats avec les anciennes républiques de l'URSS en mettant les citoyens de côté ? note de rené)

Un article fort intéressant qui devrait nous donner à réfléchir

Un article fort intéressant qui devrait nous donner à réfléchir

Nous avons vu l’implication personnelle de Macron dans l’élection européenne de 2019 qui a désigné les représentants des 27 pays pour siéger au parlement.
Son fantasme d’influencer les résultats est tel qu’il n’a pas hésité à lancer un grand débat bidon pour calmer les esprits et « en même temps » pour se payer sur le dos des contribuables une campagne européenne gratuite. Pour cela, il n’a pas hésité à dépenser un « pognon de dingue » de 12 millions d’euros ! Macron a eu un comportement de chef de parti et non de président de la République. Et ceci bien qu’il cherche à s’en dédouaner en clamant :
« Le président français n'est pas un chef de parti, mais il est normal qu'il s'implique dans des choix fondamentaux ».
Dans son interview à la presse régionale du 21 mai 2019 :
— Il justifie son engagement dans la campagne et défend fermement l'Union européenne, qui n'est pas « l'ennemi des territoires », mais fait « au contraire partie de nos vies ».
— Il veut « être acteur », et ne pas « être un spectateur » de l'élection européenne qu'il considère être « la plus importante depuis 1979 », face « à un risque existentiel ».
— Il explique sa prise de position :
« Si, en tant que chef de l'État, je laisse se disloquer l'Europe qui a construit la paix, qui a apporté de la prospérité, j'aurai une responsabilité devant l'Histoire. »
Bref, il nous fait ou croit nous faire avaler son blabla et ses mensonges habituels. Il défend bec et ongle, l’Europe de Bruxelles, l’OTAN, l’Empire américain et les hautes sphères financières dont il est le simple laquais, le gentil toutou en attente de caresses et de récompenses qu’il espère à sa mesure, c’est-à-dire jupitérienes.
Tous les partis de gauche comme de droite et « en Marche » (qui les a pompés à mort) sont pour l’Europe, mais avec plus ou moins d’aménagements. Seul l’UPR, depuis 2007, avec François Asselineau et Florian Fillippot (récemment) sont pour le FreeXit.
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Les marchands de tapis annoncent en grande pompe les résultats de leurs tractations démocratiques

[1]Le 2 juillet 2019 : les chefs d'État et de gouvernement ont proposé :
— L'Allemande Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne.
— La Française Christine Lagarde, présidente de la Banque centrale.
— [2]Le Belge Charles Michel, président du Conseil européen.
— [3]L’Espagnol Josep Borrell, Haut représentant de l'UE pour les Affaires étrangères.
Après la séance de « crêpage de chignon », c’est la séance « congratulations ». Les journaux en extase titrent :
— « Union européenne : l’heure des femmes. »
— « Un casting final remarquable à plusieurs égards : pour la première fois de l’histoire communautaire, la Commission et la Banque centrale européenne (BCE) seront dirigées par des femmes, cette dernière étant quasiment un club réservé aux hommes. »
En conclusion, notre Grand Timonier s’est exprimé et s’est félicité le 2 juillet 2019 de l’an de grâce macronien : « solution consensuelle » finalement trouvée, et d’un choix « extrêmement positif pour l’Europe ».
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VOICI L’ARTICLE DU 9 JUILLET 2019 DANS SON INTÉGRALITÉ QUI TOMBE À PIC

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Quand l'Union eurasiatique reproduit les mêmes travers que l'Union européenne : haro sur la souveraineté !
 [4]L'Union économique eurasiatique est assez peu connue en France. Si elle fut longtemps présentée comme une tentative de compensation de l'influence russe dans l'espace post-soviétique après la chute de l'URSS, il semblerait que la réalité soit bien différente. Transposition idéologique intégrale de l'Union européenne, de la toute-puissance du marché, les mêmes causes produisant les mêmes effets, la Russie est en train de voir sa souveraineté interne, celle d'édicter ses normes législatives en tenant compte d'intérêts nationaux librement déterminés, remise en cause par cette Union. Un exemple intéressant en matière de boisson énergétique.
L'Union économique eurasiatique (UEEA), fondée sur la base de l'Union douanière entre la Russie, la Biélorussie et le Kazakhstan, a été créée par le Traité d'Astana signé le 29 mai 2014 entre ces mêmes pays et est entrée en vigueur le 1er janvier 2015. L'Arménie a rejoint cette organisation le 2 janvier 2015 et la Kirghizie le 12 août 2015.
À cette occasion, une Commission a été instituée en vue de l'harmonisation politique et économique des pays.
L'UEEA fonctionne sur les mêmes fondements idéologiques et dans la même logique que l'Union européenne :
Actuellement, l’Union économique eurasiatique promeut une union douanière, une libre circulation des hommes, des marchandises, des capitaux, le libre séjour et le droit d’étudier et de travailler dans n’importe quelle région.
L'Union eurasiatique est une organisation régionale, elle aussi théoriquement, comme l'UE, composée d'États souverains, mais qui cèdent certaines de leurs compétences en se fondant dans un ensemble qui les dépasse et dont ils ne peuvent que perdre le contrôle. Un exemple concernant l'interdiction des boissons énergétiques en Russie, contestée par les producteurs devant la Commission eurasiatique, obligeant la Russie à modifier sa législation nationale, contre l'impératif de santé publique, au nom de la sacro-sainte liberté du marché, ce dieu néolibéral invoqué dès que l'intérêt national va à l'encontre des bénéfices du bisness.
Au 1er janvier 2018, la Russie a interdit sur son territoire la vente de boissons énergétiques faiblement alcoolisées, pour raison de santé publique. L'association des producteurs de ces boissons s'est adressée à la Commission eurasiatique contre la Russie, l'accusant d'ériger des barrières illégales au marché intérieur eurasiatique. La Commission a examiné le recours et a préparé un projet de résolution obligeant la Russie à annuler son interdiction législative, car, formellement, ce domaine est réglementé par les documents normatifs eurasiatiques (à savoir le règlement sur la sécurité de la production alimentaire et le règlement sur les boissons alcoolisées). Or, selon la Commission eurasiatique, les normes nationales - même législatives ne peuvent contrevenir aux règlements eurasiatiques.
Cela ne vous rappelle rien ?
Pour sa part, la Russie estime que des exceptions sont possibles, notamment pour des raisons de santé publique, ce qui est le cas ici, et oblige alors l'État à instituer des règles nationales plus sévères que les règles communes. La Russie, ici, a la réaction normale d'un État souverain, qui pense avant tout au bien-être de sa population, ce qui n'intéresse pas la Commission - elle défend la circulation des biens. La Russie rappelle que, lors d'une réunion de la Commission, elle avait présenté ses arguments, qui n'avaient alors soulevé aucune réaction particulière de la part des autres pays membres, la décision avait été prise que cette question relevait de la législation nationale. Pourtant, la Commission, de son côté, affirme que la Biélorussie, la Kirghizie et le Kazakhstan avaient protesté, rejoints plus tard par l'Arménie. Finalement, les consultations continuent.
Quoi qu'il en soit, cet exemple est particulièrement révélateur de la nature de ces organisations supranationales régionales. Certains affirment que la création de l'Union eurasiatique répond à la vision d'un monde multipolaire. C'est une erreur stratégique - en tout cas de la part de ceux qui sont de bonne foi. Ces organisations régionales sont des éléments intermédiaires du processus de mondialisation, car elles doivent permettre - ce qu'elles font à merveille - la désintégration de la souveraineté des États dans un corps de normes qu'ils ne maîtrisent pas et ainsi conduire à la désintégration des États eux-mêmes, car, juridiquement, un État ne peut être que souverain, sinon il n'est plus.
À réfléchir.
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En France, nous ne devons pas aimer Poutine parce que les Américains n’aiment pas Poutine. On peut dire beaucoup de choses sur lui : beaucoup de faux et un peu de vrai. C’est un chef d’État et comme tout chef d’État, il y a certainement en lui et de la psychopathie, la sociopathie et du syndrome de l’hubris. Cependant, si on analyse :
_ ses prises de position dans la géopolitique mondiale ; comme dans la crise syrienne qui aujourd’hui, serait (peut-être ou surement) sous le gouvernent de Daesh.
_ son souci de mettre la Russie et la population russe en avant dans tous les domaines quoiqu’en disent ses détracteurs, et l’article ci-dessus le prouve parfaitement.
_ sa manière d’être digne, d’avoir un langage mesuré, consensuel ( on a pu le constater lors de plusieurs entrevues avec Macron).
Par conséquent, je pense que si Poutine a, comme tout chef d’État, certainement en lui de la psychopathie, de la sociopathie et du syndrome de l’hubris, il est loin des degrés atteints par Macron et Trump. Pour moi, il est, et de loin, le chef d’État le plus équilibré de la planète. HEUREUSEMENT !!!

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