jeudi 25 avril 2019

(Donc, macron le président français a fait tirer sur le peuple français avec des armes de guerres. Cela mériterait une enquête officielle parce qu'il avait parfaitement conscience de ce qu'il faisait. note de rené)


GILETS JAUNES : LE MINISTÈRE DE L'INTÉRIEUR CONTRAINT DE RECONNAÎTRE LE LBD COMME "ARME DE GUERRE"
SARAH UGOLINI  PUBLIÉ LE 25/04/2019 À 13H20  MIS À JOUR LE 25/04/2019 À 17H20
source ; Capital.fr

Le Canard enchaîné révèle que la règlementation internationale contraint la France à classer les LBD qu’elle achète comme des "armes de guerre". Des lanceurs de balles de défense responsables de nombreuses et graves blessures lors des manifestations.

Christophe Castaner obligé de faire marche arrière sur les LBD. Le Canard enchaîné révèle cette semaine que le ministre de l’Intérieur a appris à ses dépens que les lanceurs de balles de défense (LBD), responsables de nombreuses blessures lors des manifestations des Gilets jaunes, étaient classés parmi les armes de guerre par la réglementation internationale. Les LBD étaient à l’origine des lance-grenades militaires modifiés afin d’être utilisés en tant qu’armes anti-émeutes par les forces de l’ordre.
Les règlements internationaux empêchent ainsi de les considérer comme des armes civiles. Le ministère de l’Intérieur a donc dû modifier un appel d’offres lancé en fin d’année dernière, pour l’achat de 1.280 nouveaux LBD. Une modification faite à la demande des industriels, qui redoutaient que leur marché soit annulé pour cause d'irrégularité, et qui revient à reconnaître le caractère d'arme de guerre du LBD, analyse le Canard. Lorsqu'ils sont exportés, les LBD sont donc désormais vendus dans la catégorie "matériel de guerre".

Son fabricant a toutefois tenu à "rassurer", en affirmant que le LBD est une "arme à létalité atténuée", rapporte encore le Palmipède, qui ironise ensuite sur le concept de "mort allégée". Franceinfo indique de son côté que depuis le début du mouvement des Gilets jaunes, de nombreuses voix, et notamment celle du Défenseur des droits, se sont élevées contre l’utilisation de cette arme par les forces de l’ordre. Six organisations ont déposé une question prioritaire de constitutionnalité devant le Conseil d’État, afin d'interdire son utilisation. Une demande refusée par la plus haute juridiction administrative.

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