MOSCOVICI, LE PATHETIQUE BONIMENTEUR DE BUXELLES SE FAIT MOUCHER PAR LE TELEGRAPH DE LONDRES (France)
Ouff... tout va bien, on peut souffler, tout est revenu dans l'ordre. Pierre Moscovici s’est félicité.
Il doit être le seul.
"La Grèce a retrouvé sa liberté lundi après 10 ans de crise économique et huit ans de mise sous tutelle. Le commissaire européen aux Affaires économiques et financières, Pierre Moscovici s’est félicité de cette nouvelle, lors d’une interview accordé à Europe soir. Il a indiqué qu’il s’agit d’un jour "historique" pour le pays qui sort de son troisième et dernier plan d’aide financier à hauteur de 86 milliards d’euros.
Pierre Moscovici reconnaît qu’il y avait eu des erreurs. Certes, le pays avait souffert, le peuple grec avait fait des sacrifices, mais "il faut marquer ce jour d’une pierre blanche", précise-t-il.
L’ancien ministre de François Hollande confirme qu’"il fallait que ces réformes soient faites", évoquant les sacrifices auxquelles la population a dû se soumettre : salaires réduits de 35%, retraites divisées par deux et surtout les 500.000 jeunes qui ont du partir du territoire. Il estime toutefois que sans l’assistance européenne, la situation aurait pu être pire.", lire ici par exemple, et l'information a été reprise partout.
Ces réformes étaient surtout obligatoires pour sauver les banques françaises.
Pas de chance pour Pierre Moscovici, Ambrose-Evans Pritchard se l'est "offert" dans le Telegraph de Londres avec autant de finesse que de force, mettent en lumière l'étendue du mensonge de ce ministre de propagande bruxelloise en le mettant face aux négations du... FMI:
"Si tout va bien, la Grèce marchera, dans les années 2020 et début 2030 sur le fil aiguisé de l'insolvabilité, toujours sous la tutelle de commisaires étrangers. En 2060 le pays émergera finalement d'un demi-siècle d'austérité tout aussi en faillite qu'aujourd'hui avec une dette publique de 180% du PIB.
"Greece will be back where it started. It will not have escaped the debtors’ prison or the grinding indignity of neo-colonial oversight. It will still have EU officials telling its elected leaders which pensions to cut or how much the country can spend on hospital syringes. Even this is based on the heroic assumption that the world economy will motor ahead at trend growth rates for 50 years and that nothing will go wrong.
"Greece can finally turn the page. The worst is over,"said the EU economics commissioner, Pierre Moscovici. He knows that the end of Greece’s 8 years memorandum this week changes nothing. Greek premier Alexis Tsipras knows too that his supposed "day of liberation" is a deception, rhetoric by the broken Syriza movement to disguise what it has been forced to swallow. Greece is still on strict probation. Foreign creditors still run the country.
The Commission tortures every key variable to make the figures add up for Greece and to pretend that there is no need for a debt write-off. It offers false hope to the Greek people. It perpetuates the self-serving lies over the last eight years that have so sapped the moral authority of the EU institutions. The International Monetary Fund – chastened after two mea culpas (one a whitewash, the second ferocious) – demolishes the EU claims in its own analysis. "Improvement in debt indicators can only be sustained over the long run under what appear to be very ambitious assumptions about GDP growth," it said. "It could be difficult to sustain market access over the longer run without further debt relief"".
Bref, la Grèce est toujours au même endroit: au point mort avec une productivité exsangue. Si dans les années 2000 sa production était de 100, depuis 10 ans, elle oscille toujours entre 70 et 75, soit un appauvrissement global d'un quart de la population.
Et là où AEP crucifie littéralement Moscovici c'est dans sa conclusion: "La Grèce sera forcée de quitter l'Euro en tant que victime collatérale. Tous les sacrifices ainsi que l'humiliation nationale depuis 2010 auront été inutiles. La Grèce pourra bien avoir son drachme, qu'elle le veuille ou non.", lire ici le grand article au complet sur le Telegraph. Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2018
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(La classe politique française est pitoyable, petits calculs à long terme, pas de perspective à long terme pour le pays à part s'intégrer dans une Europe créée uniquement pour les banques et les multinationales au détriment des citoyens et des entreprises locales et nationales, recherche de pots de vin comme réclamer des enveloppes à l'ambassadeur du Qatar et autres, à cause d'eux, la France ressemble à un bateau ivre. note de rené)
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