CETA : un an après, la France laisse encore entrer des produits canadiens toxiques
Cela fait un an, jour pour jour, que l'Europe a ouvert ses portes aux produits canadiens dans le cadre du CETA. La France s'était promise de ne pas laisser entrer n'importe quoi. C'est raté !
C'est notre Planète source : RTL
Virginie Garin
Bienvenue aux céréales canadiennes produites avec de l'atrazine ! C'est un herbicide qui a été interdit en Europe, car il perturbe nos hormones et donnerait le cancer. Mais les Canadiens l'utilisent. En tout, là-bas, 42 pesticides interdits chez nous sont encore autorisés.
Le gouvernement français pourtant l'avait promis : "Pas question d'ouvrir nos frontières aux produits cultivés avec des pesticides jugés toxiques chez nous". Ce n'est pas le cas. Les Canadiens peuvent toujours nous les vendre et sans taxe.
Le gouvernement français pourtant l'avait promis : "Pas question d'ouvrir nos frontières aux produits cultivés avec des pesticides jugés toxiques chez nous". Ce n'est pas le cas. Les Canadiens peuvent toujours nous les vendre et sans taxe.
Car c'est le but de l'accord commercial : supprimer les taxes. Et sans ces taxes, leurs produits sont désormais moins chers que ceux des agriculteurs français.
La Fondation pour la nature et l'homme (ex-Fondation Hulot) dresse un bilan assez accablant de l'application de l'accord avec le Canada. Nous acceptons aussi sur notre sol du colza OGM sans que ce soit indiqué sur l’étiquette, alors que la mention "contient des OGM" est en principe obligatoire. Pas pour les Canadiens !
Saumon transgénique
Rien n'a été fait non plus pour repérer d'éventuelles importations de saumon transgénique. Là-bas ils ont créé un saumon qui grandit deux fois plus vite. Il est interdit en Europe, mais il n’y a pas de contrôles pour le repérer.
La Fondation pour la nature et l'homme demande donc au gouvernement de suspendre l'application de cet accord commercial qui était sensé n'avoir aucun impact sur notre santé, et qui risque, selon elle, de transformer nos frontières en passoire à produits toxiques.
La Fondation pour la nature et l'homme demande donc au gouvernement de suspendre l'application de cet accord commercial qui était sensé n'avoir aucun impact sur notre santé, et qui risque, selon elle, de transformer nos frontières en passoire à produits toxiques.
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