jeudi 20 juin 2019

La liste des pesticides en circulation au Gabon disponible

La liste des pesticides en circulation au Gabon disponible
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() - Le Gabon vient d’achever l’inventaire des pesticides en circulation dans le pays. Les listes des pesticides et des préparations pesticides dangereuses en circulation dans le pays ont été finalisées lors d’un atelier tenu à Libreville le 13 juin 2019.
Pour arriver à ce résultat, les travaux ont consisté en l’analyse des données collectées, en 2018 lors des missions sur le terrain, auprès des producteurs, revendeurs, importateurs et centres de santé. Ces données ont ensuite été consolidées par des informations complémentaires transmises par les parties prenantes impliquées dans le domaine phytosanitaire.
Cette activité s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la composante Gabon du projet sous-régional de « renforcement des capacités des pays à identifier et à faire le suivi des incidents relatifs aux préparations pesticides extrêmement dangereuses et hautement dangereuses et à promouvoir les alternatives nécessaires à ces pesticides ».
Ce projet est soutenu par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). L’assistance de la FAO consiste à promouvoir une meilleure gestion des risques liés à ces produits et le cas échéant proposer des alternatives écologiquement sûres et à coûts limités, aussi bien pour les grands que pour les petits producteurs.
« La réduction de l’utilisation des pesticides dangereux est au cœur des préoccupations du gouvernement qui soutient et encourage le développement des solutions alternatives à cette pratique », indique la secrétaire générale du ministère de l’Agriculture, de l’Élevage, de la Pêche et de l’Alimentation. Aubierge Moussavou remercie par ailleurs la FAO pour son appui.
« La FAO va poursuivre sa collaboration avec le gouvernement gabonais à travers ce projet », assure le représentant du coordonnateur du bureau sous-régional de la FAO pour l’Afrique centrale. À en croire Lionel Kinadjian, la prochaine étape du projet va consister à « la mise en place d’un système de contrôle pour le respect des normes alimentaires et de production agricole ». Ce système devra tenir compte « des exigences environnementales » identifiées « selon une approche participative et inclusive avec les différents acteurs impliqués dans les chaines de valeurs agricoles ».
Stéphane Billé

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