dimanche 23 septembre 2018

La Turquie a trouvé un partenaire afin de frapper le dollar
source : Sputnik
ECONOMIE
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Ankara et Caracas entendent passer aux paiements en devises nationales dans leur commerce bilatéral, a déclaré le chef de la diplomatie turque. Selon lui, les États-Unis utilisent le dollar afin d’exercer une pression sur les autres pays.
La Turquie a l'intention de minimiser l'utilisation de dollar dans les relations commerciales avec ses partenaires, dont le Venezuela, a déclaré le ministre turc des Affaires étrangères Melvut Cavusoglu en déplacement à Caracas, informe l'agence turque Anadolu.
«La Turquie entend passer aux paiements en devises nationales dans le commerce avec d'autres pays, dont le Venezuela. Cela s'explique par le fait que les États-Unis utilisent leur monnaie nationale comme moyen de pression sur les autres pays», a-t-il précisé lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue vénézuélien.
Le ministre turc a ajouté qu'Ankara, qui faisait face à une forte pression de la part de Washington, avait réussi à prendre des mesures nécessaires afin de stabiliser la situation économique.
Auparavant, le chef de la banque centrale iranienne, Abdolnaser Hemmati, avait annoncé que les dirigeants russe, turc et iranien avaient discuté du commerce sans dollar lors de leur sommet à Téhéran du 7 septembre.
Début septembre, le Président turc avait accusé les États-Unis de se comporter comme un «loup sauvage» et appelé à mettre fin à l'hégémonie du dollar dans le commerce international.
(Avec des monnaies qui ne valent pas un pet de chat, je leur souhaite bien du plaisir. En n'oubliant pas que la crise financière organisée par les grandes banques anglo-saxonne qui fabriquent la future et  désastreuse crise financière en multipliant les occasions de la déclencher (bulles financières) ou l'étranglement des liquidités avec l'arrêt de la planche à billets des banques centrales et resserrement du crédit avec un relèvement des intérêts sur les dettes publiques par toutes les banques provoquant des faillites en chaîne d'entreprises, la Turquie et le Venezuela ne vont pas être les seuls à souffrir. Ce que pourraient faire les états est de refuser l'augmentation des taux d'intérêts sur la dette en imposant un taux supportable pour leurs économies ou cessation du paiement des intérêts le temps que la crise se résorbe et réglementations drastique du champ d'activité des banques. En attendant les traders anglais s'y préparent pour le mois de mars 2019. note de rené)

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