Poutine sort ses drones nucléaires
En termes militaires, la Russie ne semble pas être prête à vouloir se laisser faire.
La perspective d’un retrait US du FNI a poussé Moscou à anticiper : la marine russe serait ainsi sur le point de déployer jusqu’à 32 de ses drones thermonucléaires «Poséidon» sur quatre sous-marins, selon les médias d’Etat russes. Un progrès qui selon les experts, expose les villes côtières de Los Angeles et San Diego à la menace de destruction.
Citant une source militaire interne, TASS News a rapporté plus tôt cette semaine que « deux sous-marins transportant Poséidon devraient entrer en service avec la flotte du Nord et les deux autres rejoindront la flotte du Pacifique. Chacun des sous-marins transportera un maximum de huit drones et le nombre total de Poséidon en alerte pourra atteindre 32 véhicules.
Un haut responsable russe du Conseil de la Fédération de Russie (le Sénat russe) avait mis en garde dans une interview accordée à l’agence de presse Ria Novosti que Moscou réagirait à tout type d’action « hostile » des États-Unis en mer Noire et que la marine russe supervisait et contrôlait totalement la situation dans cette région.
Poséidon peut rester submergé jusqu’à une profondeur d’un kilomètre, se déplacer à une vitesse maximale de 200 km/h. Afin de contrer les tentatives d’interception, le drone est programmé pour exécuter des manœuvres d’évitement en changeant de direction et de profondeur.
Capable de faire exploser deux mégatonnes d’enfer, Poséidon est un drone sous-marin à propulsion nucléaire censé générer un tsunami radioactif pour détruire des bases navales ennemies. Un tsunami gigantesque qui pourrait réduire en poudre des villes côtières comme Los Angles et San Diego, selon le journal britannique The Sun.
Lors de la présentation de Poséidon au cours de son discours du 1er mars sur les armes, le président russe Vladimir Poutine a tenu à souligner la manœuvrabilité du drone: «Nous avons développé des véhicules submersibles sans pilot capable de se déplacer à de grandes profondeurs – je dirais des profondeurs extrêmes – intercontinentales, à une vitesse plusieurs fois supérieure à celle des sous-marins, des torpilles de pointe et de toutes sortes de navires de surface.»
Cité par le web site américain Business Insider, Rex Richardson, physicien américain estime qu’« une arme nucléaire bien placée, d’une capacité allant de 20 à 50 tonnes près d’une ville côtière, est parfaitement capable de réunir une quantité suffisante d’énergie pour un tsunami égal à celui de 2011 et peut-être bien plus ».
La Russie déploie également des missiles de croisière de haute précision à longue portée vers l’Atlantique Ouest, qui selon les autorités américaines de la défense, permettront à Moscou de cibler Washington et d’autres villes de la côte est américaines au moyen d’attaques classiques ou nucléaire.
(Et, voilà, on y est ! Imaginez des milliers de drones munis de mini tête nucléaire, il fait quoi le bouclier anti-missile américain ? Ben, à mon avis; ils font la même ! note de rené)
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